Trace

Jingshen

Pour gouter à la paix divine
Avant que Soleil décline
Soustrais-toi à l'amphétamine
Recueille ton être sur la colline
Traces ta route, coute que coute
Entre les gouttes, sous la voute
Fond de cale de la Céleste soute !
Sans amour mais sans doutes
Tel est l'Apache en déroute
Loin des moutons qui se shoutent
A la financière banqueroute
Leur heure est un leurre
Branché sur le malheur
L'argent, une sournoise rumeur
Qui déverse de fausses lueurs
Dans des corps sans coeur
Funestes horloges
Des patronales loges
Le costard est leur toge
Mais rien ne vaut la sauvage sauge !
Il se fait tard, Ciel blafard
Et nul regard vers ton plumard
Le couche-tard se fait routard
Et sur son destrier bientot part
Vers l'aube des îdoles
Au crépuscule des gondoles
Herbes folles semées au vent
De l'ouest au levant
L'esprit insaisi et culminant
L'espace accueillant
Les oiseaux savent où plonge l'Océan
Jingshen

Je crois en deux ou trois choses
Dieu, le diable et l'amour
Car j'ai relevé la tête depuis le fond
Et j'ai penché mon regard depuis le sommet

Je déteste dire que je t'aime
Parce que ça signifie que je
Serai avec toi pour toujours
Ou que tristement je dirai au revoir

J'adore dire que je te déteste
Parce que ça signifie que je
Vivrai heureux sans toi
Ou que tristement je vivrai dans un mensonge

Et tu es en train de te frayer un chemin plus bas que terre


Jingshen

Et le souffle du vent
va au soleil couchant
D'occident à l'orient
Ciel limpide et brillant
Le cri des ours sauvages
Ne voulant pas des cages
Comme l'apache sage
Qui trace son sillage



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