La voie Bouddhiste joyeuse ou sérieuse?

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Dharmadhatu
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Sourire a écrit :Vous avez remarqué, que le sourire de la Joconde et celui du Bouddha ont tous les deux ce même petit quelque chose de bizarre, cet intermédiaire fragile entre la joie et le sérieux ?

Je suis HS... Je :arrow:
:D Au contraire, tu es bien dans le sujet, Sourire.

Tiens ?... sourire...

FleurDeLotus
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate

Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.

Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
Sourire

A mes débuts dans le bouddhisme j'ai lu un livre où j'ai trouvé la phrase "nous sommes tous à la recherche d'un sourire"
J'ai fait le rapprochement (même si ça n'était pas vraiment le sens de la phrase) avec ce sourire qui monte de l'intérieur pendant la méditation...
Et j'ai gardé ces deux idées très liées entre elles, comme tressées.
Mon pseudo vient de là.
Et pis, c'était un pseudo sympathique de toutes façons... Mais y'a des jours, j'avoue, je le trouve lourd à porter...
Evidemment, maintenant, tout ça est très loin... Mais en même temps, c'est très près, puisque je me le suis assimilé.



La Joconde et le Bouddha ont des sourires calmes, tranquilles, apaisants. Ils sont sans joie excessive, donc sans passion, et pourtant ils respirent de bien-être... Ils sont en équilibre, quelque part...
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Dharmadhatu
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Sourire a écrit :A mes débuts dans le bouddhisme j'ai lu un livre où j'ai trouvé la phrase "nous sommes tous à la recherche d'un sourire"
J'ai fait le rapprochement (même si ça n'était pas vraiment le sens de la phrase) avec ce sourire qui monte de l'intérieur pendant la méditation...
Et j'ai gardé ces deux idées très liées entre elles, comme tressées.
Mon pseudo vient de là.
Et pis, c'était un pseudo sympathique de toutes façons... Mais y'a des jours, j'avoue, je le trouve lourd à porter...
Evidemment, maintenant, tout ça est très loin... Mais en même temps, c'est très près, puisque je me le suis assimilé.



La Joconde et le Bouddha ont des sourires calmes, tranquilles, apaisants. Ils sont sans joie excessive, donc sans passion, et pourtant ils respirent de bien-être... Ils sont en équilibre, quelque part...
anjalimetta

FleurDeLotus
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Il n'est rien qui ne soit vide.

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FA

Dharmadhatu a écrit ::D La joie (mudita) est fondamentale dans toute pratique bouddhiste finalement: http://en.wikipedia.org/wiki/Mudita
FleurDeLotus
Les émotions telles que la joie, la peine, etc sont impermanentes. On ne fabrique pas de la joie, par conséquent dire que la joie est fondamentale dans la pratique me semble dénué de fondement. La pratique est la pratique, elle n'est ni joyeuse, ni triste.

jap_8
Fa
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Dharmadhatu
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FA a écrit :
Dharmadhatu a écrit ::D La joie (mudita) est fondamentale dans toute pratique bouddhiste finalement: http://en.wikipedia.org/wiki/Mudita
FleurDeLotus
Les émotions telles que la joie, la peine, etc sont impermanentes. On ne fabrique pas de la joie, par conséquent dire que la joie est fondamentale dans la pratique me semble dénué de fondement. La pratique est la pratique, elle n'est ni joyeuse, ni triste.

jap_8
Fa
:D C'est pourtant un fait que mudita fait depuis toujours partie des enseignements à méditer. Si sous prétexte qu'un facteur mental est impermanent nous devrions nous passer de le cultiver, alors je ne vois pas l'intérêt d'entrer dans la voie bouddhiste qui permet d'éliminer les facteurs mentaux perturbateurs et de cultiver à leur summum les facteurs mentaux vertueux.

Il nous faudrait nous dispenser de méditer la compassion (karuna) ou encore la bienveillance (metta/maitri) et nous ne pratiquerions qu'une forme neutre d'équanimité, l'état inerte d'une bûche.

Pourquoi entrer alors dans la Voie mahayaniste si c'est sans compassion ni esprit d'Eveil altruiste ?

Pourquoi même pratiquer puisque la pratique est un phénomène impermanent ?

FleurDeLotus
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