Le KARMA c'est dans cette vie ci ? ou dans la prochaine ?

Jean

Si on s'est aperçu, si on a reconnu qu'il faut souvent une carotte pour faire avancer l'âne, pour maintenir, renforcer sa motivation de Bodhisattva, il est bon de lire les livres concernant les bienfaits et les bénéfices de la compassion, ou de la bienveillance pour soi-même (ma pomme, ma pomme) et pour les autres du Dalai lama ou de Matthieu Riccard.

Freelion

L'important dans l'ordination c'est de recevoir le katsumyaku (certificat de filiation du maître au disciple) , le kesa et bien entendu les préceptes.
Le seul précepte important pour moi c'est la pratique (méditation) et son efficience
sans elle tous les autres "préceptes" ne sont que de fausses apparences, ou voeux artificiels
Le kesa ultime est le samadhi dans l'action comme au repos, qui enveloppe l'esprit-corps et s'étend à l'univers entier
Et la seule certification viable, c'est la reconnaissance que son propre esprit et la réalité ne font qu'un
Ordination ou vie profane ne sont que des illusions sur la voie médiane qui s'illumine d'elle-même dès que
l'être retourne à sa source
Le karma ne trace plus ses sillons dans la terre de notre esprit, si notre esprit s'envole dans le ciel sans limites



ted

Kaïkan a écrit :
Bonjour

L'important dans l'ordination c'est de recevoir le katsumyaku (certificat de filiation du maître au disciple) , le kesa et bien entendu les préceptes.

" Le Okesa est ce que vénèrent tous les Éveillés, ce en quoi ils croient. Il est le corps du Bouddha, le cœur du Bouddha. On l'appelle l'habit de délivrance, la rizière bienheureuse, l'habit sans forme, l'habit du Tathagata, l'habit d'Anuttarak Samyak Sambodhi (l 'Éveil complet, parfait et sans égal).''
Maître Dôgen

Jiun a écrit :Ultimement, prendre ces préceptes ne représente qu'un engagement de soi vis-à-vis de soi-même. Qu'on les garde et nul ne viendra vous féliciter. Qu'on les transgresse et nul ne viendra vous réprimander. C'est juste une manière de se proposer à soi-même un chemin spirituel. De faire de sa vie un chemin éthique. Pourtant à cette dimension personnelle et intérieure est associée une dimension collective extérieure : nous entrons en bouddhisme. Cette tradition de prise des préceptes est restée ininterrompue depuis l'époque du Bouddha. Avec, bien entendu, des variations. Mais chaque personne qui reçoit les préceptes les reçoit d'une personne qui les a également reçus tout pareillement et ainsi de suite jusqu'à remonter au Bouddha Shâkyamuni. Les recevoir, c'est directement les recevoir du Bouddha lui-même. Nous disons traditionnellement que l'ordonné(e) devient un fils ou une fille du Bouddha.
Jiun Éric Rommeluère
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Merci Kaïkan

Tu devrais intervenir plus souvent. Tu as toujours des références intéressantes.
<<metta>>
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