Tu ne me mets pas mal à l'aise, mais je ne vois pas d'intérêt à des développements très personnels à cet égard. Ma propre expérience spirituelle n'est pas quelque chose de passionnant en soi.ted a écrit :Sans vouloir te mettre mal à l'aise, j'aimerais bien connaître ce que tu ressens au fond de toi quand tu évoques la conscience et l'esprit. Il y a des choses assez inattendues qui pourraient remonter. Tu nous avait dit que ton actuelle religion influait encore beaucoup sur tes ressentis.
Disons que je suis sans doute, dans cette réticence à parler de moi, imprégnée d'un enseignement important du judaïsme, où l'on apprend que le fondement indispensable de la pratique religieuse est que any devienne ayn : c'est de l'hébreu, et ça signifie qu'il faut que "je" devienne "il n'y a pas" : il faut s'effacer, ou s'oublier soi-même. Tant qu'on n'y est pas parvenu, on ne pratique rien du tout à part le narcissisme. Et comme je n'y suis pas parvenue...
Voilà, j'espère avoir un peu satisfait ta curiosité, tout en répondant par la négative à ta requête.
Ce qu'il y a d'effarant dans cette philosophie, c'est qu'il est impossible d'aller plus loin, sinon on vire à l'absolutisme ou au nihilisme.
Au risque de me répéter, ce n'est pas mon propos, Boudiiii. On sait tous, ici, qu'une perception directe valide est le but final, contrairement à une perception inférentielle valide.
