Aspiration à aider toius les être c'est aussi la manifestation de la nature de bouddha qui veut se libérer du carcan de tous les petits projets et ambitions de l'ego.
pour la bodhicitta relative, sa base et un coeur détendu, paisible et bienveillant
Il est donc possible de travailler déjà sur cela.
Sinon on peut dans la méditation accèder à l'état le plus conscient possible et de là penser une personne que l'on aime. Ressentir cet état d'amour et l'élargir en pensant "Puissent tous les êtres être heureux"
A partir de cet état si on pense à la souffrance qui existe dans ce monde, la compassion surgit spontanémént.
C'est le moment ou jamais d'être conscient de sa vacuité, ce qui permet d'expérimenter la Bodhicitta non-relative.
Sonon la pratique de Tong len , des mantras au coeur amènent aussi à l'expérience de l'amour et de la compassion.
Il y a plein de moyens, ou de chemins pour développer la compassion mais la base est toujours : "Coeur détendu, ouvert, paisible, bienveillant".
et c'est aussi la base pour accéder à l'esprit le plus subtil qui est aussi Rigpa.
Comment développer la bodhichitta ?
Merci pour vos commentaires et extraits de texte ; je les avais lu hier soir et je les ai relu ce matin.
Il s’agirait davantage de se connecter à cette dimension déjà là en nous-mêmes plutôt que de la développer selon ce que je comprends.
Ou également de purifier ce qui obscurci cet état et nous empêche de le rayonner spontanément en quelque sorte.
J’aime beaucoup l’image du guerrier avec sa détermination inébranlable, qui dût-il en mourir reprendra encore et encore son ouvrage sans relâche.
Par rapport à cette question de pratiquer pour amener à l’Éveil tous les êtres sensibles (dont soi-même), il me semble que l’essentiel est que cela soit vraiment ressenti, pas juste comme un truc où l’on réciterait sa prière sans vraiment s’y relier, de façon un peu machinale.
Dans mon école (la lignée préhistorique ) ils disent que dans toutes ces prières le point important est de rester très concentré (donc rien de machinal, c’est ce que je comprends).
Mais si les obscurations sont trop puissantes et ne permettent pas de se relier à cette dimension de la bodhicitta absolue, qu’on ne l’atteint pas, on commence par la bodhicitta relative alors, à travers la bienveillance ?
Dommage Onmyway ne peut pas nous donner son avis, cela aurait été intéressant ici, mais lorsqu'il reviendra de la Nature peut être des esprits de la forêt l'auront directement instruit et il pourra partager avec nous son savoir directement acquis.
J'ai pensé à une image de Gigi aussi, un Bouddha avec le cœur qui bat. love2
Je vais essayer de trouver un moment aujourd’hui pour relire ce que dit sa Sainteté dans La grande paix de l'esprit, j’ai le livre.
@Ted: oui tu as raison, je me suis trompé. J’ai effectivement le souvenir qu’il s’agit d’aimer les autres comme soi-même dans le christianisme. Je n’ai pas reçu d’éducation religieuse particulière en ce qui me concerne, mais il y a cette idée de sacrifice un peu omniprésente que j’ai dû transposer ici.ted a écrit :Ayant reçu une éducation chrétienne assez costaud, je précise que la formule consacrée est : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même".(...)
Il s’agirait davantage de se connecter à cette dimension déjà là en nous-mêmes plutôt que de la développer selon ce que je comprends.
Ou également de purifier ce qui obscurci cet état et nous empêche de le rayonner spontanément en quelque sorte.
J’aime beaucoup l’image du guerrier avec sa détermination inébranlable, qui dût-il en mourir reprendra encore et encore son ouvrage sans relâche.
Par rapport à cette question de pratiquer pour amener à l’Éveil tous les êtres sensibles (dont soi-même), il me semble que l’essentiel est que cela soit vraiment ressenti, pas juste comme un truc où l’on réciterait sa prière sans vraiment s’y relier, de façon un peu machinale.
Dans mon école (la lignée préhistorique ) ils disent que dans toutes ces prières le point important est de rester très concentré (donc rien de machinal, c’est ce que je comprends).
Mais si les obscurations sont trop puissantes et ne permettent pas de se relier à cette dimension de la bodhicitta absolue, qu’on ne l’atteint pas, on commence par la bodhicitta relative alors, à travers la bienveillance ?
Dommage Onmyway ne peut pas nous donner son avis, cela aurait été intéressant ici, mais lorsqu'il reviendra de la Nature peut être des esprits de la forêt l'auront directement instruit et il pourra partager avec nous son savoir directement acquis.
J'ai pensé à une image de Gigi aussi, un Bouddha avec le cœur qui bat. love2
Je vais essayer de trouver un moment aujourd’hui pour relire ce que dit sa Sainteté dans La grande paix de l'esprit, j’ai le livre.
C'est pareil dans le Chan.longchen2 a écrit :Dans mon école (la lignée préhistorique ) ils disent que dans toutes ces prières le point important est de rester très concentré (donc rien de machinal, c’est ce que je comprends).
C'est une possibilité, et je pense que ça dépend des cas, (c'est pour cela, entre autres, que suivre l'enseignement d'un maître particulier vaut le coup). Dans le bouddhisme chinois, il y a des maîtres qui enseignent dans ce sens : Xu Yun le faisait par exemple, il recommandait à ses disciples de toujours commencer par des pratiques d'éthique très simples, relevant de la bienveillance ordinaire, au ras des pâquerettes. Mais ce n'est pas une généralité, d'autres maîtres ont enseigné différemment.longchen2 a écrit :Mais si les obscurations sont trop puissantes et ne permettent pas de se relier à cette dimension de la bodhicitta absolue, qu’on ne l’atteint pas, on commence par la bodhicitta relative alors, à travers la bienveillance ?
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
longchen2 a écrit:
Il y a la grande Bodhicitta, la moyenne, la petite, la toute petite, la minuscule, la microscopique. Il y a la bodhicitta alternative comme le courant, un coup elle est là, un coup elle est pas là
Il me semble qu'il vaut mieux être conscient du moment ou on expérimente un petit moment de microscopique Bodhicitta alternative que de chercher à expérimenter la grande bodhicitta dont on parle dans les livres. peut être même c'est un chemin plus rapide vers l'expérience de la grande Bodhicitta. On est dans la vie, on est dans son coeur.
Il y a "Quel temps fait-il dans mon esprit", une variante pourrait être "Quel temps fait-il dans mon coeur (plus précisément)?"
Boutade (J'aime aussi les humains)
je préfère la compagnie de mon chien pour ce qu'il me fait ressentir à l'encyclopédie complète sur la Bodhicitta.
Je crois que si on fait de la Bodhicitta un truc super, spécial, c'est le meilleur moyen de passer à coté.
Il y a de longues prières magnifiques mais elles sont longues et soit on peut être par moment à coté de la plaque ou les réciter machinalement.
Les 4 pensées infinies prennent 2 minutes à réciter et à ressentir et sont l'essence de toute prière concernant la Bodhicitta. Une chose n'est pas forcément efficace parce qu'elle est compliquée.
On peut se programmer
Faire du ressenti du mantra l'équivalent du ressenti des 4 pensées infinies
Faire du ressenti de la syllabe germe (le HA ou le HOUNG) l'équivalent du ressenti du mantra
faire du ressenti silencieux l'équivalent du ressenti de la syllabe germe.
Le ressenti silencieux devient la Présence ou la Pleine Conscience.
"De rester concentré" ou de les ressentir, d'en ressentir l'aspiration, son aspect ouverture, sa sincérité? et de se concentrer ou s'y détendre ou de s'y reposer, ou d'y goûter et de savourer le moment? Si on y goute, si on savoure, on est concentré.Dans mon école (la lignée préhistorique ) ils disent que dans toutes ces prières le point important est de rester très concentré (donc rien de machinal, c’est ce que je comprends).
Il y a la grande Bodhicitta, la moyenne, la petite, la toute petite, la minuscule, la microscopique. Il y a la bodhicitta alternative comme le courant, un coup elle est là, un coup elle est pas là
Il me semble qu'il vaut mieux être conscient du moment ou on expérimente un petit moment de microscopique Bodhicitta alternative que de chercher à expérimenter la grande bodhicitta dont on parle dans les livres. peut être même c'est un chemin plus rapide vers l'expérience de la grande Bodhicitta. On est dans la vie, on est dans son coeur.
Il y a "Quel temps fait-il dans mon esprit", une variante pourrait être "Quel temps fait-il dans mon coeur (plus précisément)?"
Boutade (J'aime aussi les humains)
je préfère la compagnie de mon chien pour ce qu'il me fait ressentir à l'encyclopédie complète sur la Bodhicitta.
Je crois que si on fait de la Bodhicitta un truc super, spécial, c'est le meilleur moyen de passer à coté.
Il y a de longues prières magnifiques mais elles sont longues et soit on peut être par moment à coté de la plaque ou les réciter machinalement.
Les 4 pensées infinies prennent 2 minutes à réciter et à ressentir et sont l'essence de toute prière concernant la Bodhicitta. Une chose n'est pas forcément efficace parce qu'elle est compliquée.
On peut se programmer
Faire du ressenti du mantra l'équivalent du ressenti des 4 pensées infinies
Faire du ressenti de la syllabe germe (le HA ou le HOUNG) l'équivalent du ressenti du mantra
faire du ressenti silencieux l'équivalent du ressenti de la syllabe germe.
Le ressenti silencieux devient la Présence ou la Pleine Conscience.
Il était juste question de rester très concentré, mais s'agissant de la sincérité cela allait de soi que cela devait être là.Jean a écrit :(...)"De rester concentré" ou de les ressentir, d'en ressentir l'aspiration, son aspect ouverture, sa sincérité? (...)
Jean a écrit :(...)Il me semble qu'il vaut mieux être conscient du moment ou on expérimente un petit moment de microscopique Bodhicitta alternative que de chercher à expérimenter la grande bodhicitta dont on parle dans les livres. peut être même c'est un chemin plus rapide vers l'expérience de la grande Bodhicitta. On est dans la vie, on est dans son coeur.(...)
Une opinion sur bodhicitta.
L'attraction naturelle pour les enseignements, quelle que soit leur manière, c'est bodhicitta. Cette soif de réaliser sa vrai nature se retrouve dans cette attraction, dans l'attention accrue que certains enseignements suscitent chez les individus et dans la curiosité investigatrice que ces derniers placent spontanément en eux; les enseignements suiscitent la bodhicitta, et la bodhicitta se cherche dans les enseignements, en somme, c'est comme si la bodhicitta s'auto-générait dans ce mouvement. Je dirais donc qu'on devrait juger les enseignements selon leur aptitude à entretenir cette flamme. Et comme chaque individu est particulier, ce qui l'attirera et suscitera son intérêt le sera également. C'est pourquoi je pense que personne ne peut véritablement connaître la justesse d'un enseignement outre la considération au sujet de l'aptitude de celui-ci à motiver les personnes à cheminer avec détermination, et, puisque c'est toujours vers lui-même que l'individu chemine, tant que cette flamme brûle et quel que soit son carburant (forme de l'enseignement), la direction sera toujours la bonne.
Bien sûr, il y'a un bémol à cela et notamment les situations où il peut y avoir abus d'une personne, je veux parler de certaines sectes qui profitent de ce pouvoir d'attraction et qui savent en jouer pour obtenir ce qu'ils désirent : argent, complète soumission etc.
<<metta>>
L'attraction naturelle pour les enseignements, quelle que soit leur manière, c'est bodhicitta. Cette soif de réaliser sa vrai nature se retrouve dans cette attraction, dans l'attention accrue que certains enseignements suscitent chez les individus et dans la curiosité investigatrice que ces derniers placent spontanément en eux; les enseignements suiscitent la bodhicitta, et la bodhicitta se cherche dans les enseignements, en somme, c'est comme si la bodhicitta s'auto-générait dans ce mouvement. Je dirais donc qu'on devrait juger les enseignements selon leur aptitude à entretenir cette flamme. Et comme chaque individu est particulier, ce qui l'attirera et suscitera son intérêt le sera également. C'est pourquoi je pense que personne ne peut véritablement connaître la justesse d'un enseignement outre la considération au sujet de l'aptitude de celui-ci à motiver les personnes à cheminer avec détermination, et, puisque c'est toujours vers lui-même que l'individu chemine, tant que cette flamme brûle et quel que soit son carburant (forme de l'enseignement), la direction sera toujours la bonne.
Bien sûr, il y'a un bémol à cela et notamment les situations où il peut y avoir abus d'une personne, je veux parler de certaines sectes qui profitent de ce pouvoir d'attraction et qui savent en jouer pour obtenir ce qu'ils désirent : argent, complète soumission etc.
<<metta>>
En fait, je pense que c'est incontournable.Flocon a écrit :C'est pareil dans le Chan.longchen2 a écrit :Dans mon école (la lignée préhistorique ) ils disent que dans toutes ces prières le point important est de rester très concentré (donc rien de machinal, c’est ce que je comprends).
C'est une possibilité, et je pense que ça dépend des cas, (c'est pour cela, entre autres, que suivre l'enseignement d'un maître particulier vaut le coup). Dans le bouddhisme chinois, il y a des maîtres qui enseignent dans ce sens : Xu Yun le faisait par exemple, il recommandait à ses disciples de toujours commencer par des pratiques d'éthique très simples, relevant de la bienveillance ordinaire, au ras des pâquerettes. Mais ce n'est pas une généralité, d'autres maîtres ont enseigné différemment.longchen2 a écrit :Mais si les obscurations sont trop puissantes et ne permettent pas de se relier à cette dimension de la bodhicitta absolue, qu’on ne l’atteint pas, on commence par la bodhicitta relative alors, à travers la bienveillance ?
si d'autres maîtres enseignent différemment, cela est enseigné partout.
A mon avis, l'esprit d'éveil, s'exprime forcément à un moment ou l'autre, par la bienveillance.
Lausm a écrit
Dans Zazen par exemple, on parle beaucoup du Hara. A juste titre. Ce n'est pas mauvais (pas de risque de damnation éternelle) de jeter un coup d'oeil aussi au cadran "du temps qu'il fait dans le coeur" sans pour cela jouer du violon romantique.
C'est pour cela c'est positif de préparer le terrainEn fait, je pense que c'est incontournable.
si d'autres maîtres enseignent différemment, cela est enseigné partout.
A mon avis, l'esprit d'éveil, s'exprime forcément à un moment ou l'autre, par la bienveillance.
Dans Zazen par exemple, on parle beaucoup du Hara. A juste titre. Ce n'est pas mauvais (pas de risque de damnation éternelle) de jeter un coup d'oeil aussi au cadran "du temps qu'il fait dans le coeur" sans pour cela jouer du violon romantique.
Je suppose que Tonglèn (où l’on imagine que l’on prend sur soi les souffrances des êtres sensibles) doit permettre le développement/émergence de cette bodhicitta.
Je pensais à ce que tu avais dit un jour, Jean, à savoir que Tonglèn était aussi une pratique pour la mort (le Dalaï Lama l’a dit ??) ; de mon côté, s’agissant des instructions pour le moment juste avant la mort, il s’agit de faire émerger la bodhicitta, donc cela irait dans ce sens également.
Je pensais à ce que tu avais dit un jour, Jean, à savoir que Tonglèn était aussi une pratique pour la mort (le Dalaï Lama l’a dit ??) ; de mon côté, s’agissant des instructions pour le moment juste avant la mort, il s’agit de faire émerger la bodhicitta, donc cela irait dans ce sens également.
Tog Len est un des meilleurs outils pour le dévelopement de la Bodhicitta. Simple et naturel. Il est basé sur le même mécanisme psycho-physiologique que le soupir.
Lama Yéshé disait que c'était l'essence du Dharma
Plein de non Bouddhistes ( des aides soignants) l'ont adopté
Il est recommandé d'intégrer cette pratique à Mahamoudra.
Un pratiquant Tantrique peut l'intégrer à sa pratique.
le Dalai lama disait que c'était une forme de Powa
Quand rien ne marche, que l'on arrive pas à se sortir la tête de l'eau, Tong Len est l'ultime recours. C'est le "Rien qui marche" qui est le nuage noir.
le nuage noir peut être nos propres limites, nos propres défauts, l'expir blanc correspond à "entrer en amitie avec soi-même" de Pema Chödro ou à "materner l'enfant en soi" ou "être son meilleur ami" dont parlent TNH et TWR.
C'est le médicament ultime dans l'armoire à pharmacie des moyens habiles.
Mais inspirer blanc, expirer noir (purification) peuvent aussi jouer un rôle comme inspirer blanc, expirer blanc (dans la méditation sur la respiration par exemple). C'est aussi recommandé par le Dalai Lama.
Même si on ne s'en sert pas souvent, c'est bon d'avoir ces moyens habiles sous le coude et de connaître Tong len est rassurant. C'est une sorte de garantie que si on est confronté à la pire des situations, on a des chances de rester lucide.
"What else?" dirait Georges Clooney.
Lama Yéshé disait que c'était l'essence du Dharma
Plein de non Bouddhistes ( des aides soignants) l'ont adopté
Il est recommandé d'intégrer cette pratique à Mahamoudra.
Un pratiquant Tantrique peut l'intégrer à sa pratique.
le Dalai lama disait que c'était une forme de Powa
Quand rien ne marche, que l'on arrive pas à se sortir la tête de l'eau, Tong Len est l'ultime recours. C'est le "Rien qui marche" qui est le nuage noir.
le nuage noir peut être nos propres limites, nos propres défauts, l'expir blanc correspond à "entrer en amitie avec soi-même" de Pema Chödro ou à "materner l'enfant en soi" ou "être son meilleur ami" dont parlent TNH et TWR.
C'est le médicament ultime dans l'armoire à pharmacie des moyens habiles.
Mais inspirer blanc, expirer noir (purification) peuvent aussi jouer un rôle comme inspirer blanc, expirer blanc (dans la méditation sur la respiration par exemple). C'est aussi recommandé par le Dalai Lama.
Même si on ne s'en sert pas souvent, c'est bon d'avoir ces moyens habiles sous le coude et de connaître Tong len est rassurant. C'est une sorte de garantie que si on est confronté à la pire des situations, on a des chances de rester lucide.
"What else?" dirait Georges Clooney.