Donc c'était pas évident pour toi. C'est bien ce que je disais...jules a écrit :Ben...les discussions évoluent non ? Ca sert à ça de discuter.
Qui était Bouddha ? Qui sont les Bouddhas ?
Peut-être au final il y a une similitude, mais ce qui est sûr c'est que pour parvenir à ce final le christianisme ne considère pas que l'on "voyage" de corps en corps. Dans le christianisme on ressuscite avec son corps à soi.Flocon a écrit :En tant que chrétien, quel rapport établis-tu entre les corps du Bouddha tels qu'ils sont décrits dans le canon bouddhiste, et l'espérance de la résurrection des corps telle qu'elle est formalisée dans le NT, notamment chez Paul, puis chez les Pères de l’Église (je pense surtout à Origène et ses réflexions sur la chair)?Robi a écrit :C'est un humain, de par son corps corruptible; et la tradition lui assigne deux autres corps: un corps illusoire et un corps pur.
C'est une vraie question : j'ai déjà beaucoup discuté de la résurrection chrétienne avec des chrétiens, et obtenu de leur part des réponses diverses sur la façon dont ils se figurent la chose en lien avec les Écritures et la tradition, mais jamais dans le cadre d'une comparaison avec le bouddhisme.
Merci d'avance de ta réponse, et pardon pour le HS. Je ne débattrai pas de ton message, donc il n'y aura pas de dérive du fil.
J'ai lu ta réponse, merci encore.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
De rien Flocon(je ne me suis pas étendu, comme tu disais pas de HS ... ). Ces sujets (non prouvables ou allégoriques) c'est pour le moins délicats: entre une compréhension simpliste ou obscure c'est pas toujours aisé de trouver la justesse.Flocon a écrit :J'ai lu ta réponse, merci encore.
Les chrétiens ont le même "problème" de ne voir qu'il faut aimer Dieu et oublient leur semblabes (ce "bas monde)" ou au contraire ils oublie Dieu et sont "trop" dans le monde...jules a écrit :Oui effectivement je ne voyais qu'un aspect. Merci de tes lumières.Robi a écrit :Donc c'était pas évident pour toi. C'est bien ce que je disais...jules a écrit :Ben...les discussions évoluent non ? Ca sert à ça de discuter.
Bon week end de Pâques à vous deux,
Dernière modification par Robi le 20 avril 2014, 09:39, modifié 1 fois.
Merci, bon week-end de Pâques également.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Oublier et se souvenir se complètent.Robi :
Les chrétiens ont le même "problème" de ne voir qu'il faut aimer Dieu et oublient leur semblabes (ce "bas monde)" ou au contraire ils oublie Dieu et sont "trop" dans le monde...
Bon week end de Pâques à vous deux,
L'équilibre et le déséquilibre c'est la marche sur la Voie.
Bon week
- Dharmadhatu
- Messages : 3690
- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07
Coucou ! Dans le Sutra du Diamant, le Bouddha dit que le véritable Bouddha est le Dharmakaya.
Alors chacun aura sa version du Dharmakaya. Le Bouddhisme indo-tibétain décrit 10 forces, 4 intrépidités et 18 qualités spécifiques du Dharmakaya: http://buddhim.20m.com/5-7.htm
Amitié
Alors chacun aura sa version du Dharmakaya. Le Bouddhisme indo-tibétain décrit 10 forces, 4 intrépidités et 18 qualités spécifiques du Dharmakaya: http://buddhim.20m.com/5-7.htm
Amitié
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
C'est normal puisque c'est le corps qui désigne le corpus des enseignements (le Dharma) dans le Théravada, ou la dimension de la vacuité de l'Eveil dans le Mahayana . Or les enseignements sont non seulement véritables (dans le sens de vrai, sans erreur) mais c'est aussi ce qui est conçu comme l'activité du Bouddha la plus durable après sa mort puisque le Bouddha n'a plus aucun contact avec notre monde depuis son parinivana (dans cette optique ce n'est d'ailleurs pas un corps à proprement parlé) et pour le Mahayana dans le sens de la dimension de la vacuité de l'Eveil (donc là aussi vrai, véritable), on parle alors de corps de réalité. Les deux autres corps ayant plus un rapport avec notre corps humain: corps physique (corruptible) et corps mental (illusoire).Dharmadhatu a écrit : Coucou ! Dans le Sutra du Diamant, le Bouddha dit que le véritable Bouddha est le Dharmakaya.
Qu'il soit le plus véritable (ce à quoi renvoie la lucotion corps pur) dans ce sens, n'en fait pas moins qu'un Bouddha c'est toujours trois corps qui ne sont pas séparés et tous les trois étant une expression de l'Eveil.