Le mariage du fils du vieux sage

Sourire

Un vieux sage, dans un pays lointain, vivait en haut d'une montagne très très haute et très très escarpée.
Personne ne montait jamais jusque là. C'était beaucoup trop haut, et le chemin était beaucoup trop mauvais.
Parfois, le fils du vieux sage descendait au village, puis il remontait aussitôt.
Ils étaient seuls là-haut tous les deux et cela aurait pu durer longtemps si un jour, le vieux sage n'avait dit au jeune homme : "il est temps de te trouver une épouse, mon garçon !"
Ce à quoi le fils du sage ne répondit rien. Il n'avait jamais pris le temps d'y réfléchir, et de toutes façons, aucune fille, au village, n'avait jamais vraiment retenu son attention. De toutes façons, il n'aimait pas le village, trop bruyant, il n'était bien que dans la montagne.
Ainsi que son père le lui avait demandé, le jeune homme alla annoncer en bas de la montagne la nouvelle, et elle se répandit très vite.
Les candidates arrivèrent bien vite, très nombreuses, avec leurs familles, et parées de leurs plus beaux atours.
Mais...
Le vieux sage exigeait que la fiancée de son fils sache parvenir seule jusqu'en haut de la montagne.
Et dans le pays, une jeune fille n'était belle que si elle était bien grasse et si possible parée de lourds colliers cliquaillants. Je vous laisse imaginer le spectacle de ces malheureuses tentant en vain de se hisser.
Du haut de la montagne, le fils du sage, très inquiet, surveillait les pentes, car malgré tout, certaines, fort tenaces, semblaient bien capables de réussir, même si cela devait leur prendre deux semaines.
Les villageois, eux, au bout d'un moment, s'étaient lassés. Il n'y avaient plus assez à regarder.
C'est alors que le fils du sage aperçu, sautillant entre les rochers, et grimpant tellement vite qu'il avait peine à le croire, une petite silhouette qui n'avait rien à voir avec toutes celles qu'il avait vues jusque là.
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Thanatos
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la suite! la suite! ba11 ;-)
buddham saranam gacchámi dhammam saranam gacchámi sangham saranam gacchámi
ted

Bé, la suite ? Il va surement faire une connerie le gamin... :)
Sourire

Thanatos a écrit :la suite! la suite! ba11 ;-)
Navrée, le bouquin où j'ai lu ça, y'a une vingtaine d'année, ne donnait pas la suite de l'histoire...
ted a écrit :Bé, la suite ? Il va surement faire une connerie le gamin... :)
Peuchère !
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Thanatos
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Sourire a écrit :
Thanatos a écrit :la suite! la suite! ba11 ;-)
Navrée, le bouquin où j'ai lu ça, y'a une vingtaine d'année, ne donnait pas la suite de l'histoire...
c'est de l'arnaque, ton bouquin. Tu te l'es fait remboursé, j'espère :mrgreen:
buddham saranam gacchámi dhammam saranam gacchámi sangham saranam gacchámi
ted

C'est alors que le fils du sage aperçu, sautillant entre les rochers, et grimpant tellement vite qu'il avait peine à le croire, une petite silhouette qui n'avait rien à voir avec toutes celles qu'il avait vues jusque là.
Bon, et ben, on va te l'écrire la suite : :D

Allez, je commence :

"C'était la plus merveilleuse jeune fille qu'il lui était donné de voir depuis sa naissance.
Son coeur se mit à battre tandis qu'elle s'approchait."
ardjopa

La jeune fille lui dit alors : "je veux bien être ton épouse " !
Et le fils du vieux sage, réflechi peu de temps, puis lui dit : non,
je ne souhaite pas être ton mari,
"mon sage père" m'a appris la sagesse,
et la sagesse me dit que l'amour n'a pas besoin de contrat de mariage,
redescendons tous les deux de la montagne et partons à travers le monde en liberté"
Et ils vécurent heureux, et ne firent jamais d'enfants :lol:
tobeornottobe

En fait, il n'y avait pas de suite.

La conclusion est que les femmes sont grasses alors au lieu de chercher partout, la ruse était de mettre à l'épreuve et donc d'attirer celles qui n'étaient pas grasse.

Malin le sage..

non?
ted

Et ils vécurent heureux, et ne firent jamais d'enfants pendant tout le temps où il chercha du travail.
Finalement, il trouva une place de forgeron dans un petit village.
Ils s'installèrent dans une petite cabane et quelques mois plus tard, la jeune fille donna naissance à des quadruplés !

Les villageois y virent un heureux présage et leur offrirent de nombreux présents.
Le temps passa. Les enfants grandissaient à l'ombre des arbres centenaires de la forêt voisine.
Ils étaient heureux et pleins de joie et faisaient le bonheur de leurs parents.

Mais l'un d'entre eux semblait souvent sombre et pensif. Le regard fixé au loin, sur la ligne d'horizon.
:mrgreen:
ardjopa

Et pendant que ses frères grandissaient et s'adaptaient à la vie en société du village, ce quatrième demeurait sombre, seul et semblait réaliser que la vie qu'on lui proposait n'avait aucun sens et n'apportait pas de bonheur véritable;
Il se traina avec les autres enfants du village, souffrit quelques années de plus en suivant les autres, puis un jour , voyant que personne ne s'interessait à lui, il en eu plus que marre, il partit vers cet horizon sans fin qui l'attirait; Fatigué de marcher des jours et mois durant, il alla s'assoir sous un arbre, dans une forêt tranquille, et entra en contemplation, s'éveilla, et fit disparaitre ce monde illusoire qui n'était qu'un mauvais rêve absurde
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