Tous les êtres ?
Publié : 21 avril 2014, 11:08
Qui sont tous les êtres ? love3
C'est pas du tout le même sens : ne pas décevoir autrui et ne pas tromper autrui.
- Que nul ne déçoive un autre ni ne méprise aucun être
Si peu que ce soit.
« Que nul ne trompe autrui,
Ni ne méprise aucun être, quel qu’il soit. »
Karaniya Mettā Sutta
hymne de l’amour universel
Traduit par Jeanne Schut
http://www.dhammadelaforet.org/
Karaniyam atthakusalena
Yan tam santam padam abhisamecca
Sakko uju ca suju ca
Suvaco c'assa mudu anatimani
Santussako ca subharo ca
- Voici comment devrait se comporter
Celui qui a développé des qualités de bonté
Et qui connaît la voie de la paix :
Qu'il soit appliqué, honnête et droit, direct et doux dans ses paroles.
Appakicco ca sallahukavutti
Santindriyo ca nipako ca
Appagabbho kulesu ananugiddho
Na ca khuddam samacare kinci
- Humble et sans prétention,
Satisfait et aisément contenté.
Qu’il demeure frugal
Ni effronté ni flatteur envers ceux qui le nourrissent.
Yena viññu pare upavadeyyum
Sukhino va khemino hontu
Sabbe satta bhavantu sukhitatta
Ye keci panabhut'atthi
- Qu’il soit paisible, maître de ses sens, naturellement discret, sans exigences.
Et qu'il ne fasse rien que les sages, plus tard, pourraient condamner.
Qu’il médite ainsi : « Prenant moi-même refuge dans le bonheur et dans la paix,
Je souhaite que tous les êtres soient heureux et en paix.
Tasa va thavara va anavasesa
Digha va ye mahanta va
Majjhima rassakanukathula
Dittha va yeva adittha
- « Que tous les êtres vivants, quels qu’ils soient —
Les faibles comme les forts, tous sans exception,
Les grands et les puissants,
Les moyens et les petits,
Ye ca dure vasanti avidure
Bhuta va sambhavesi va
Sabbe satta bhavantu sukhitatta
Na paro param nikubbetha
- « Visibles et invisibles,
Proches et lointains,
Nés et à naître —
Que tous les êtres soient heureux et en paix !
Natimaññetha katthacinam kanci
Byarosana patighasañña
Naññamaññassa dukkham iccheyya
Mata yatha niyam puttam
- « Que nul ne trompe autrui,
Ni ne méprise aucun être, quel qu’il soit.
Que nul, par colère ou aversion,
Ne souhaite de mal à autrui. »
Ayusa ekaputtam anurakkhe
Evampi sabbabhutesu
Manasam bhavaye aparimanam
Mettañ ca sabba-lokasmim
- Comme une mère,
Au péril de sa vie,
Protège son enfant,
Son unique enfant,
Manasam bhavaye aparimanam
Uddham adho ca tiriyanca
Asambadham averam asapattam
Titthañ caram nisinno va
- Ainsi doit-on ouvrir son cœur à l’infini à tous les êtres vivants,
Rayonner la bienveillance envers le monde entier :
Ouvrir son cœur dans toutes les directions –
En haut, en bas et tout autour, sans limites –
Libre de toute haine et de toute aversion.
Sayano va yavat'assa vigatamiddho
Etam satim adhittheyya
Brahmam etam viharam idhamahu
Ditthiñca anupagamma silava
- Que l’on soit assis, debout, en marche ou couché,
Tant que l’on est éveillé, on doit toujours être fidèle à ce souhait.
C’est ce que l’on appelle
« Demeurer dans un état divin, ici et maintenant ».
Dassanena sampanno
Kamesu vineyya gedham
Na hi jatu gabbhaseyyam punar eti'ti
Ecoutez le Karanya Metta Sutta chanté en pali par Bhante Bodhidhamma, directeur du centre spirituel Satipanya en Angleterre, suivi de la traduction en français lue par Jeanne Schut.
- Sans se laisser piéger par des croyances erronées
Celui qui a le cœur pur, qui voit la vérité ultime des choses
Et s’est libéré de tous les désirs sensoriels,
Ne reprendra plus jamais naissance dans ce monde.