Aujourd'hui, chez moi, grand beau temps avec un peu de vent : un vrai temps de mai . Ce doit être parce que je suis en vacances et qu'il pleut sur Paris.
Jery a écrit :J'ai tendance à trop me culpabiliser et ressentir les problèmes que je constate, ça me prend au cœur... Enfin faut relativiser.
Oui : c'est une souffrance que nous éprouvons tous à des degrés divers. La pratique bouddhiste peut aider : bon courage.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
La période des fêtes me place souvent en face de mes vibrations les plus profondes: retour sur des tableaux familiaux dans lesquels mes résistances se réactivent au plus fort. Ce que je pensais éteint se rallume autrement: des impatiences, des irritations, des incompréhensions, des résolutions aussi, et donc je dois regarder tout ça et je suis entre parenthèses. Au final, c'est plutôt une entrée dans un territoire que je refuse souvent d'explorer: alors je deviens comme une aventurière et il m'arrive plein de trucs qui ne sont que des états mentaux refluant des profondeurs du passé. Je chasse des fantômes. Dans le fond c'est plutôt positif, mais c'est aussi comme une traversée de brouillard.
L'impression d'une traversée de bateau dans un paysage calme et brumeux: quelque chose se lève qui va se dévoiler. Mais je ne peux rien faire sinon attendre, parce que je ne maîtrise pas la brume, seulement ma barque, et j'ai encore de la chance que l'eau soit très très calme !
Je sais que le paysage là derrière est très très beau, mais je ne peux rien faire pour le voir parce que le voile de la brume se dissipe tout seul, et j'entend toute la vie autour et je ne peux qu'imaginer ses formes et ses couleurs. Comme beaucoup de présences inaccessibles dans l'instant, sinon que je devine le contour de leur vibrations. Je traverse une écholalie passagère...
Ca c'est quand je vais dans ma famille.
Dans ma belle famille…je traverse une canopée ensoleillée et tout me semble si simple !
Mais je sais que ce ne sont que des impressions en tâches de fond et qu'en fait, tout est absolument ok.
Qu'il n'y a pas eu de voyage ni de brumes ni de barque ni de temps ni de bruits étouffés.
Merci. ai-je envie de dire à l'instant...medittttttt
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
axiste a écrit :Ca c'est quand je vais dans ma famille.
Dans ma belle famille…je traverse une canopée ensoleillée et tout me semble si simple !
Grand classique, ça. C'est pareil pour moi, en tout cas, et pour plein d'autres gens que je connais. Tu ne t'es jamais demandé pourquoi on parlait, précisément de "belle famille"?
Aujourd'hui, pour moi, temps tranquille et très doux. Peut-être un peu pluvieux (quoique... en écrivant, je me rends compte que je suis en train de décrire exactement le temps qu'il fait dehors. euh... ).
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Oui, merci à vous, les images sont des pontons pour amarrer l'esprit quand il tangue sous les roulis .
Et vos mots aussi.
Ce matin le chef de gare souriait en jouant du sifflet et il pleuvait quand le train a démarré. Un temps, trois mouvements...bonne journée à tous<<metta>>
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
. Ce doit être parce que je suis en vacances et qu'il pleut sur Paris. 
).
