L'esprit se colore avec les évènements. Mais au départ, c'est comme un verre d'eau pure et limpide.
On s'efforce de "se souvenir". On se dit : "Tiens, j'avais décidé de faire comme ci..." "J'avais décidé de faire comme ça...". On essaie de mettre en place de "bonnes" habitudes. Et de chasser les "mauvaises". On se plaint d'avoir oublié les bons moments passés. Ou de ne pouvoir les revivre. On parle de l'instant présent. Celui où l'on voit clairement la coloration du moment. Rappels, pratiques, expériences, joies, déceptions : tout ça, ce n'est que de l'encre qui nage dans la pureté limpide.
Voilà pourquoi il n'y a rien de durable. 20 ans de pratique et on se retrouve presqu'au point de départ. Impossible d'accumuler les expériences sur le miroir. Elles s'évanouissent. Mais laissé à lui même, l'esprit s'ébroue comme un chien qui sort de l'eau. Et retrouve sa pureté naturelle.
Il n'y a pas de pratiques bouddhiques. Ca n'existe pas. Ca n'a pas de sens. Il ne peut y avoir que des non-pratiques.
A quoi bon rejeter les expériences de la vie ? Elles s'évanouissent d'elles-mêmes.
Pourquoi essayer de retenir ce qui ne peut être retenu ?
L'esprit est comme une eau pure et limpide. Il faut juste cesser d'y déverser de l'encre.
L'esprit est comme une eau pure et limpide. Il faut juste attendre que l'encre s'évapore.
L'esprit est comme une eau pure et limpide. On peut y verser de l'eau pure et limpide.
Il fait beau aujourd'hui. C'est une belle journée d'hiver.
La nature de l'esprit est d'être pur et limpide
Dans toutes connaissances, tu as la pratique, c'est lié, à moins de faire semblant ou de pas apprécier ses pratiques à leur juste valeur.Il n'y a pas de pratiques bouddhiques. Ca n'existe pas. Ca n'a pas de sens. Il ne peut y avoir que des non-pratiques.
Bien sur. Il y a des pratiques. Mais ces pratiques ne sont pas des pratiques. On les appelle pratiques.binah a écrit :Dans toutes connaissances, tu as la pratique, c'est lié, à moins de faire semblant ou de pas apprécier ses pratiques à leur juste valeur.Il n'y a pas de pratiques bouddhiques. Ca n'existe pas. Ca n'a pas de sens. Il ne peut y avoir que des non-pratiques.
Si l'on prend la métaphore symbolique du miroir, toutes ces tentatives : essayer, cesser, attendre, pouvoir et même qualifier l'esprit, sont encore la marque qu'il y a une identification à un sujet et que l'on n'est pas le miroir. On voit encore les reflets dans ...et cela crée une dualité.ted a écrit :
...
Pourquoi essayer de retenir ce qui ne peut être retenu ?
L'esprit est comme une eau pure et limpide. Il faut juste cesser d'y déverser de l'encre.
L'esprit est comme une eau pure et limpide. Il faut juste attendre que l'encre s'évapore.
L'esprit est comme une eau pure et limpide. On peut y verser de l'eau pure et limpide.
Que j'aime beaucoup ton avatar...binah a écrit : crysmiley delphinus ba11 Ce qui veut dire ?
Donc lorsque tu dis que ce ne sont pas des pratiques, c'est dans le sens ou on les appelle des pratiques si je comprends bien.ted a écrit : Bien sur. Il y a des pratiques. Mais ces pratiques ne sont pas des pratiques. On les appelle pratiques.
Une pratique à un but... une non-pratique n'a pas de but... elle est mushotoku : "Sans esprit de profit".jules a écrit : Donc lorsque tu dis que ce ne sont pas des pratiques, c'est dans le sens ou on les appelle des pratiques si je comprends bien.
Une non-pratique n'est pas une pratique, on l'appelle pratique... par commodité..
<<metta>>
Ce qui est amusant dans cette histoire, c'est que meme si notre pratique tend a rejoindre un but, on s'appercoit a terme que meme ce but est sans but, mushotoku.ted : Une pratique à un but... une non-pratique n'a pas de but... elle est mushotoku : "Sans esprit de profit".
C'est par la peut-etre qu'on peut dire egalement que la pratique est non pratique, et que la meditation par exemple est naturellement mushotoku, quelle que soient les idees de but qui pourraient eventuellement nous traverser l'esprit.
Cela me fait penser a la pub d'un deodorant : "Laissez le charme agir", qu'on pourrait transformer en : Le charme agit, que voudriez-vous laisser ou ne pas laisser faire.