La mort.

ted

boudiiii ! a écrit : Maintenant , imaginez l'inverse , le retour à la source originelle de toutes ces manifestations : que deviendrait l'information ? .... Disparue ?
Mais non. C'est une fractale. Elle contient son propre développement, même quand elle est réduite à rien.
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boudiiii !

C'est marrant ,je vois un bouddha dans ta fractale ;-)
Sourire

Moi, des danseurs...
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Dharmadhatu
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:D En plus, dire que la continuité de la conscience est une donnée du Bouddhisme tibétain est une erreur. Le Bouddha lui-même parle de la continuité de la conscience et cette continuité est acceptée dans TOUTES les écoles bouddhistes traditionnelles.

Voyons les 12 nidanas: il y a l'ignorance qui engendre les formations karmiques qui engendrent la conscience etc...

Or, a-t-on jamais vu l'ignorance préexister à la conscience ? Je veux dire: qu'est-ce qui est ignorant si ce n'est une conscience ?

Donc la conscience qui est engendrée par les formations karmiques est UN type de conscience. Même chose pour la mort: UN type de conscience disparaît. Si on était un être humain, la conscience humaine disparaît. Si on était un animal, la conscience animale disparaît. Mais il est impossible que la conscience mentale la plus subtile puisse disparaître puisqu'elle possède sa propre continuité. Comme la matière ou l'énergie.

De plus, le Bouddhisme tantrique, dont fait partie le Bouddhisme tibétain, donne de l'eau au moulin de ceux qui disent que la conscience ne peut pas se balader seule puisque le corpus tantrique explique que la conscience subtile et le souffle subtil vont TOUJOURS de paire. Or le souffle subtil est l'origine substantielle des corps plus ou moins grossiers appropriés par les différents types de conscience.

FleurDeLotus
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate

Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.

Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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