Lorsqu'on s'aime soi-même, c'est qu'on s'est un peu étudié, c'est qu'on s'est accepté. Dès lors on a pas besoin de se faire accepter par les autres. On a commencé à s'oublier pour être ouvert aux autres simplement.
Être aimé de tout le monde ne veut pas dire être véritablement aimé. Beaucoup de gens et les plus ou moins connus ou célèbres ont été aimés pour leur image et jamais pour eux-même. A l'inverse d'autres ont été haïs, méprisés pour ce qu'il paraissait, et diverses raisons, sans qu'on les ait jamais vraiment connu.
Comment aimer tout le monde ?
C'est peut-être le "se connaître soi même" qui permet de mieux comprendre les autres...plus on se connait, plus on sonde ce qui nous traverse, plus on en est conscient, plus l'on comprend l'autre en quelque sorte...ça peut prendre toute une vie...Aimer, en ce sens, c'est aussi connaître... sans toutefois perdre de vue qu'on ne sondera jamais la profondeur du regard l'autre, on peut déjà s'en rapprocher un petit peu...
S'oublier soi même c'est peut-être être présent et écouter vraiment, au coeur de l'instant ...
S'oublier soi même c'est peut-être être présent et écouter vraiment, au coeur de l'instant ...
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
-
Katly
Pour la plupart des êtres humains, être aimé d'au moins une personne est amplement suffisant. S'il n'y a pas, cela peut-être leur chat, les oiseaux du jardins, les arbres, ou les rayons du soleil. En fait, c'est être aimé par la vie même, par le cosmos tout entier, à l'infini, dans un amour au-delà de tout.
Et il suffit pour un être humain d'aimer un seul être, même au fond d'une prison, comme une souris pour être heureux de trouver un autre soi-même, même dans une fissure de ciel bleu.
Et il suffit pour un être humain d'aimer un seul être, même au fond d'une prison, comme une souris pour être heureux de trouver un autre soi-même, même dans une fissure de ciel bleu.
D'accord avec ça : ce n'est que lorsqu'on arrive à s'oublier qu'on entend vraiment l'autre, et qu'on peut écouter ce qu'il a a dire. Pour avoir une certaine expérience, y compris professionnelle, dans le domaine de l'écoute, je sais bien que c'est un fait d'expérience. Il y faut de l'entraînement... Si l'on est encombré de soi, on a les oreilles bouchées.axiste a écrit :S'oublier soi même c'est peut-être être présent et écouter vraiment, au coeur de l'instant ...
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
-
Jean
Dans la session de méditation, le "Loin des yeux, près du coeur" peut constituer une étape pour arriver hors session de méditation au "Près de yeux, près du coeur" 
-
lausm
Je crois que la réponse est dans le "...etc"ted a écrit :Dans ce cas, comment interpréter la célèbre formule de maître Dogen :lausm a écrit :Quand on s'oublie au profit de l'autre, au final on finit par le détester, si on s'empèche de recevoir de l'amour pour se montrer bienveillant
...
C'est pour ça que je souscris complètement à ce que dis Flocon à ce sujet : on doit s'inclure comme objet d'amour de soi-même.hein ?"Etudier la voie du Bouddha, c'est s'étudier soi-même. S'étudier soi-même, c'est s'oublier soi-même.... etc" (Maître Dogen)
shuuuut_8
-
lausm
Quel piège? ::mr yellow::
A la fin de la phrase que tu as cité, Dogen dit que quand on s'oublie soi-même, on est attesté, on est certifié, ou on est éveillé par toutes les existences (ou tous les existants), selon les traductions proposées.
Ce qui signifie que ce soi qu'on oublie, n'est pas un mépris de soi, mais justement aboutit à la reconnaissance de ce qu'on est vraiment.
Ce qui pour moi correspond à une forme d'amour au sens d'amour dépouillé d'attachement subjectif, mais reconnaissant de notre nature profonde.
Certains diront qu'amour est encore un mot trop connoté affectivement. Mais c'est ainsi que je le ressens!
A mon avis c'est l'amour le plus véritable. Le plus difficile et en même temps le plus simple.
A la fin de la phrase que tu as cité, Dogen dit que quand on s'oublie soi-même, on est attesté, on est certifié, ou on est éveillé par toutes les existences (ou tous les existants), selon les traductions proposées.
Ce qui signifie que ce soi qu'on oublie, n'est pas un mépris de soi, mais justement aboutit à la reconnaissance de ce qu'on est vraiment.
Ce qui pour moi correspond à une forme d'amour au sens d'amour dépouillé d'attachement subjectif, mais reconnaissant de notre nature profonde.
Certains diront qu'amour est encore un mot trop connoté affectivement. Mais c'est ainsi que je le ressens!
A mon avis c'est l'amour le plus véritable. Le plus difficile et en même temps le plus simple.
-
Katly
http://www.franceculture.fr/emission-le ... -du-ciel-0
22 septembre l'altruisme avec M.Ricard
29 septembre la sagesse des contes avec Pascal Fauliot et Henri Gougaud
...
22 septembre l'altruisme avec M.Ricard
29 septembre la sagesse des contes avec Pascal Fauliot et Henri Gougaud
...