<<metta>> Il est permis de douter que de telles considérations aient quelque aspect sotériologique que ce soit. Lorsqu'on donne, on donne. Rien de plus, rien de moins. Le reste n'est-il pas élaborations sans fin ? A mon humble avis, il suffit de savoir que l'objet du don, le don et le donateur sont tous sur le même plan purement conventionnel.Chakyam a écrit :Demeure toujours posée la difficulté d'associer telle cause à tel événement – et vice-versa – qui consiste à « ...mettre sur le même plan le don et l'objet du don et à établir un lien de causalité direct entre eux alors que l'objet du don est empirique et que le don transcendant est fondateur ... »
Selon les enseignements bouddhistes les plus profonds, tout, aussi bien ce qui relève du samsara que du nirvana, est l'expression de la conscience éveillée, cependant, on ne peut pas dire que tout est transcendant, puisque le samsara serait transcendant à lui-même. Un acte de vengeance n'est pas transcendant, bien qu'il soit ultimement l'expression d'une conscience éveillée.Ce n'est pas parce qu'une vertu est reliée aux autres qu'elle est transcendante. Elle est transcendante parce que sa nature est l'expression de la conscience universelle
Je ne sais plus où j'ai lu que les paramitas n'en sont que si elles sont associées à la prajña, mais nombre d'écritures disent que les 5 premières sont transcendantes dans le sens où elles permettent d'actualiser la 6ème...