S'attacher à la "notion" de soi ou d'âme, est aussi limitatif et erroné, que de s'attacher à la notion de non-soi, ou d'anatman;
La réalité est au delà de tous concepts et entités, mais elle est aussi en face de nous en cet instant même, toujours;
De plus, les notions d'âme, atman, ou soi, des religions 'théistes" ou autres, si on les analyse, y compris dans ces religions là, on s'aperçoit qu'au final, elles se confondent avec un "absolu", une réalité impersonnelle, et parfois même qu'elles sont cela;
Dans le yoga-vashishta indien, par exemple, on y parle d'âme, de Soi, d'Atman, (tout pour te plaire
), mais
si on comprends réellement ces textes (" le monde est dans l'âme" par exemple), on voit que ce qu'ils appellent Ame ou grande ame, n'est pas distinct ou séparé de la réalité ultime; dans l'absolu, dieu et les âmes ne sont donc pas séparés, mais sont un tout unique, qui est aussi vacuité, vide et lumineux... !; et eux aussi réfutent l'existence d'un (petit) soi, en tant qu'égo ou esprit limité et personnel, qui est aussi une illusion aussi longtemps que son inexistence n'est pas vue; Il en est de même dans l'enseignement non-duel de Shankara, de Ramana maharshi, des enseignements ésotériques de Jesus à mon sens, et surement aussi dans le judaisme, et ailleurs;
Les concepts d'atman ou d'anatman sont d'abord des "aides" sur le chemin, et suivant les temperamment; (en faire un sujet de discorde ou de gueguerres interreligieuses est donc puéril, contradictoire et futile ) et dire que nous ne sommes pas l'égo ni le corps (anatman) et que notre vraie nature de bouddha est au-delà, peut avoir autant d'utilité que de dire que nous sommes une âme (désidentification avec le corps et l'égo) et que cette âme finit elle aussi par se fondre dans un absolu, quelquesoit le nom qu'on lui donne (Dieu, Tao, Nibbana, etc)