Hello.
N'ayant pas trouvé de réponse à cette interrogation, je me permets d'ouvrir un post.
Il me semble avoir lu qu'il était interdit dans les pratiques bouddhistes de s'injecter de l'encre sous la peau.
Donc peut-on être "bouddhiste" et avoir des tatouages et/ou piercing ?
Parce que d'un coté certains tatoo sont de belles sources d'inspirations mais... peut-être cela est t'il vu comme une automutilation causant une souffrance supplémentaire.
Donc, je ne sais pas ce qu'il en retourne à ce niveau.
Bouddhisme et Body Art.
C'est faux (pour le Canon Pali) ::mr yellow::
Nombreux sont les laics tatoués de mêmes que de nombreux moines: https://www.google.fr/search?hl=fr&safe ... 60&bih=643
Quant à la souffrance du tattoo tout est relatif et propre à chacun. Pour ma part je me ferais mon 3ème tattoo et 1er tattoo "bouddhiste" à J-11
Nombreux sont les laics tatoués de mêmes que de nombreux moines: https://www.google.fr/search?hl=fr&safe ... 60&bih=643
Quant à la souffrance du tattoo tout est relatif et propre à chacun. Pour ma part je me ferais mon 3ème tattoo et 1er tattoo "bouddhiste" à J-11
Dernière modification par Lupka le 17 juillet 2012, 10:11, modifié 2 fois.
- Dharmadhatu
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- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07
C'est vrai pour le Vajrayana car il est dit que les trous dans la peau peuvent empêcher certaines pratiques comme p'owa (transfert de conscience).
J'ai un jour posé la question concernant tous les gens qui ont eu un vaccin et n'ai obtenu pour l'instant que la réponse d'une différence quant à la motivation.
J'ai un jour posé la question concernant tous les gens qui ont eu un vaccin et n'ai obtenu pour l'instant que la réponse d'une différence quant à la motivation.
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
Tu as plus d'infos ? car j'ai du mal a comprendre comment cela pourrait obstruer un tel processus qu'est la pratique de P'owa ...Dharmadhatu a écrit : C'est vrai pour le Vajrayana car il est dit que les trous dans la peau peuvent empêcher certaines pratiques comme p'owa (transfert de conscience).
- Dharmadhatu
- Messages : 3690
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Non, je n'en sais pas plus que ce que m'a dit mon professeur, Geshe Thupten.Lupka a écrit :Tu as plus d'infos ? car j'ai du mal a comprendre comment cela pourrait obstruer un tel processus qu'est la pratique de P'owa ...Dharmadhatu a écrit : C'est vrai pour le Vajrayana car il est dit que les trous dans la peau peuvent empêcher certaines pratiques comme p'owa (transfert de conscience).
Il y a peut-être des infos là-dessus dans un commentaire exhaustif de Lama Tsongkhapa sur les 6 yogas de Naropa.
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
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Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
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Au passage tous les ans à Wat Bang Phra (Thailande) , il y'a un grand festival de tattoo ou des moine sréputés dans l'art du tatouage traditionnels sont présents.
Le tatouage est permis dans plusieurs écoles du bouddhisme chinois, sans aucun problème. Idem pour les piercing. Pour ce qui est de la souffrance physique générée par ce type de pratiques, elle est très variable selon les individus, et le plaisir qu'on en retire doit pouvoir largement la contrebalancer, donc cela ne me paraît pas un argument très probant, du moins d'un point de vue bouddhiste.
Après, est-ce qu'il existe des textes parlant du tatouage dans les divers corpus du bouddhisme, j'avoue n'en avoir aucune idée.
Après, est-ce qu'il existe des textes parlant du tatouage dans les divers corpus du bouddhisme, j'avoue n'en avoir aucune idée.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
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- Dharmadhatu
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- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07
Il doit y en avoir dans le Vajrayana car je ne pense pas que mon professeur ait parlé par superstition, mais je peux me tromper.Flocon a écrit :Après, est-ce qu'il existe des textes parlant du tatouage dans les divers corpus du bouddhisme, j'avoue n'en avoir aucune idée.
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
Il n'y a à ma connaissance, pas de règles précises au niveau spirituel en général, et pour ma part je suis pour "la liberté de chacun de gerer son esprit et corps" comme il le souhaite, tant qu'il ne nuit pas aux autres;
Mais u niveau "bouddhisme officiel", on peut voir que le corps et l'attachement au corps (éphémère, imparfait, souffrance et non-soi par nature), c'est considéré comme un obstacle pour se liberer, se détacher, et s'en désidentifier aussi;
Un des préceptes (qui fait parti des 8 préceptes) donc pas toujours pour les laics, conseille quand même d'éviter tout ce qui est du "culte des apparences", etc;
(source explicative: Dhammadana (A7- sami !))
pas loin du bouddhisme, les Sannyasins, sadhus, yogis de l'inde, se peignent pour certains le corps, le visage ou front régulièrement (tilak, ocre, peinture à base bois de santal, ou de cendres des buchers funéraires etc), parfois pour "ressembler à Shiva" ou à leur "avatar" ou dieu qu'ils prient, ou pour au contraire se détacher du monde (cas des cendres des morts sur le corps) ou pour augmenter leur pouvoirs spirituels;
Beaucoup d'ethnies plus "anciennes", utilisaient le tatouage, par tradition, ou dans leur pratique spirituelle ou guerrière (les polynésiens, les amérindiens avant le combat, ou pour ressembler aux animaux de la foret, ou se rendre invisibles et se fondre dans la nature, pour se donner du courage etc)
Les Mentawais (îles d'indonésie) , spiritualité plutot animiste/chamaniste/naturelle à la base, utilisent aussi les tatouages traditionnels, car à l'inverse du bouddhisme ou renoncement, eux considèrent que pour que "l'âme se développe et s'élève" dans cette vie, dans ce corps de matière, il faut d'abord qu'elle s'y plaise, et donc qu'elle trouve le corps physique esthétique et pas repoussant, pour avoir envie d'y rester, et que l'esprit et le corps soient en harmonie;
Mais u niveau "bouddhisme officiel", on peut voir que le corps et l'attachement au corps (éphémère, imparfait, souffrance et non-soi par nature), c'est considéré comme un obstacle pour se liberer, se détacher, et s'en désidentifier aussi;
Un des préceptes (qui fait parti des 8 préceptes) donc pas toujours pour les laics, conseille quand même d'éviter tout ce qui est du "culte des apparences", etc;
(source explicative: Dhammadana (A7- sami !))
A mon avis, ça dépends aussi beaucoup des traditions ou spiritualités du monde,7e précepte : « nacca gīta vādita visukadassanā mālā gandha vilepana dhārana mandana vibhūsanaṭṭhānā veramaṇi sikkhāpadaṃ samādhiyāmi. »
« Je m’abstiendrai de musique, de chant, de danse, de fleurs, bijoux et autres parures. »
C’est-à-dire : « Je n’écouterai pas de musique, je n’irai pas voir de spectacle, je ne regarderai pas de film, pas de distraction, pas de magazines de mode, de jeux, etc. Je ne me parfumerai pas, je n’arrangerai pas mon corps dans un but esthétique (maquillage, vêtements de mode, coiffure sophistiquée, bijoux, etc.) J’éviterai même de me vêtir de façon voyante. » Pour des raisons de santé, les produits de soin de la peau sont autorisés.
pas loin du bouddhisme, les Sannyasins, sadhus, yogis de l'inde, se peignent pour certains le corps, le visage ou front régulièrement (tilak, ocre, peinture à base bois de santal, ou de cendres des buchers funéraires etc), parfois pour "ressembler à Shiva" ou à leur "avatar" ou dieu qu'ils prient, ou pour au contraire se détacher du monde (cas des cendres des morts sur le corps) ou pour augmenter leur pouvoirs spirituels;
Beaucoup d'ethnies plus "anciennes", utilisaient le tatouage, par tradition, ou dans leur pratique spirituelle ou guerrière (les polynésiens, les amérindiens avant le combat, ou pour ressembler aux animaux de la foret, ou se rendre invisibles et se fondre dans la nature, pour se donner du courage etc)
Les Mentawais (îles d'indonésie) , spiritualité plutot animiste/chamaniste/naturelle à la base, utilisent aussi les tatouages traditionnels, car à l'inverse du bouddhisme ou renoncement, eux considèrent que pour que "l'âme se développe et s'élève" dans cette vie, dans ce corps de matière, il faut d'abord qu'elle s'y plaise, et donc qu'elle trouve le corps physique esthétique et pas repoussant, pour avoir envie d'y rester, et que l'esprit et le corps soient en harmonie;