Bouddhisme et psychothérapie, souffrance et névrose

ted

Voilà ! ba11
Il est interdit au pratiquant bouddhiste lambda de se laisser, par pure compassion, dévorer par une tigresse affamée.
Il lui est aussi interdit de se laisser lapider sans rien dire... :D
Est-ce qu'il peut se laisser piquer par les moustiques en gardant le sourire ? :D J'ai un doute... :oops:
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Flocon
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Personnellement, je n'ai jamais perçu les préceptes, que ce soit sous leur formulation positive ou sous leur formulation négative, comme des interdits, mais plutôt comme des incitations à l'effort juste : il faut s'efforcer de préserver la vie (ou de ne pas y attenter), s'efforcer d'être véridique et bienfaisant en parole, etc.
Evidemment, on peut voir le premier précepte comme une sorte d'interdiction du suicide, fût-ce par compassion, mais cela me paraît relever d'une logique différente.

Mais bon, ce sont des broutilles.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.

Kong Tseu
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