tongra a écrit :ted a écrit :tongra a écrit : La non dualité c'est vivre toute l'intensité du désir sans entrer une seconde dans la croyance qu'il y ait à l'assouvir. D'ailleurs à ce stade il n'y a plus de désir pour des objets - matériels ou subtils - mais pour l'ouverture, la libération, pour "ce qui est exactement tel que c'est". C'est LE désir.
Bonsoir Tongra... Est-ce que ça recoupe ce que j'écrivais ??
ted a écrit :En fait, il faudrait concentrer tous nos désirs sur un seul objet ? Un objet qui apporte la plénitude...
Et cet objet ne serait pas matériel. Plutôt une façon d'être au monde ?
Tout dépend s'il y a encore une distanciation entre le monde et l’individu (ego) dans sa façon d'être au monde. S'il y a ouverture totale, il n'y a plus de séparation, il y a véritable compassion, il n'y a plus ni centre ni périphérie...plus d'objet plus de sujet...plus d'entrave à l'acte juste.
N'est-ce pas
sentir la non distanciation ?
Et celui qui sent n'est-il pas le monde ?
Sentir le monde, n'est-ce pas être le monde qui se sépare du monde pour se sentir et retourner à lui-même, se sentir, retourner à lui-même, se sentir, retourner à lui-même...comme les vagues de l'océan, dans un mouvement de connaissance infini ?
Sentir la non dualité et la dualité serait-il dans ce cas vraiment différent, si d'un point de vue pragmatique cela correspond à ce qui doit être...puisque la lune étant à tel endroit, la marrée est montante, ou que le jour d'une éclipse, au moment où le soleil est caché par la lune, on ne peut plus voir les milliards de scintillements sur l'océan??????
Ce sont des réflexions que je me fais...