Pour aimer tout le monde, c'est difficile.
Michel Paix disait d'imaginer que tous les êtres ont été un jour nos mères.
Mais il y a certainement des gens qui n'aiment pas leur mère... Prenez par exemple le livre d'Hervé Bazin : Vipère au poing
Y a t'il un truc, un moyen habile encore plus universel ?
Comment aimer tout le monde ?
Module bloqué... shuuuuuuuuuuuuttttt
Peut-être juste en aimant tout le monde ?
En vieillissant c'est plus facile, on comprend beaucoup...mais quand on est enfant, on est plein d'attachements et on comprend autrement...
Je me rappelle bien ce roman... <<metta>>
Peut-être juste en aimant tout le monde ?
En vieillissant c'est plus facile, on comprend beaucoup...mais quand on est enfant, on est plein d'attachements et on comprend autrement...
Je me rappelle bien ce roman... <<metta>>
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
Ne détester personne me semble bien suffisant...
La question pourrait être alors ; comment ne détester personne ?
Cette question n'a de sens que si l'on considère qu'il existe effectivement quelqu'un que l'on déteste.
Si ce n'est pas le cas, alors il n'y a rien à faire.
Si c'est le cas, alors on peut réaliser que cette personne est la raison de notre question.
Alors, si la question est posée, elle aura comme véritable sens : comment puis-je ne pas détester cette personne ?
cela peut en soi nous diriger par introspection vers une possible réponse, et notamment peut-être, en nous permettant de sonder la manière dont nous nous acharnons à justifier,( le plus souvent en nous croyant dans notre bon droit ), les motifs de cette haine.
<<metta>>
La question pourrait être alors ; comment ne détester personne ?
Cette question n'a de sens que si l'on considère qu'il existe effectivement quelqu'un que l'on déteste.
Si ce n'est pas le cas, alors il n'y a rien à faire.
Si c'est le cas, alors on peut réaliser que cette personne est la raison de notre question.
Alors, si la question est posée, elle aura comme véritable sens : comment puis-je ne pas détester cette personne ?
cela peut en soi nous diriger par introspection vers une possible réponse, et notamment peut-être, en nous permettant de sonder la manière dont nous nous acharnons à justifier,( le plus souvent en nous croyant dans notre bon droit ), les motifs de cette haine.
<<metta>>
Ce que tu dis, Jules, rejoint ce que disait le Dalaï Lama : "Si on ne peut pas faire de bien à quelqu'un, essayons au moins de ne pas lui faire de mal".
Pour aimer tout le monde, tous les êtres vivants,
il faut avoir "trouvé l'amour soi même"
Pas cet "amour" exclusif, dirigé vers un seul individu (ou plusieurs pour certains), toujours pour des interets très égoistes, et qui est en fait du désir -attachement, maquillé derrière des mots et des paraitres; Pour la satisfaction possessive de "besoins ou envies" primaires (affection, sexe, reproduction parfois, parfois aussi par peur de la solitude, ou interets financiers et autres recherches pas toujours avouables)
Non, pour aimer tous les êtres, il faut avoir réalisé soi même l'amour, un amour gratuit et sans attente, qui ne dépend d'aucune cause exterieure, ni d'une volonté propre ou d'une action; celui qui n'est dirigé vers personne en particulier:
Seuls ceux qui "s'aiment eux même" (pas de manière égoiste non plus, mais qui ont trouvé l'amour, la paix, le bonheur dans le vraie nature interieure) peuvent aimer tous les êtres;
De même que seuls ceux qui se sont délivré de la souffrance ou d'une prison, sont capable d'avoir une vraie compassion pour ceux qui souffrent encore, et peuvent libérer les autres à leur tour, ou les aider à le faire au moins;
il faut avoir "trouvé l'amour soi même"
Pas cet "amour" exclusif, dirigé vers un seul individu (ou plusieurs pour certains), toujours pour des interets très égoistes, et qui est en fait du désir -attachement, maquillé derrière des mots et des paraitres; Pour la satisfaction possessive de "besoins ou envies" primaires (affection, sexe, reproduction parfois, parfois aussi par peur de la solitude, ou interets financiers et autres recherches pas toujours avouables)
Non, pour aimer tous les êtres, il faut avoir réalisé soi même l'amour, un amour gratuit et sans attente, qui ne dépend d'aucune cause exterieure, ni d'une volonté propre ou d'une action; celui qui n'est dirigé vers personne en particulier:
Seuls ceux qui "s'aiment eux même" (pas de manière égoiste non plus, mais qui ont trouvé l'amour, la paix, le bonheur dans le vraie nature interieure) peuvent aimer tous les êtres;
De même que seuls ceux qui se sont délivré de la souffrance ou d'une prison, sont capable d'avoir une vraie compassion pour ceux qui souffrent encore, et peuvent libérer les autres à leur tour, ou les aider à le faire au moins;
En aimant la vie, en la respectant.
En s'aimant soi-même(inclus).
En s'aimant soi-même(inclus).
Dernière modification par Katly le 18 septembre 2013, 09:51, modifié 1 fois.
Je n'ai pas d'idée personnelle : mais je trouve pour ma part que la méthode bouddhiste la plus répandue, qui préconise la méditation sur les quatre "demeures divines", les quatre qualités profondes que sont la bienveillance, la compassion, la joie sympathique et l'équanimité fonctionne plutôt bien. A condition, peut-être, de ne pas séparer ses quatre facettes, et de ne pas oublier de s'inclure soi-même dans les êtres envers qui l'on développe ces qualités (sinon gare à l'orgueil, qui est source de mépris et donc de haine).
C'est une méthode équilibrée. Mais si elle ne marche pas... Peut-être le mieux est-il de ne pas s'acharner à vouloir atteindre un idéal abstrait d'amour universel, et s'accepter comme on est, avec ses limites, sans tomber dans la complaisance mais en restant réaliste : c'est un début pour s'aimer soi-même, et donc forcément, un premier pas vers l'amour des autres.
Sinon, je crois qu' Axiste a raison : y aller doucement, laisser faire le temps et la maturation progressive qu'il apporte est aussi une bonne solution. Moi aussi, je me souviens bien de Vipère au poing : Bazin y décrit la haine d'un être jeune (il a d'ailleurs ensuite écrit d'autres livres plus nuancés autour de cette figure maternelle exécrée qui le hantait).
C'est une méthode équilibrée. Mais si elle ne marche pas... Peut-être le mieux est-il de ne pas s'acharner à vouloir atteindre un idéal abstrait d'amour universel, et s'accepter comme on est, avec ses limites, sans tomber dans la complaisance mais en restant réaliste : c'est un début pour s'aimer soi-même, et donc forcément, un premier pas vers l'amour des autres.
Sinon, je crois qu' Axiste a raison : y aller doucement, laisser faire le temps et la maturation progressive qu'il apporte est aussi une bonne solution. Moi aussi, je me souviens bien de Vipère au poing : Bazin y décrit la haine d'un être jeune (il a d'ailleurs ensuite écrit d'autres livres plus nuancés autour de cette figure maternelle exécrée qui le hantait).
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
D'où l'importance de se connaître soi-même, et de la thérapie pour tous les cas, situations et milieux divers, avec un bon thérapeute. Une démarche personnelle de vie privée.
De toutes façons, si on s'exclue de l'objet d'amour des qualités de bienveillance qu'on souhaite développer, on tombe en plein dualisme.
Quand on s'oublie au profit de l'autre, au final on finit par le détester, si on s'empèche de recevoir de l'amour pour se montrer bienveillant.
Je vois combien je peux tomber dans ce travers, et combien d'autres aussi.
Souvent on aime autrui pour en fait se faire accepter...ce n'est pas de l'amour véritable, et il est important d'en prendre conscience.
C'est pour ça que je souscris complètement à ce que dis Flocon à ce sujet : on doit s'inclure comme objet d'amour de soi-même.
Quand on s'oublie au profit de l'autre, au final on finit par le détester, si on s'empèche de recevoir de l'amour pour se montrer bienveillant.
Je vois combien je peux tomber dans ce travers, et combien d'autres aussi.
Souvent on aime autrui pour en fait se faire accepter...ce n'est pas de l'amour véritable, et il est important d'en prendre conscience.
C'est pour ça que je souscris complètement à ce que dis Flocon à ce sujet : on doit s'inclure comme objet d'amour de soi-même.
Dans ce cas, comment interpréter la célèbre formule de maître Dogen :lausm a écrit :Quand on s'oublie au profit de l'autre, au final on finit par le détester, si on s'empèche de recevoir de l'amour pour se montrer bienveillant
...
C'est pour ça que je souscris complètement à ce que dis Flocon à ce sujet : on doit s'inclure comme objet d'amour de soi-même.
hein ? ..."Etudier la voie du Bouddha, c'est s'étudier soi-même. S'étudier soi-même, c'est s'oublier soi-même.... etc" (Maître Dogen)
shuuuut_8