J'amorce ce sujet en lien avec les sutta du Tipitaka d'ou la "vision canonique" (et ne souhaitant pas aborder dans cette section une analyse basée uniquement sur le vécu). Je ne cherche pas à imposer quelque vues ni de dogme, qu'elle soit mahayaniste, theravadine, orthodoxe ou moderne. Faut il rappeler que le texte et l'analyse n'est pas de moi, je ne fais qu'argumenter dans le sens de ma compréhension. Je partage tout à fait ton analyse des suttas, cela en fait sa richesse.ted a écrit : On dirait que tu essaies de présenter la vision "canonique" comme une sorte de dogme. :On sait que les suttas décrivent, bien souvent, des réponses personnalisées faites par le Bouddha aux personnes à qui il s'adressait, en tenant compte de leur situation, de leur parcours, etc... A untel, il conseillera de prendre la robe de moine, en lui disant qu'il n'y a rien de mieux que la vie sainte. Mais à tel autre, il rappellera ses responsabilités de fils de famille et l'enverra prendre soin des siens.
Je vais essayer de trouver des sources contradictoire, il me semblait avoir lu une analyse allant dans le sens contraire de celle proposé ici.
Pour moi il s'agit bien de suicide (les cas relatent de d'Arahants qui se tranchent la gorge avec un couteau)ted a écrit : Mais de là à parler de "suicide", le terme me semble impropre.
Suicide (du latin suicidium, des mots sui : « soi » et caedere « tuer ») est l’acte délibéré de mettre fin à sa propre vie
Le suicide n'est pas systématiquement un acte de dégout, de désespoir. Il est décrit à priori (dans un contexte précis) comme un acte sage.