Etes-vous patient(e) ?

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Flocon
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Ah, mais personne n'a dit que c'était facile, que ce soit dans un cadre laïc ou dans un cadre monastique.

Sur ce point, nous sommes entièrement d'accord : toutes ces instructions sont très difficiles à appliquer (mais "difficile" ne signifie peut-être pas "impossible" -je crois que c'est à chacun de voir ce qu'il en est pour lui-même).
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.

Kong Tseu
ted

Dans un cadre monastique, ça m'a l'air plus fastoche...
Déjà, tu possèdes rien...
Ensuite, personne t'emmerde...
Enfin, tu es entouré de bons exemples...

La connerie qu'il faut affronter, c'est principalement celle qu'on amène...
Enfin, je dis ça, j'ai jamais été moine..
quoique... va savoir... :)
Jean

Sivananda Sarasvati se basant sur le Bouddhisme expliquait le karma ainsi:

-L'Etre humain sème une pensée, il récolte un acte
-Il sème un acte, il récolte une habitude
-Il sème une habitude, il récolte un caractère
-Il sème un caractère, il récolte la destinée qu'il mérite.

Quand on lit ou récite une prière, on sème des pensées qui deviendront des actes , etc.

Cela est valable pour les 4 infinis, Tong Len, etc
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Flocon
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Moi non plus, je ne connais pas la vie monastique de l'intérieur (j'ai visité des monastères bouddhistes et y ai même séjourné, mais cela n'a rien à voir avec le fait d'y vivre en tant que moine). Donc je n'ai pas d'idée particulière à son sujet, juste une grande ignorance. Il est possible que cette vie facilite les choses dans certains cas. Il faudrait faire l'expérience pour le savoir, mais de toute manière, ce serait toujours une expérience individuelle : donc il me paraît difficile de généraliser.

Sinon, je suis d'accord avec Jean sur la vertu des vœux et des prières : elle n'est pas à négliger dans le bouddhisme (ni dans aucune religion à ma connaissance), et vœux et prières sont accessibles aux laïcs autant qu'aux moines.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.

Kong Tseu
ted

Flocon a écrit : Il faudrait faire l'expérience pour le savoir, mais de toute manière, ce serait toujours une expérience individuelle : donc il me paraît difficile de généraliser.
On peut quand même affirmer sans trop de risques que les moines évoluent dans un environnement plus paisible que l'environnement mondain. D'ailleurs, ça me semble l'un des intérêts principaux, avérés et reconnus, de la vie monastique et des retraites : se mettre un peu à l'écart des perturbations du monde pour mieux pratiquer.
Je ne pense pas dire une bêtise en disant ça quand même... :D

La formule de Sarasvati est profondément juste...

Question : Est-ce qu'on peut se laisser calomnier ou laisser calomnier le Dharma ?
Est-ce que ça n'est pas un motif de rupture de certains voeux monastiques ?
A part ces quelques exceptions, on peut toujours laisser courir, c'est vrai...
Mais est-ce vraiment conforme à l'esprit d'éveil ? Je ne sais pas... Je me pose la question... :???:

Comme dit Katly :
Katly a écrit :Sans rendre la pareille à quelqu'un dont le comportement excessif nous agace, ou à "un jaloux qui nous maltraite,"on peut lui dire le mal qu'il fait, le lui faire voir, afin d'éveiller en lui le regret et de se transformer lui/elle-même.
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Flocon
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Oui, le bouddhisme considère la voie monastique comme plus favorable à la pratique. Mais le Bouddha a permis également la voie laïque, et il n'a pas conseillé à tout le monde de devenir moine : il devait avoir ses raisons. :)

Pour le reste, je ne pense pas que les textes bouddhistes fournissent "clef en main" des méthodes pour toutes les situations difficiles de la vie : ce ne sont pas des manuels de recettes. C'est à chacun de pratiquer à sa façon, selon ses possibilités.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
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Kong Tseu
longchen2

Je ne sais pas non plus comment les choses se passent dans un monastère. Il s’agit d’une communauté humaine, alors comme dans toute communauté humaine il peut y avoir des difficultés, peut être spécifiques aux monastères.

Par rapport aux Textes (ici sur la Patience) et à laïcs/non laïcs, je réfléchissais un peu:
En fait, dans l’ancien Tibet, et l’Asie en général je suppose, les hommes et les femmes du passé devaient j’imagine débuter les pratiques traditionnelles dans un cadre religieux, puis poursuivre dans ce cadre et seulement ensuite (éventuellement) retourner à la vie laïque.
Cette progression me paraît censé, mais c’est une supposition évidemment. Je pensais par exemple à l’ancien Kalou Rinpoché qui a énormément voyagé et enseigné vers la fin de sa vie du fait qu’il était devenu très populaire en occident, et donc était dans le monde, mais je crois bien qu’il avait passé la très grande partie de sa vie dans des ermitages solitaires, loin du monde.

Nous autres laïcs occidentaux, nous débutons des pratiques dans le cadre de la vie ordinaire/mondaine (avec ses exigences, qui peuvent entrer en conflit avec les préceptes bouddhistes je crois), mais c’est assez nouveau il me semble.
Qu’en pensez-vous ?
FleurDeLotus
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axiste
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Pour le reste, je ne pense pas que les textes bouddhistes fournissent "clef en main" des méthodes pour toutes les situations difficiles de la vie : ce ne sont pas des manuels de recettes. C'est à chacun de pratiquer à sa façon, selon ses possibilités.
jap_8
Les mots peuvent être comme des points d'acupuncture: s'ils sont bien placés, au moment opportun, ils font tranquillement leur chemin…
Nous autres laïcs occidentaux, nous débutons des pratiques dans le cadre de la vie ordinaire/mondaine (avec ses exigences, qui peuvent entrer en conflit avec les préceptes bouddhistes je crois), mais c’est assez nouveau il me semble.
Qu’en pensez-vous ?
Qu'à l'impossible nul n'est tenu..alors il y a une part d'inconnu dans tout et on fait comme on peut...
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
longchen2

jap_8 c'est vrai Axiste, je crois aussi qu'il faut être un peu indulgent avec soi-même.
FleurDeLotus
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axiste
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Peut-être oui...ça n'empêche pas d'être exigeant tout en sachant que les résultats ne nous appartiennent pas Butterfly_tenryu
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
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