Ce n'est pas la même solitude, avec la nature, on est pas seul vraiment et on peut-être bien entourée, que ce soit animé avec les autres en partageant ce bien-être. En contact avec le reste du monde aussi...
En ville, je me trouve parfois perdue, et les gens "fragiles", apeurés, hagard ( je le suis aussi parfois à cause du stress, d'agressions urbaines. ) Il y a une exagération de confort, d'assistance permanente pour tout et n'importe quoi. On y craint la moindre pluie, ils courent vers leurs voitures, leurs bureaux climatisés tout lisses, on se plaint souvent du temps, de ci et ça, de futilités. L'automatisme, conditionné partout. Et la communication souvent très superficielles, décalées ou agressive.
Mais bon, il y a des gens qui font pousser des tomates sur leur balcon, qui prennent soin des oiseaux, des chats, des enfants, des autres, créent des jardins, sauvent des arbres, font du vélo et trient leurs déchets.
Parce que si tout le monde fuit à la ville, c'est pas bon et si tout le monde fuit à la camppagne, ça va pas, c'est pas bon non plus. Il faut des gens en ville pour la transformer, en faire des vrais lieux de vie plus humains, plus en harmonie avec la nature, la planète. Mais pas artificiellement, que la nature et la ville ( qui ne s'appellera plus "ville" ) s'harmonise, ne soit pas séparée, séparant l'humain. flower_333
Ce qui empêche cela, c'est la suprématie du pouvoir, du fric. Le profit, l'avidité, la malveillance, en fait des souffrances incommensurables, du mal-être. Et les villes du monde sont alors des pièges," des gueules de loup géantes", des machines infernales.
Mais bon, ce que j'en dis, c'est petite voix perdue dans le vaste monde.
