un martinet à clou <<metta>>tompouce a écrit : Le plus difficile c’est cette sensation de manque surtout le soir après le travail lorsque l’on rentre chez soi pour chercher un peu de réconfort, décompressé. Y’a un manque flagrant, c’est pas la faim ni les grouic et les groaaac ! de l’estomac (surtout au début) c’est le plaisir de la bouche hummm le petit bout de pain tout frais avec du beurre. Je me suis vu en rentrant chez moi prendre un bout de pain, le mettre à la bouche, le mastiqué et le recracher dans l’évier, après je me suis flageoler avec mon martinet à clous pour expier ma faute.
Non, là je ne vois pas mon jeûn comme ça, mais simplement comme un nettoyage naturel de pollutions à faire de temps en temps et une méditation sur les sensations de mon corps. Pas plus que ça.
Ce que tu évoque est vraiment excessif, je ne veux pas me mortifier ou expier, faire pénitence comme ça. Je pense qu'il y a d'autres façons de reconnaître ses fautes, ses tendances et de les regretter. Et d'ailleurs même cela est assez naturel, car quand on regrette vraiment, on pleure beaucoup et on demande pardon aux autres.
De plus, si cela permet une connaissance, écoute de son corps, je doute "qu'expier" permette de le maîtriser, tout au plus de le contrôler, rien de profondément stable comme une maîtrise véritable du corps et de l'esprit unifiés.
Bref, cela me fait de la peine de savoir que des personnes s'infligent de telles souffrances.
Dans le zen, on parle de pur et d'impur... dans le bouddhisme d'agréable et de désagréable...
<<metta>>