Bonjour Chakyam, dans ce message, j'ai placé tes messages dans un ordre pour me facilité la tâche des mes propos. C'est avec grand respect que je l'ai faites en espérant que tu comprendras ce message dans sont ensemble. En espérant de tout coeur de ne pas avoir ''déformer'' l'optique de ta pensée tout en ayant répondu à tes interrogations.
Utiliser les conventions pour "réaliser" leur caractère vacuiste ne les rend pas plus réelles pour autant.
Je suis tout à fait d'accord avec toi. Si je choisi la négation plus que l'affirmation c'est simplement une préférence personnelle, certain parlerons de Dieu, ou de Mère Nature, si j'ai choisi la négation ''rien affirmer'' sur l'ultime plus qu'une autre formule d'approche c'est simplement pour la cohérence ''intellectuelle'', rien de plus, car a mon sens ont peut pas affirmer l'ultime, malgré que par moment j'ajuste ou plutot j'essaie d'ajuster mon discours a la personne que je parle, normalement c'est pas extra, mais comme une citation le dis si bien: c'est en forgeant que l'on deviens forgerons, mais toi, Chakyam, tu uses d'un autre système de cohérence qui t'es propre ''modèle chinois'', qui diffère du miens, mais au final comme tu le dis si bien: Utiliser les conventions pour "réaliser" leur caractère vacuiste ne les rend pas plus réelles pour autant. Ce qui signifie qu'au final nous avons tous nos préférences personnelle et un cheminement qui nous est propre ''Bouddhisme indien, Bouddhisme chinois, Bouddhisme ancien, Chrétien, Musulman, Juif, Athée, Vagabon célestre, ou autre'', un cheminement et des préférences personnelle qui nous dictera se qui est logique ou pas.
Qui a jamais "visualiser la réalisation..." en dehors du Dhamma - Bien au contraire, l'ordre des choses c'est, à la fois, ku, mu, shiki - shiki, mu, ku - mu, shiki, ku - mu, ku, shiki - que peut-il y avoir d'erroné ?
Je crois qu'à la base ''peut-être'' la difficulté viens tout d'abord du langage, plus qu'autre chose.
Que tu renvoies à l'ordre des choses ne me dérange aucunement, à condition d'en spécifier la nature profonde.
Les choses ne viennent pas de soi, ni d'en soi, ni pour soi, c'est simplement comme ça, si tu plantes une graine d'orangé, ce sera des oranges qui poussera, c'est comme ça, pas de Dieu, pas de soi, pas de néan, ni de rien qui soit ''derrière'' c'est simplement comme ça, c'est la normalité des choses. Comme la libération ou la non-libération ne viens pas de soi, ni d'un être suprême, ni du néan, ni de rien qui soit ''derrière'', c'est simplement comme ça.
Que fais-tu depuis le début de cette discussion ? En parler de manière négative (apophatique) est tout aussi pertinent que des désignations "positives" qui, à contrario, figent les évènements dans une configuration définitive, d'où notre difficulté à comprendre l'absence de nature propre.
Le problème avec les affirmations qui ''essaies'' d'exposer l'ultime, elles finissent toujours par exposer quelques incohérences ''intellectuelle'', souvent dans des approches usant de système de pensée ''tier inclus''. Au niveau doctrinale pour faire simple Nagarjuna dis: de quoi va ton m'incriminer
si j'affirme rien , je comprend pas comment on peut a la fois affirmer l'ultime et se référer a Nagarjuna, cela est pour moi incohérent.
Je dirais qui est super facile de comprendre l'absence de nature propre, mais bordelle qui est plus dure de le réalisé en ''pratique''.
<<metta>>