FA a écrit :
Les émotions telles que la joie, la peine, etc sont impermanentes. On ne fabrique pas de la joie, par conséquent dire que la joie est fondamentale dans la pratique me semble dénué de fondement. La pratique est la pratique, elle n'est ni joyeuse, ni triste.
Fa
C'est pourtant un fait que
mudita fait depuis toujours partie des enseignements à méditer. Si sous prétexte qu'un facteur mental est impermanent nous devrions nous passer de le cultiver, alors je ne vois pas l'intérêt d'entrer dans la voie bouddhiste qui permet d'éliminer les facteurs mentaux perturbateurs et de cultiver à leur summum les facteurs mentaux vertueux.
Il nous faudrait nous dispenser de méditer la compassion (karuna) ou encore la bienveillance (metta/maitri) et nous ne pratiquerions qu'une forme neutre d'équanimité, l'état inerte d'une bûche.
Pourquoi entrer alors dans la Voie mahayaniste si c'est sans compassion ni esprit d'Eveil altruiste ?
Pourquoi même pratiquer puisque la pratique est un phénomène impermanent ?