Une momie retrouvée dans une statue bouddhique

Avatar de l’utilisateur
cgigi2
Administrateur
Administrateur
Messages : 1000
Inscription : 27 janvier 2006, 18:00

Une momie retrouvée dans une statue bouddhique :shock:

Le Point - Publié le 24/02/2015 à 12:39 - Modifié le 24/02/2015 à 13:00
Des universitaires néerlandais ont découvert sous le vernis doré d'une statue bouddhique du XI ou XIIe siècle les restes d'un moine chinois.
Image

Par Nicolas Guégan

L'analyse d'une statue bouddhique remontant aux XI-XIIe siècles vient de révéler un secret jusqu'alors bien gardé : la présence d'une momie. Pratiquée au centre médical de Meander à Amersfoot (Pays-Bas), cette "autopsie" a permis de mettre au jour un squelette humain vieux de plus de mille ans. À en croire les premiers indices récoltés par Erik Bruijn, un spécialiste de l'art bouddhique, la momie pourrait être celle d'un célèbre maître bouddhiste chinois connu sous le nom de Liuquan. Selon le NL Times, un journal néerlandais anglophone, il s'agit là d'une première. Jamais une statue n'avait en effet dissimulé dans ses entrailles des restes humains.
http://www.lepoint.fr/insolite/une-momi ... 481_48.php

avec metta
gigi

Pour percer les mystères de cette statue, les chercheurs néerlandais lui ont fait subir une batterie de tests. C'est grâce à un CT-Scan, un examen aux rayons X permettant de recréer une image 3D d'une structure anatomique, que le voile a été levé. Des prélèvements effectués à l'intérieur du Bouddha ont également permis de découvrir des reliques très particulières à la place même des organes : des rouleaux de papier recouverts de caractères chinois. En revanche, il ne s'agit pas là d'une première. En 2005, l'analyse à Paris de statues coréennes remontant à l'époque Koryo (X-XIVe siècles) avait révélé la présence de perles, de graines ou encore de morceaux de tissu.

Selon les chercheurs néerlandais, cette découverte pourrait être le résultat d'une automomification. Cette pratique, interdite depuis le XIXe siècle, obligeait ceux qui s'y soumettaient à suivre un régime très particulier jusqu'à ce que mort s'ensuive. Le processus, long de plusieurs milliers de jours, se concluait par l'emmurement du moine dans une cavité toute juste assez grande pour l'accueillir. Ce dernier devait s'y tenir dans la position du lotus et faire sonner une cloche tous les jours pour signaler qu'il était encore en vie. Après le dernier tintement, ses congénères attendaient encore mille jours avant d'ouvrir la tombe et de constater la momification. Pour les plus curieux, sachez que le Bouddha est actuellement exposé au musée d'Histoire naturelle de Budapest (Hongrie) jusqu'en juin 2015.
Ici et Maintenant pleine attention à la pleine conscience
Loro

Les chinois ont toujours été fascinés par l'immortalité. Dans un de ses livres, Alexandra David Néel raconte les méthodes des vieux chinois pour prolonger leur vie, c'était assez glauque.
Répondre