Dharmadatu
« Laissez-les vivre ! » Clament certains partisans de l'interdiction de l'avortement !
« Laisse vivre tes contradicteurs ! » dis-je. Je conçois parfaitement ta soif de connaissance à mon contact mais réitérer ton message 3 minutes après que j'ai répondu à Subarys me semble quelque peu exagéré.
D'autant qu'il y a une vie en dehors de Nangpa et que contrairement à toi, je me fous, je me balance, je me contrefous de gagner... QUOI ce débat ?... alors que tu devrais savoir, et tu le sais, qu'il n'y a jamais rien à gagner ni à perdre d'ailleurs, nulle part.
Reprenons notre débat.
D'abord, la conscience n'est pas l'esprit !
Ensuite, il faudrait dire huit consciences soit :
- Une conscience liée à chaque sens
- Une rattachée au mental
- Une dite d'appropriation
- Une dite du tréfonds (alayavijnaya)
au total : 8 consciences qui déterminent 8 objets en lien avec les sens et le corps. Il s'agit de ce que le bouddhisme nomme les 18 domaines.
On peut toujours penser que le corps est étranger à la Conscience, même s'il y a confusion avec l'Esprit qui, sauf pour les tenants de la Renaissance, du Karma et de la Résurrection, est extérieur au Corps et de nature différente puisqu'éternel.
Je considère quant à moi que l'Esprit est une superstructure liée à la complexification de la matière permettant de l'éclairer par une sorte de rétroaction, de la même manière que l'intelligence est superstructure vis à vis de l'instinct. Que des religieux de tous poils aient voulu faire de l'esprit – et de lui seul – le siège de leur divinité et certains bouddhistes le lieu de l 'Eveil les regarde mais ne s'impose absolument pas aux esprits libres qui considèrent Bouddha comme un libérateur et non comme fondateur d'une religion.
Le bouddhisme est donc avant tout un « art de vie » ici et maintenant. Libre à chacun d'en faire une religion révélée, d'adorer Shakyamuni comme d'autres vénèrent Jésus-Christ ou Mahomet, de croire aux mérites acquis en tournant autour d'un stuppa dans le sens des aiguilles d'une montre ou à l'imputation d'un dentier au précédent Dalai-Lama. Tout cela ne me concerne pas, est du temps perdu et n'est ni ne sera jamais voie vers l'Eveil qui n'en a aucunement besoin puisqu'il est déjà là, de toute éternité, éternellement neuf puisque présent à lui-même d'instant en instant.
Quant à ta déclaration finale concernant mon échec, comme disait Voltaire qui répondait à certains paysans en les bénissant d'un signe de croix : « si çà leur fait pas de bien, çà leur fait pas d'mal ! » je te rétorque, presqu'à l'identique « si çà te fait du bien. ? Çà me fera pas d'mal ! »
Je considère que nos échanges sur ce thème sont terminés. Je vais donc me consacrer à d'autres études et pratiques, ici et maintenant bien entendu.
Quant à ce qui est inapproprié voici qq éléments : Ce qu'est ou dit le dalai-lama est hors sujet tout comme les connaissances de chakyam. Ce n'est de çà dont on parle, c'est donc une réponse inappropriée. Idem pour « j'aime – j'aime pas » - Hors sujet, donc inappropriée, donc invalide. Tu ne devrais pas avoir besoin de moi pour t'en rendre compte et étendre la constatation au reste de tes questions/réponses.
Bonne continuation et, à bientôt, n'en doutons pas.