En fait, ce n'est pas tout à fait ça: individualité et universalité sont mutuellement exclusives au niveau conventionnel, mais au niveau ultime elles ne sont pas identiques, c'est juste qu'elles ne sont pas différentes car ultimement il n'y a ni identité ni altérité. Cf. la strophe d'hommage ouvrant le Traité du milieu de Nagarjuna.Pour les raisons déjà exposées précédemment, il y a bien identité spirituelle, naturelle, structurelle ... entre individualité et universalité, mais à des niveaux différents évidemment.
L'éveil
- Dharmadhatu
- Messages : 3690
- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07
Apsara, merci de nous citer un texte traditionnel bouddhiste appuyant la thèse d'une conscience universelle. Nous saurons alors si cette discussion a lieu d'être ou non et si ce genre de conscience est une vue bouddhiste (ce dont il est largement permis de douter).
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
L'éveil est peut-être bien une question de pratiques.
On récolte à un moment donné, en capitalisant sur cette vie-même et certainement sur les vies passées. Mais c'est dans cette vie-même que l'on agit. Cela intervient toujours lors de l'expérience présente.
Et cela ne se fait qu'une fois que l'on ose crever l'écran de cette vie illusoire, quand l'on s'aperçoit, constate, vit et voit que cette illusion totale est absolument vide et que dans le fond, si je peux dire la chose ainsi, il y a l'autre face du miroir c'est à dire la nature-de-bouddha, c'est-à-dire le nirvana.
Il faut oser tout abandonner, ne plus s'attacher à aucune conception pour faire éclater son ego.
On récolte à un moment donné, en capitalisant sur cette vie-même et certainement sur les vies passées. Mais c'est dans cette vie-même que l'on agit. Cela intervient toujours lors de l'expérience présente.
Et cela ne se fait qu'une fois que l'on ose crever l'écran de cette vie illusoire, quand l'on s'aperçoit, constate, vit et voit que cette illusion totale est absolument vide et que dans le fond, si je peux dire la chose ainsi, il y a l'autre face du miroir c'est à dire la nature-de-bouddha, c'est-à-dire le nirvana.
Il faut oser tout abandonner, ne plus s'attacher à aucune conception pour faire éclater son ego.