méditation en mer

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jules
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Inscription : 15 février 2009, 19:14

Pour moi, le monde tourne autour des vieilles dames fatiguées qui n'ont plus la force de lever un bras.
Jean

Pas d'accord avec ta formulation Jules. Il y a des gens qui ont eu des blessures profondes qui sont toujours à vif malgré leur pratique (avec temps et pratique, ça passera.

On peut s'estimer heureux, chanceux si on a pas reçu de telles blessures.

Quelques fois un événement anodin pour une personne peut être traumatisant pour une autre.
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jules
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Oui, il s'agit donc de faiblesses, c'est ce que je voulais dire.
La vieille dame, on lui apporte à manger, à boire, on l'aide à se laver.
Pour peu qu'elle ne sache plus s'exprimer, on lui racontera des histoires
ou on lui lira le journal.
Et si elle dit qu'elle tient la lune dans sa main, on ira pas lui prouver par A + B
qu'elle a tort, encore moins si on est très fort.
Jean

La méditation permet de grands moments d'ouverture, d'harmonie, mais bien qu'elle soit aussi un baume, il faut un certain temps pour qu'elle soigne les blessures les plus profondes, pour que celles ci ne s'ouvrent pas à nouveau soit spontanément soit en réaction à des mots, des situations.

Parlons des blessures de l'enfance bien qu'il y a aussi les blessures de l'adolescence, de l'âge adulte, etc

TWR parlait des souffrances dont lui parle très souvent un bon nombre de ses élèves, principalement des souffrances d'ordre familiales. Il disait que lui aussi avait souffert entre autre de la relation avec son père, mais qu'il avait guéri cela par sa pratique et passé à autre chose. Mais d'un certain côté, cela n'est pas vrai quand on voit son comportement, l'adoration vis à vis de son fils qui doit être le contraire exact du comportement de son père et peut être pas le comportement parfaitement adéquat. Ce n'est que mon opinion et je conçois que je me peux me tromper. Je serai en train de faire une belle projection. Simple hypothèse seulement.

Ce serait une question à poser au Dalai Lama. A-t-il encore des remontées des souffrances qu'il a vécues dans son enfance qui n'était vraiment pas rigolote. Il doit gérer cela facilement, mais il y a, parfois, rarement, des remontées, encore.

Ces remontées sont un processus normal qui peut durer des jours, ou des minutes ou quelques secondes. Le ciel est clair et lumineux et d'un seul coup les nuages arrivent et tout devient gris. Il ne faut pas y rajouter une couche de désespoir ou de culpabilisation. Si on connait grâce à la méditation, grâce à sa connaissance du fonctionnement de l'esprit ce qu'il faut faire, on le fait et le ciel redevient bleu.

A nouveau : Merci Bouddha!
ted

Jean a écrit :Au vu des contradictions de son discours, j'espère qu'Arjopa n'est pas une personne qui est clouée sur une chaise roulante où sur un lit. Qui a eu un vécu, et qui ne l'a plus :?:
C'est bizarre que tu dises ça. J'ai pensé la même chose... :oops:
Surtout quand il a dit qu'il faisait 75 à 150 kms à vélo par jour.
  • Freelion a écrit :Pas 300 bornes par jour, sauf vraiment motivé ! de 70 à 150 kms si en forme, c'est deja bien, la voie modérée quoi ;-)
Voici quelques étapes du tour de France cycliste 2014. Une compétition qui comme chacun sait est très difficile :
16 Mardi 22 Juillet Carcassonne > Bagnères-de-Luchon 237 km
17 Mercredi 23 Juillet Saint-Gaudens > Saint-Lary-Soulan Pla d’Adet 125 km
18 Jeudi 24 Juillet Pau > Hautacam 145 km
19 Vendredi 25 Juillet Maubourguet Pays du Val d’Adour > Bergerac 208 km
20 Contre la montre individuel Samedi 26 Juillet Bergerac > Périgueux 54 km
21 Dimanche 27 Juillet Évry > Paris Champs-Élysées 136 km
tongra

Jean a écrit :Pas d'accord avec ta formulation Jules. Il y a des gens qui ont eu des blessures profondes qui sont toujours à vif malgré leur pratique (avec temps et pratique, ça passera.

On peut s'estimer heureux, chanceux si on a pas reçu de telles blessures.

Quelques fois un événement anodin pour une personne peut être traumatisant pour une autre.
C'est bien vrai ça ...

sauf peut-être ça :
(avec temps et pratique, ça passera.
Selon mon expérience sur ma personne et les observations sur des connaissances, si l'on a pas la capacité d'inviter et de fréquenter intimement ses blessures : pratique et temps qui passe sont totalement impuissants à les refermer. Je connais des pratiquants de longue date qui, à plus de 70 balais, souffrent toujours intensément de leurs vieux traumatismes et qui retombent perpétuellement dans les mêmes ornières.

Il faut pouvoir se plonger dans la poubelle, en vivre les relents, les fermentations et le mal-être que cette immersion provoque. A tous niveaux.
En laissant tout cela venir à la surface, s'épanouir et vivre avec le moins d'intervention possible la blessure va suppurer et enfin pouvoir se refermer car le terrain sera redevenu sain.

Le tout est de franchir le pas de l'accueil et de cesser d'ajourner la problématique.
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jules
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Ben...ça peut être considéré comme faisant partie de la pratique il me semble.

Cela dit je suis entièrement d'accords avec cette remarque, en ajoutant que la pratique c'est aussi se confronter aux/accompagner les autres et que cela enseigne beaucoup.

On se retrouve souvent confronté aux mêmes problèmes sous des aspects et dans des situations différentes...c'est à chaque fois une occasion de mettre le nez dans la poubelle et d'en retirer ce qui peut enrichir le compost, si on ne laisse pas passer l'occasion.
binah

jules a écrit :Moi, c'est le contraire, j'ai peur de tout le monde, parce que je sais de quoi je suis capable.

:oops: oops...Trou noir, trou noir !
Pour avoir peur de tout le monde et de toi-même ? Te sens-tu un loup intérieurement ? Nous sommes souvent une énigme pour nous-mêmes et avons un combat intérieur à mener. Le meilleur chemin pour mieux nous accepter, est de s'apprivoiser dans nos peurs, nos défauts, etc...
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jules
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binah a écrit :
jules a écrit :Moi, c'est le contraire, j'ai peur de tout le monde, parce que je sais de quoi je suis capable.

:oops: oops...Trou noir, trou noir !
Pour avoir peur de tout le monde et de toi-même ? Te sens-tu un loup intérieurement ? Nous sommes souvent une énigme pour nous-mêmes et avons un combat intérieur à mener. Le meilleur chemin pour mieux nous accepter, est de s'apprivoiser dans nos peurs, nos défauts, etc...
jap_8 Oui, de tout le monde et de moi-même, tout à fait, car c'est au moment où on se dit, ça y'est j'ai vaincu mes démons que...pouf, ça explose à la figure. De plus comme je ne considère pas que les autres soient fondamentalement différents de moi, qu'ils ont leurs blessures eux aussi alors, je fais gaffe le plus possible à eux comme à moi car l'oeuf peut devenir vite chaotique. Je me prosterne beaucoup, je fais attention à mes élans, j'essaye de sentir quand quelque chose me dit "non ne le fais pas" aussi ténue soit le message.

Je ne parlerai pour ma part pas du meilleur chemin en général car cela impliquerait que je puisse totalement en maîtriser un...or mes démons ne sont jamais très loin et l'un d'entre eux pourrait bien me dire que j'ai trouvé le chemin. Je préfère considérer que je peux me perdre, cela me rend plus aux aguets.

Cela dit, il y'a un truc bien, c'est que quand ça explose à la figure et qu'on tombe, on se relève et on apprend quelque chose d'utile...le ballon se dégonfle et c'est reparti. Par là je trouve qu'il y'a une grande compassion dans l'univers.
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axiste
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@ jean
Au vu des contradictions de son discours, j'espère qu'Arjopa n'est pas une personne qui est clouée sur une chaise roulante où sur un lit. Qui a eu un vécu, et qui ne l'a plus
Ca fait un moment que Freelion poste sur le forum et ce serait triste qu'une situation particulière n'ait jamais été évoquée ou même effleurée, si c'était le cas. Mais on ne saura probablement jamais.

Souhaitons qu'il suive sa route pour le mieux. Et s'il veut revenir, il reviendra comme il l'a déjà fait.

@jules
Cela dit, il y'a un truc bien, c'est que quand ça explose à la figure et qu'on tombe, on se relève et on apprend quelque chose d'utile...
Tu veux dire un truc comme ça ?
(Ca vide tout le superflu et reste l'essentiel ...quand on n'a rien à perdre on se sent plus serein.)
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
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