Les renaissance, le karma ''action'', la naissance, la mort ''cessation'', etc. ... sont des faits que nous pouvons remarquer dans notre expérience, tout dépend de l'expression de ces mots que nous leur plaçons, de là elle ne sont pas que des idées traditionnelle, mais des faits observable. Mais il est sûr que si nous disons qui a un soi essence qui a du karma, fait des renaissances, qui naît et meurt sont tous erroné, car un soi essence sa n'existe pas, n'a jamais existé et n'existera jamais. Une notion est traditionnelle dans le sens qu'un langage n'existe pas de lui-même.
Pour le Tao, je ne dis pas que c'est illogique, mais disons que je me réfaire a un autre système de pensé: L'univers ''forme, son, odeur, saveur et solidité'' existe en co-production, sans la conscience de l'objet, l'objet n'existe pas du tout ''objectivement'', mais n'est pas plus la subjectivité des organes ''subjectivité''. C'est au contact ''phassa'' que l'univers se produit, c'est à la fin du contact que l'univers cesse. Par contre la conscience ne produit pas l'univers, pas plus que l'univers ne produit de conscience, elle sont inséparable pour produire une expérience, sans la réunion il n'y a pas d'expérience, pas d'univers ''objet'', pas de conscience ''appréhende l'objet''. Selon cette logique l'unité et la dualité sont incompatible.
Un univers ''objectif'' n'existe pas du tout, c'est le serpent, de même que les dualité ''objective'', de même que l'unité de cette univers extérieur est un serpent qui n'a jamais existé, c'est une corde ''co-production''.
<<metta>>
Les cycles et leurs cessations

Tout est vide, tout sans exception. Par contre tous les phénomènes ne sont pas impermanents, comme le soi inhérent qui est un inexistant. Un impermanent se doit d'être un phénomène et donc un existant.
Pour l'école Prasangika-madhyamaka, il n'est d'autres phénomènes que de simples désignations, donc de ce point de vue, cela inclue non seulement les flux ou continua, mais aussi les phénomènes permanents, comme la vacuité.
Aparté: tu as laissé un jour entendre que tu écrivais avec ton fils. Est-ce le cas sur Nangpa ? Parfois tu oublies d'accorder un adjectif au féminin et sur un autre fil, tu t'adresses à Ted en laissant planer le doute. viewtopic.php?f=61&t=7746&start=30
J'aimerais beaucoup savoir à qui je m'adresse, d'où cet aparté.
Amitié

Je n'ai jamais soutenu écrire avec mon fils. C'est bien au contraire, au moment où "certains" ironisaient sur le chakyamisme, qu'à la suite d'une réponse d'Apsara à mes interventions tu as émis cette hypothèse tant il te semblait, je suppose, curieux que ce membre soit en accord avec ce que j'écrivais.
Quant au féminin/masculin, je ne pense pas qu'un argument quelqu'il soit dépende du sexe qui l'émet, toi non plus d'ailleurs j'en suis certain. Alors basta !
Quant au fond, je suis éminemment d'accord avec les phénomènes/désignations ainsi d'ailleurs qu'avec ta digression phénomènes/soi inhérent etc etc.. - Ma réponse plus complète se trouve sur le Post "Tel Quel" : viewtopic.php?f=86&t=7721&p=24199#p24199, postée ce jour. Cette dernière partie vaut également réponse à Michel.
Amitiés à vous deux.


- Dharmadhatu
- Messages : 3690
- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07

Après tout, dans la vacuité, il n'y a ni homme ni femme.


apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
- michel_paix
- Messages : 1188
- Inscription : 09 novembre 2008, 21:58
Masculin et féminin ne sont pas des dualités, ni la division de leur unité, ni une unité. Ce n'est qu'un nom donné a tel ou telle forme vue, rien de plus.
C'est en appréhendant le ''nom donné'' comme étant la réalité conventionnelle ''co-production'', que la réalité tel quel est ''co-produit'' demeure voilé. C'est a partir de cette appréhension erroné que les idées de dualité, de multiple et d'unité peuvent naître.
<<metta>>
C'est en appréhendant le ''nom donné'' comme étant la réalité conventionnelle ''co-production'', que la réalité tel quel est ''co-produit'' demeure voilé. C'est a partir de cette appréhension erroné que les idées de dualité, de multiple et d'unité peuvent naître.
<<metta>>
:)