Même si Dieu n'a pas créé des ignorants complets, le problème reste l'origine du mal et de la souffrance.
Si les hommes choisissent, malgré leur liberté, des actions porteuses de souffrance, pourquoi Dieu aurait-il créé des hommes si égoïstes et souvent si violents, si destructeurs ?
Pourquoi donc la liberté donnée aux hommes de s'auto-détruire ?
Noé NE PAS LIRE SI VS N'AVEZ PAS ENCORE VU LE FILM spoiler
Très récemment sur un fil il était question de sauver d’abord les êtres humains et ensuite les animaux.
Robi, tu nous as même dit que l’on puisse penser autrement te faisait vomir
Et là finalement, à travers l’histoire de Noé, on voit qu’il s’agit de sauver les animaux (aucune distinction n’est faite) et les "justes" ; les êtres humains qualifiés "d’injustes" sont sacrifiés (dans la mesure où on désigne des "justes" cela suppose qu’il y a des "injustes"). Parmi ces "injustes" y avait-t-il des enfants ? (je suis nul en Bible)
Robi, tu nous as même dit que l’on puisse penser autrement te faisait vomir
Et là finalement, à travers l’histoire de Noé, on voit qu’il s’agit de sauver les animaux (aucune distinction n’est faite) et les "justes" ; les êtres humains qualifiés "d’injustes" sont sacrifiés (dans la mesure où on désigne des "justes" cela suppose qu’il y a des "injustes"). Parmi ces "injustes" y avait-t-il des enfants ? (je suis nul en Bible)
Vaste question. Ma réponse (succincte) c'est que le mal (ou le bien) d'un point de vue moral, c'est l'homme qui le choisit. Il en est donc l'origine de par sa liberté de choix.Zopa a écrit :Même si Dieu n'a pas créé des ignorants complets, le problème reste l'origine du mal et de la souffrance.
D'un point de vue général (cataclismes, maladies, etc) c'est parce que le monde (la création) n'est pas parfaite. Il n'y a que Dieu d'absolument parfait.
Il les a aussi créé généreux, paisibles et constructueurs. C'est à l'homme de faire son chemin avec ses deux parts de lui-même... C'est justement sa liberté.Zopa a écrit :Si les hommes choisissent, malgré leur liberté, des actions porteuses de souffrance, pourquoi Dieu aurait-il créé des hommes si égoïstes et souvent si violents, si destructeurs ?
il lui a aussi été donné la liberté de s'auto-construire...Zopa a écrit :Pourquoi donc la liberté donnée aux hommes de s'auto-détruire ?
Non non la question n'était pas de sauver les humains et ensuite les animaux. La question était précisément de sauver les humains ou les animaux. Cela fait une sacré différence de question...longchen2 a écrit :Très récemment sur un fil il était question de sauver d’abord les êtres humains et ensuite les animaux.
Robi, tu nous as même dit que l’on puisse penser autrement te faisait vomir
Et ma position est toujours qu'avec ce "ou" il est à vomir de préférer sauver un animal plutôt qu'un homme.
Gardons à l'esprit qu'il s'agit d'un mythe, un récit qui illustre un point de vue sur ce qu'est l'homme, sa relation avec lui-même, avec le monde et avec Dieu. C'est donc symboliquement que Dieu a sacrifié les injustes. Cela signifie (mais les explications sont multiples*) que Dieu malgré les erreurs des hommes (les hommes ne sont pas justes) et toujours prêt à recommencer son histoire, sa relation, son alliance avec les hommes, avec l'humanité.longchen2 a écrit :Et là finalement, à travers l’histoire de Noé, on voit qu’il s’agit de sauver les animaux (aucune distinction n’est faite) et les "justes" ; les êtres humains qualifiés "d’injustes" sont sacrifiés (dans la mesure où on désigne des "justes" cela suppose qu’il y a des "injustes"). Parmi ces "injustes" y avait-t-il des enfants ? (je suis nul en Bible)
* L'Arche de Noé c'est nous et le monde actuellement voguant sur les flots du temps (par exemple aussi d'interprétation).
* C'est nous sortant des eaux primitives du monde, ou des eaux du ventre de notre mère (les interprétations ça ne manque pas...)
* C'est la vie toujours renouvelée (...)
* C'est aller vers un nouvel état du monde (...)
etc...
Dernière modification par Robi le 10 avril 2014, 13:07, modifié 1 fois.
Hum hum…tu me sembles botter un peu en touche cher Robi
Quoiqu’il en soit je ne suis pas hostile aux chrétiens et je trouve souvent tes interventions intéressantes et habiles !
Mais mais mais… je ne suis pas candidat pour une conversion !
Quoiqu’il en soit je ne suis pas hostile aux chrétiens et je trouve souvent tes interventions intéressantes et habiles !
Mais mais mais… je ne suis pas candidat pour une conversion !
Je suis tout prêt à te répondre plus précisément dans la mesure de mes moyens si tu m'expliques en quoi je botte en touche...longchen2 a écrit :Hum hum…tu me sembles botter un peu en touche cher Robi
édit:
et toujours prêt à recommencer ai-je écrit, il faut lire: est toujours prêt à recommencer
Tu vas essayer de noyer le poisson (enfin si je puis dire sur ce topic), et je me méfie de ta ténacité.
Ceci dit je suis d'accord qu'il s'agit d'un mythe à interpréter, parce que si on reste assez proche de l'histoire qui est contée, cela questionne...
Ceci dit je suis d'accord qu'il s'agit d'un mythe à interpréter, parce que si on reste assez proche de l'histoire qui est contée, cela questionne...
Donc au final, la douleur, ce serait le prix de la liberté ?
Et le bonheur, prix de la liberté aussi ?
Mais,
Si la somme de la douleur est supérieure à la somme du bonheur,
Le prix de la liberté est vraiment très élevé !
Y a -t-il autant de bonheurs que de souffrances dans ce monde ?
Et le bonheur, prix de la liberté aussi ?
Mais,
Si la somme de la douleur est supérieure à la somme du bonheur,
Le prix de la liberté est vraiment très élevé !
Y a -t-il autant de bonheurs que de souffrances dans ce monde ?
Dernière modification par Zopa le 10 avril 2014, 13:18, modifié 1 fois.
Je suis certain que bon nombre de fondamentalistes ne pensent pas qu'il s'agit d'un mythe.
Et si c'en est un, pourquoi l'articuler sur une telle violence ? Un génocide à l'échelle planétaire !
D'autant plus, qu'à l'apocalypse, d'après St Jean, ça recommencerait : extermination programmée de ceux qui ont fauté.
Et si c'en est un, pourquoi l'articuler sur une telle violence ? Un génocide à l'échelle planétaire !
D'autant plus, qu'à l'apocalypse, d'après St Jean, ça recommencerait : extermination programmée de ceux qui ont fauté.
Je suis désolé que tu penses que je vais essayer de noyer le poisson (qu'Est-ce qui te fait dire cela?) . Si tu savais comme j'essaie d'être sincère et juste dans mes réponses...longchen2 a écrit :Tu vas essayer de noyer le poisson (enfin si je puis dire sur ce topic), et je me méfie de ta ténacité.
Je pense qu'une interprétation de l'histoire de Noé dans un sens écologique (large) n'est pas forcément absurde.
La création, en tant que Biosphère, va à sa perte faute de justice : l'homme l'a déréglée par ses abus. Dieu est alors tenté de la détruire, avant d'y renoncer ; il intervient et la sauve tout entière : il provoque un cataclysme qui épargnera le monde végétal et le monde animal aquatique, et met à l'abri le monde animal terrestre sans distinction. Toutes les espèces, pures et impures, sont sauvées dans l'Arche, sous la forme d'un couple apte à la reproduction pour les bêtes, et dans le cas de l'humanité, sous la forme d'une famille, dont le chef n'a pas versé dans l'injustice qui entraînait la perte du monde.
A partir de là, une refondation devient possible et tous les espoirs sont permis : Dieu s'engage dès lors à ne plus envisager l'anéantissement de sa création, et propose la première alliance. Elle est passée avec l'ensemble du vivant. Dieu renonce pour sa part à la destruction (c'est le symbole de l'arc accroché à la nuée) et l'homme reçoit les premières lois de justice : obligation de créer des tribunaux, interdiction du meurtre, du vol, de la cruauté, etc. Le droit lui est accordé de se nourrir uniquement à partir du monde végétal : le carnivorisme ne sera autorisé que bien plus tard dans l'économie du récit biblique, et dans un cadre cultuel.
Il faut voir ce qu'en aura fait Aronovski, mais une fable écolo... Pourquoi pas?
La création, en tant que Biosphère, va à sa perte faute de justice : l'homme l'a déréglée par ses abus. Dieu est alors tenté de la détruire, avant d'y renoncer ; il intervient et la sauve tout entière : il provoque un cataclysme qui épargnera le monde végétal et le monde animal aquatique, et met à l'abri le monde animal terrestre sans distinction. Toutes les espèces, pures et impures, sont sauvées dans l'Arche, sous la forme d'un couple apte à la reproduction pour les bêtes, et dans le cas de l'humanité, sous la forme d'une famille, dont le chef n'a pas versé dans l'injustice qui entraînait la perte du monde.
A partir de là, une refondation devient possible et tous les espoirs sont permis : Dieu s'engage dès lors à ne plus envisager l'anéantissement de sa création, et propose la première alliance. Elle est passée avec l'ensemble du vivant. Dieu renonce pour sa part à la destruction (c'est le symbole de l'arc accroché à la nuée) et l'homme reçoit les premières lois de justice : obligation de créer des tribunaux, interdiction du meurtre, du vol, de la cruauté, etc. Le droit lui est accordé de se nourrir uniquement à partir du monde végétal : le carnivorisme ne sera autorisé que bien plus tard dans l'économie du récit biblique, et dans un cadre cultuel.
Il faut voir ce qu'en aura fait Aronovski, mais une fable écolo... Pourquoi pas?
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu