Lupka a écrit :Longchen a écrit :Il me semble que cela renvoie au refuge, prendre refuge dans ce qui est véritable et revenir constamment à ce refuge intérieur.
J’interprète ta phrase de la manière suivante (dis moi si je me trompe): je fuis ce qui est impermanent et je me "réfugie" dans ce qui est essentiel.
Right

Je ne développe pas toujours suffisamment ma pensée ce qui est certainement un tort.
Pour la façon dont tu interprètes ma phrase, oui, pourquoi pas, mais ce n’est pas exactement ce que je voulais dire.
Fuir...je pensais plutôt à « laisser tomber » ce qui de toute façon tombera tôt ou tard, ou disons plutôt desserrer les nœuds qui nous relient à ceci ou à cela parce que cela me paraît plus faisable. Couper définitivement les chaînes, oui, évidemment, mais pour nous autres c’est davantage encore un idéal que quelque chose que l’on peut vraiment toucher du doigt, ou bien pour certain(e)s peut être, je ne sais pas.
Se réfugier...oui en un certain sens, mais je pensais plus à ne pas se perdre sur des chemins illusoires qui nous éloignent de notre vraie nature.
Après cela peut prendre des formes un peu différentes -mais qui reviennent au même- selon les courants/écoles.
Tenzin Wangyal Rinpoché dit de prendre refuge dans l’immobilité calme, le silence, et l’espace ouvert, les trois portes qui permettent d’accéder à notre vraie nature.
Il y a aussi les formules de la prise de refuge qui ne sont pas que des formules, la prise de refuge en elle-même avait une grande importance dans l’enseignement de Patrul Rinpoché.
Donc voilà, j’ai un peu développé, mais je pense que l’on peut s’y prendre de plus d’une façon, c’est plus l’idée qui est derrière que la façon de faire en elle-même.
L'esprit avant la lettre en quelque sorte.
