Comment une thèse erronée peut-elle appuyer un expérience factice ? Et vice versa !Dharmadhatu a écrit :Chakyam a écrit :Dans le précédent débat sur la Renaissance, j'avais souhaité que cesse les multiples citations de textes qui soutiennent l'opinion de qui les sollicitent et qui ne convainquent personne et surtout pas l'interlocuteur qui lui également va citer d'autres textes.Ce que souhaite Sa Majesté Chakyam n'est pas forcément réaliste et une bonne citation vaut mieux que mille élucubrations sans fondement.
Je préfère essayer, à partir de ma propre expérience, de dire la vraisemblance, pour moi, de la thèse présentée
Sa Majesté Chakyam se marre et en a également marre des appréciations rocambolesques de son Sujet Dharmadathu (en effet, pas de Majesté sans Sujet), que ce soit au niveau du réalisme pas forcément réaliste ou de mille élucubrations sans fondement.
Cependant sa Majesté se demande comment une expérience pourrait-elle être factice ? Elle est ou elle n'est pas; mais ne pas être c'est encore être n'est ce pas mon cher William ?
Ces appréciations Dharmadhatesques démontrent, par évidence, que pour ne pas être factice, une expérience doit "coller" avec les écrits de Nagarjuna. Mais ces écrits sont bien le reflet d'une expérience/réflexion jugée à l'aune de quels écrits eux-mêmes jugés à l'aune de quels écrits, eux-mêmes jugés à l'aune de quels écrits ? ...... A rechercher la vérité chez Mathusalem on risque bien de passer à côté du Présent, ce qui dans le cas d'espèce est évident, alors qu'il est si limpide de "s'oublier soi-même et de se laisser attester par les dix mille existants en oubliant son coeur et son corps et le coeur et le corps de l'autre..." - DOGEN
Encore faut-il ne pas prendre ses bouquins pour une bouée de sauvetage... qui risque de vous entraîner au fond.

