Bonjour,Jean a écrit :
Je me permets de reprendre cette vidéo pour une réflexion tout à fait différente qui portera cette fois sur l'égo.
L'égo, ce sont des chèvres cherchant leur équilibre sur notre ventre.
Nos pensées égotiques, servent à signifier le poids douloureux des chèvres et leur danse sur notre ventre, provoquant sur/dans celui-ci, une alternance mouvante de creux et de bosses, pareille au support sur lequel les chèvres dansent dans le film.
Comme les pensées n'ont pas reconnu leur lieu, c'est à dire leur dimension désincarnée, elle sont contraintes de produire ce travail explicatif de la danse des chèvres sur notre ventre. Tout en produisant ce travail explicatif qui consiste à exprimer de manière diverse et indirecte le désir d'évacuer ces mouvements ventraux douloureux, les pensées passent en réalité au corps le message de prolonger cette douleur. Le message d'évacuation de cette douleur, est non acceptation de la perception ventrale permettant pourtant entre autre, de nous avertir des dangers par une forme de douleur qui si elle n'est pas rejetée, est naturelle.
Lorsque les pensées auront trouvé leur lieu et que le ventre nous avertira d'un danger, alors la douleur, forte ou ténue, sera une forme d'avertissement que nous pourrons considérer comme utile. N'ayant plus besoin de formuler, de signifier cette douleur, elle gardera sa place nécessaire de simple indicateur. Une fois que cette indication aura été considérée, elle n'aura plus besoin de se prolonger. Les chèvres auront alors trouvé leur équilibre sur le ventre qui cessera alors ses alternances mouvantes de creux et de bosses. Ayant trouvé leur équilibre, elles auront fait ce qu'elles avaient à faire, et pourront trouver un endroit tranquille pour dormir au soleil.
Encore merci aux chèvres...