antodume a écrit :J'aimerai savoir quelle est votre position sur le bonheur et la souffrance.
Le bonheur, peu de personnes savent ce que c'est. Il y a les Quatre Nobles Vérités sur la souffrance mais pas de Quatre Nobles Vérités sur le bonheur. Je découvre un fil, ici même, sur la souffrance comme moyen de développer la compassion. Je trouve la simple idée stupide, je suis désolé. La compassion, c'est souffrir avec l'autre. Il n'existe pas de pendant pour le bonheur. Il y a bien l'empathie. Mais l'empathie regroupe aussi la compassion et donc la souffrance. C'est quelque chose de plus global. De plus physiologique. Ce n'est pas spécifique au bonheur. J'observe qu'il est nettement plus facile d'être compatissant que se réjouir du bonheur des autres. J'observe que, dans les média, c'est plutôt le malheur qui intéresse les gens. Ou alors, quand il y a un gros gagnant au loto, mais pas pour se réjouir de son bonheur... non ; seulement pour l'envier. On n'est pas heureux
avec lui. On aimerait seulement être à sa place. Apprendre à se réjouir du bonheur des autres est autrement plus difficile qu'être compatissant.
La souffrance, c'est quelque chose qu'on sait partager parce qu'on connait et il est donc facile de se projeter sur l'autre. Le bonheur, on ne sait pas le partager parce qu'on ne le connait pas.
C'est qui ça il ????????? On veut bien souffrir avec l'autre, mais pas prendre la souffrance de l'autre. En revanche, on veut bien prendre le bonheur de l'autre, mais pas se réjouir avec l'autre. Bien sûr, je ne parle pas des exceptions. Dans le "on" j'englobe une majorité où personne ne se reconnaît. C'est ça qu'est cool... et qui donne peu de chance pour que ça change.
Voilà pour l'instant. Rien de bien transcendant. J'ai pas la frite.
La compassion [karuna] n'est pas souffrir avec l'autre. La compassion est l'action faites dans le but d'aider l'autre a ce sortir d'une difficulté, pour que naissent une telle action, il doit obligatoirement avoir de l'empatie. Mais l'empatie mal diriger tombe dans un autre extrême, non pas vers la compassion, mais vers une sorte de sympatie "je pleure avec ta peine". Cette nuace est très importante a comprendre...
Nous pourions dire que l'opposer a la compassion est la sympatie, mais tout deux ont pour condition l'empatie. L'empatie est une grande vertue, mais le problème de la sympatie c'est ce noyer dans cette vertu, qui l'empoisone, contrairement a la compassion qui par la sagesse (intimité intérieur profonde) trouver les bons moyens de mettre en place des solutions...
Si quelqu'un a faim, commencer par lui donner a manger, non pas de lui parler d'anatma ou de la vacuité, c'est la sagesse cela. Une compassion sans sagesse serait justement de vouloir aider les autre de tout son coeur, mais que nous ne prenons pas en considération la réalité présente en autrui, ce qui empoisonne cette grande vertue qu'est la compassion... Il y a encore ici une nuance a comprendre...
Le bonheur c'est d'être libre des taches qui nous obscurcie le coeur, mais un bonheur plus grand encore est quand cette absence de tache dans notre coeur "les vertues" viennent en aide aux autres et qui les sorte de leurs difficultés et un bonheur encore plus grand est qu'il entre eux aussi dans cette intimité intérieur profonde, un bonheur plus grand encore est de voir celui qui était en difficulté par cette intimité intérieur profonde venir a sont tours aider autrui dans des difficultés en aidant a les sortir de leur difficultés et un bonhjeur plus grand encore est de voir que celui qui était dans des difficulté est capable par la sagesse et la compassion d'amener des gens en difficulté et leur faire connaitre cette intimité intérieur profonde.
<<metta>>