Sondage: avez-vous une pratique essentielle ?

Avez-vous une pratique essentielle ?

Le sondage est terminé depuis le 23 septembre 2012, 16:07

 
Nombre total de votes : 0
longchen2

eveil_333 Cette question est décidément la bonne, enfin pour moi, dans la mesure où elle me permet d’avancer, sinon ce serait juste quelque chose de théorique en plus.

Par contre peut être pourrait-on élargir cela à quelques pratiques, dans la mesure où cela n’en implique pas beaucoup.
J’ai entendu des enseignants différents dire que c’était à soi-même de décider de cette question (donc quoi pratiquer) et aussi éventuellement de s’en référer à un maître s’il avait une clairvoyance particulière sur cette question, mais la phrase était au conditionnel si ma mémoire est bonne, donc ce n’est pas certain.

Toutefois, les enseignants indiquent clairement quelles pratiques ils encouragent, ou bien quel type d’enseignements.
J’ai aussi entendu que tous les enseignements (toutes les pratiques) étaient interconnectés, donc d’éviter les prises de tête la dessus ; également que la pratique à choisir était celle que l’on pouvait pratiquer dans son quotidien intensivement.
On pourrait peut être placer ce terme d’intensif entre guillemets mais en fait non :mrgreen: , enfin pas dans les enseignements traditionnels, et 1 heure ou 2 heures de méditation quotidienne cela ne correspond pas à une pratique intensive…hé oui!…

En fait je crois que pour un laïc qui ne vit pas dans un monastère et qui ne parle pas le tibétain (pour des pratiques qui ne se font qu’en tibétain), il vaut mieux aller vers des enseignements adaptés que l’on pourra pratiquer dans sa langue et installer dans son quotidien, enfin c’est mon avis.
FleurDeLotus
ted

longchen2 a écrit :En fait je crois que pour un laïc qui ne vit pas dans un monastère et qui ne parle pas le tibétain (pour des pratiques qui ne se font qu’en tibétain), il vaut mieux aller vers des enseignements adaptés que l’on pourra pratiquer dans sa langue et installer dans son quotidien, enfin c’est mon avis.
FleurDeLotus
Et si les monastères étaient adaptés uniquement aux personnes qui ont besoin d'un monastère ? :cool:
Par exemple, ya des gens qui ont besoin de mettre un réveil le matin. diffcilereveil Et d'autres qui se lèvent tous seuls, comme ça. coucou_333

Mon sentiment est que le monastère est indispensable pour préserver et transmettre la tradition. Ce sont des gardiens du Dharma.
Mais ce n'est pas indispensable pour s'éveiller... enfin, j'espère...

Est-ce que tu veux relancer le sondage ?
Sais pas trop comment faire, mais en tripatouillant dans les menus, je peux trouver quelque chose...
:oops:
ted

longchen2 a écrit :Toutefois, les enseignants indiquent clairement quelles pratiques ils encouragent, ou bien quel type d’enseignements.
J’ai aussi entendu que tous les enseignements (toutes les pratiques) étaient interconnectés, donc d’éviter les prises de tête la dessus ; également que la pratique à choisir était celle que l’on pouvait pratiquer dans son quotidien intensivement.
On pourrait peut être placer ce terme d’intensif entre guillemets mais en fait non :mrgreen: , enfin pas dans les enseignements traditionnels, et 1 heure ou 2 heures de méditation quotidienne cela ne correspond pas à une pratique intensive…hé oui!…
La pratique essentielle est sans doute celle qui creuse le plus profond. Qui brûle le plus de karma. Ca doit dépendre des noeuds de chacun. C'est pour ça que l'enseignant, le guide spirituel, le maître, joue un grand rôle. Il agit comme un médecin qui prescrit le bon traitement.
longchen2

ted a écrit :Est-ce que tu veux relancer le sondage ?
S’agissant du sondage, pour moi non ; je ne savais pas trop où écrire mon précédent post et ce topic là m’est revenu en mémoire.
ted a écrit :Mon sentiment est que le monastère est indispensable pour préserver et transmettre la tradition. Ce sont des gardiens du Dharma.
Mais ce n'est pas indispensable pour s'éveiller... enfin, j'espère...
Je suis d’accord que le monastère est un bon endroit pour préserver et transmettre la Tradition. La question qui pourrait suivre serait (éventuellement): est-ce que cette Tradition préservée et transmise dans les monastères est faite pour des laïcs ?
Je pense que non, ou pas vraiment, surtout si les enseignants sont des moines.
Sinon il pourrait s’agir de faire de son mieux, mais faire de son mieux quand l’idéal pris en exemple est la pratique intensive d’un moine c’est se mettre sacrément la pression, et sans doute pour rien à moins qu’on envisage le monastère comme l’étape suivante, ce qui n’est pas du tout mon cas.
FleurDeLotus
ted

longchen2 a écrit : Sinon il pourrait s’agir de faire de son mieux, mais faire de son mieux quand l’idéal pris en exemple est la pratique intensive d’un moine c’est se mettre sacrément la pression, et sans doute pour rien à moins qu’on envisage le monastère comme l’étape suivante, ce qui n’est pas du tout mon cas.
Dharmadhatu disait l'autre jour que les moines éloignaient le plus grand nombre de désirs afin déviter que la soif, le désir obsessionnel, ne se manifeste à travers l'un d'entre eux.
Dharmadhatu a écrit : Les moines ont d'innombrables voeux pour leur simplifier la vie: ayant moins d'occasion d'avoir du désir, ils n'ont pas à gérer la soif éventuelle qu'il peut susciter et ont ainsi plus de temps pour pratiquer.
Mais il a rajouté :
Dharmadhatu a écrit : Pour les moines du Mahayana, et surtout ceux du Vajrayana, le postulat est différent car il y a des méthodes supplémentaires offertes par le Bouddha pour gérer la soif éventuelle suscitée par le désir, comme le rappelait Longchen.
Un laïc est exposé à de multiples désirs. Donc, il a plus de chance de subir la soif, l'avidité.
Mais en même temps, s'il surmonte l'épreuve, il avance 10 fois plus vite qu'un moine ! ba11
Pratiquement, il chute 10 fois plus vite qu'un moine, c'est clair... :mrgreen:

http://sourcevoyance.com/avec-son-coeur ... #more-2507
Jean

Je crois que c'est difficile de débattre sur ce qui est mieux : Vie laïque ou vie de moine, on pourrait ajouter : vie de yogi retraitant.

Affinités, capacités, karma, jouent un grand rôle.

Il y a des exemples contradictoires.

Si on a le choix, l'important est d'être à l'aise dans son choix, et si on a pas le choix, l'important est de faire avec.

D'autre part, je pense qu'il y a de nombreuses personnes ni moines, ni yogi retraitants, des sortes de "Heros du quotidien" qui ont atteint de grandes réalisations. Mais ils n'ont pas enseigné, ni écrit de livres. Ils ont laissé aucune trace.

Dans le Tantrisme, il est fait mention de Dakas et de Dakinis qui vivent incognitos parmi les humains.
Avatar de l’utilisateur
jules
Messages : 3228
Inscription : 15 février 2009, 19:14

Jean :
Dans le Tantrisme, il est fait mention de Dakas et de Dakinis qui vivent incognitos parmi les humains.
Ha, des créatures célestes ?

Le problème peut-être c'est que lorsqu'on les rencontre, c'est tellement furtif, et puis on se dit "bah bah bah" n'importe quoi, enfin la raison dit cela je pense... :cry:
Avatar de l’utilisateur
Dharmadhatu
Messages : 3690
Inscription : 02 juillet 2008, 18:07

jap_8 On peut au cours d'une existence rencontrer aussi plusieurs phases correspondant tantôt à un monastère, tantôt à une vie de laïc socialement actif, tantôt à celle d'un yogi en retraite, puis rebelote... ou pas.

Là où j'habite, il y a des enseignements donnés par des Lamas, moines et laïcs, et des cours donnés par un laïc. On ne sent pas trop la différence parce que les problèmes que les laïques rencontrent sont avant tout des problèmes humains et les moines sont des humains (ou des Dakas parfois, pourquoi pas ?).

Si différence il y a, d'un cheminement à l'autre, ou d'une phase de cheminement à l'autre, elle existe autant entre moines qu'entre laïcs: ici on a des moines qui sont souvent solitaires et d'autres qui s'impliquent dans le cursus proposé par le Centre; des laïcs pratiquants réguliers et des laïcs qui viennent faire une pause-retraite quand leur emploi du temps le leur permet.

Chacun fait son truc a son rythme, c'est cool.

FleurDeLotus
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate

Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.

Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
Répondre