Les arbres ne tombent pas pour que nous les entendions.Jean a écrit :Dans le Zen, il y a ce koan :
"Quel est le son d'un arbre qui tombe dans la forêt et que personne n'entends".
Qui est personne?
Les arbres ne tombent pas pour que nous les entendions.Jean a écrit :Dans le Zen, il y a ce koan :
"Quel est le son d'un arbre qui tombe dans la forêt et que personne n'entends".
Si ce "soleil" dépendrait d'aucune cause pour être expérimenter, pourquoi mes voisins alcoolique n'appréhendent pas ce "soleil", si comme tu dis: le "soleil" ne dépend de rien, alors pourquoi mes voisins n'en font pas l'expérience. Leur conscience ne l'appréhendent pas, car ce "soleil" dépend de l'abandon pour être appréhender. Et a propos de la joie: Au troisième Jhana la joie a cesser et au quatrième le bonheur a cessé. Si la joie et le bonheur dépendrait de rien alors il cesserait jamais, le "soleil" est "produite" car il y a "une conscience" qui appréhendent la vacuité, sans cette conscien qui appréhendent pas la vacuité, il y a pas la présence de ce "soleil", en espérant qu'on parle de la même chose :-/Ce soleil, cet état de conscience, qui est donc derrière l'attitude mentale, l'émotion, l'imagination, la pensée est aussi immatériel qu'une flamme ou qu'un arc en ciel et contrairement à la flamme ou à l'arc en ciel, il ne dépends d'aucune cause.
Le soleil ne dépends de rien, c'est la perception du "soleil" qui dépends de l'abandon des "nuages" (l'ego et ses obscurations)ce "soleil" dépend de l'abandon pour être appréhender.
Les caractéristiques de la conscienceb, de l'esprit le plus subtil sont je crois d'aprés les tantras : La capacité d'appréhender, (de connaitre) et ses qualités sont vacuité (l'espace),luminosité (le soleil), la félicité (la joie).il y a "une conscience" qui appréhendent la vacuité, sans cette conscien qui appréhendent pas la vacuité, il y a pas la présence de ce "soleil", en espérant qu'on parle de la même chose :-/
Tu en dis une, j'en dis dix, mais ne pas s'en faire, nous survivrons!J'espère ne pas dire des anerie
Ce que tu appel ''soleil'' ce nomme un ''nimita'' si je me trompe pas. Le ''nimita'' est le reflèt de la conscience ''citta [faculté de connaitre]'', comme un reflèt de miroir, le nimita prend des forme différente selon l'individu, ce soleil peut très bien avoir l'apparence du ''Christ'' ou d'une ''diété'' ou d'une divinité quelconque, le nimita n'a pas de forme ''originel ou absolu'', le Buddha demande d'aller plus loin, si l'on parle bien de la même chose ??Jean a écrit :Michel a écrit
Le soleil ne dépends de rien, c'est la perception du "soleil" qui dépends de l'abandon des "nuages" (l'ego et ses obscurations)ce "soleil" dépend de l'abandon pour être appréhender.
Les caractéristiques de la conscienceb, de l'esprit le plus subtil sont je crois d'aprés les tantras : La capacité d'appréhender, (de connaitre) et ses qualités sont vacuité (l'espace),luminosité (le soleil), la félicité (la joie).il y a "une conscience" qui appréhendent la vacuité, sans cette conscien qui appréhendent pas la vacuité, il y a pas la présence de ce "soleil", en espérant qu'on parle de la même chose :-/
Tu en dis une, j'en dis dix, mais ne pas s'en faire, nous survivrons!J'espère ne pas dire des anerie
Il n'est pas question de nommer ''intellectuellement'' une chose, c'est beaucoup plus subtile que cela... Si tu prend le temps de regarder tes yeux devant le miroir, ce que tu vois, n'est pas l'oeil lui-même, car se qui est vue, c'est uniquement, la facon qu'a ton oeil de percevoir tes yeux. Ce qui lui donne cette apparence c'est une ''interprétation'' du corps organique. Il en est ainsi pour le soleil, ce que nous voyons n'est pas le soleil en lui-même, mais le ''soleil'' que la conscience apprénde, est le ''visuelle'' de l'oeil, ce que nous voyons, c'est la subjectivité qu'est ce corps et jamais un univers extérieur sans appui sur la vision relative des sens. Donc pour que cette vue subjective ''le corps'' existe, elle doit dépendre d'une désignation pour être vécu comme ''existant''. Si l'oeil est défectueux, comme un aveugle par exemple, étant coupé de ce sens, la conscience visuelle n'appréhende plus la subjectivité visuelle, qu'est ce corps. Il est bien important de comprendre que l'on n'est pas en contact avec un extérieur, mais les objet des cinq sens ne sont que subjectivité, qu'est ce corps, que l'on crois exister ''solidement'' a l'extérieur, qui reviens a dire que l'on crois que la conscience appréhende un ''univers'' a partir du corps qui est dedans, quand en fait le corps n'est pas dans un univers, le corps est subjectivité que l'on appellera faussement ''vivre dans l'univers'' en s'identifiant être le corps ''subjectif'' et les objets comme étant pas le moi ''objectif''. La forme est la subjectivité et cette subjectivité c'est le corps. Il est dure a comprendre que le corps ''subjectif'' ne regarde pas un univers ''objectif'', mais que ce que l'on appel univers, c'est la vision du corps organique.Florent a écrit :chakyam pose la question:
Le monde existe t-il en dehors de sa propre désignation par quelqu'un ? Ou indépendamment de toute désignation ?
Je lui répond oui le monde existe en dehors de toute désignation:
exemple: Que je nomme ou non le soleil (on aurais d'ailleurs pu l'appeler autrement) il existe indépendamment de son appellation. Le soleil ( the sun) que je lui donne un nom ou pas continuera de nous réchauffer et de nous faire bénéficier de sa lumière etc etc.
conclusion
Le soleil existe en dehors de toute désignation et ce n'est pas pas parce que je ne lui donnerais aucun nom qu'il n'existerais plus, il gardera les caractéristiques qui lui sont propres.