L'homme : un animal qui détruit sa planète ???

ted

lausm a écrit :Si les enfants ne sont pas sauvés, les animaux disparaitront aussi, donc les humains avec.
Là, j'ai pas tout suivi... :oops: Je ne vois pas le rapport... :oops:
Robi a écrit :Mon exemple valait pour dire cette vérité: les hommes ne sont pas des animaux comme les autres (contrairement à ce que pense Jingshen).
Le dialogue aura permis cette mise au point en effet. :cool:
Pas d'accord. Est-ce que l'homme n'est pas juste un animal un peu supérieur ?
Laissons 5000 ans aux dauphins et ils nous dépassent. jap_8

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Robi

ted a écrit :
Robi a écrit :Mon exemple valait pour dire cette vérité: les hommes ne sont pas des animaux comme les autres (contrairement à ce que pense Jingshen).
Le dialogue aura permis cette mise au point en effet. :cool:
Pas d'accord. Est-ce que l'homme n'est pas juste un animal un peu supérieur ?
Un peu supérieur?
C'est quand même d'une grande évidence que l'homme est éminemment supérieur aux animaux d'un point de vue technologique. Il est aussi marqué par une évolution, qu'aucune autre espèce ne manifeste, de toute sa pensée en un très bref temps (quelques milliers d'années) que n'ont pas les animaux.
ted a écrit :Laissons 5000 ans aux dauphins et ils nous dépassent. jap_8
C'est une affirmation complètement gratuite dont tu ne sais rien. En tout cas pour que 5000 ans se passent et que les dauphins existent encore c'est entièrement de notre responsabilité...
Et nous dans 5000 ans?
ted

Robi a écrit : En tout cas pour que 5000 ans se passent et que les dauphins existent encore c'est entièrement de notre responsabilité...
Ca, c'est sur ! :mrgreen:
Vidéo très intéressante, pas très longue, peut être un peu partisane, que je te conseille néanmoins de visionner cher Robi... jap_8
Robi

ted a écrit :Vidéo très intéressante, pas très longue, peut être un peu partisane, que je te conseille néanmoins de visionner cher Robi... jap_8
Que l'homme ait un tel pouvoir (sur le monde) montre bien sa supériorité évidente.
Qu'il en fasse un mauvais usage est une toute autre question.

bonne journée
ted

Désolé. Je ne voulais pas te déprimer. Je sais qu'il y a des gens biens sur cette terre. Et qui ne sont pas comme la caricature du dessus.
Mais cette tendance à la destruction, c'est une potentialité qui nous guette et qui existe en nous.
Et sa seule présence devrait nous interdire de nous pavaner...
Robi

ted a écrit :Désolé. Je ne voulais pas te déprimer. Je sais qu'il y a des gens biens sur cette terre. Et qui ne sont pas comme la caricature du dessus.
Pas de souci. Ma déprime qu'il y a des cons (c'est un euphémisme) sur cette terre est bien antérieure à ta vidéo.
Mais cette tendance à la destruction, c'est une potentialité qui nous guette et qui existe en nous.
Et sa seule présence devrait nous interdire de nous pavaner...
Oui, dans ma vue des choses j'appelle cela se prendre pour Dieu. Ce n'est rien d'autre que la définition du péché.
ted

péché originel / ignorance fondamentale :D
Ya peut être moyen de s'entendre non ? :)
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yudo
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ted a écrit :péché originel / ignorance fondamentale :D
Ya peut être moyen de s'entendre non ? :)
Non: le péché originel est (contrairement à ce que beaucoup de chrétiens croient) la volonté de savoir. Il s'agit très probablement d'une mythologisation d'un phénomène réel, c'est-à-dire le moment où l'animal humain, doté de parole, fabriquant des outils, a commencé à percevoir le temps: la causalité, l'origine, le résultat: le fruit dérobé, c'est celui de l'arbre de la connaissance du bien et du mal.

On aurait tort de négliger cet aspect. Tant qu'il ne voit pas, tant qu'il ne fait pas le rapport, il reste dans l'innocence, il ne voit pas le mal, mais il ne voit pas le bien non plus. Et c'est tout aussi probablement une femelle de l'espèce qui a, la première, fait la découverte.

Alors que pour nous, bouddhistes, l'ignorance fondamentale s'applique non pas à la connaissance du bien et du mal, mais à l'insatisfaction, à l'interdépendance, et à la transitivité de toutes choses.

Il y a une grande différence entre les catégorisations absolues du bien et du mal, et l'appréciation au jour le jour, instant par instant, de ce qui est bien ou mal.
La responsabilité des élèves est d'empêcher le maître de se "prendre pour un maître".
Robi

yudo a écrit :
ted a écrit :péché originel / ignorance fondamentale :D
Ya peut être moyen de s'entendre non ? :)
Non: le péché originel est (contrairement à ce que beaucoup de chrétiens croient) la volonté de savoir.
Il s'agit très probablement d'une mythologisation d'un phénomène réel, c'est-à-dire le moment où l'animal humain, doté de parole, fabriquant des outils, a commencé à percevoir le temps: la causalité, l'origine, le résultat: le fruit dérobé, c'est celui de l'arbre de la connaissance du bien et du mal.

On aurait tort de négliger cet aspect. Tant qu'il ne voit pas, tant qu'il ne fait pas le rapport, il reste dans l'innocence, il ne voit pas le mal, mais il ne voit pas le bien non plus. Et c'est tout aussi probablement une femelle de l'espèce qui a, la première, fait la découverte.
Plutôt que la volonté de savoir, le péché originel symbolise la volonté d'être libre et notamment par rapport à Dieu (se prendre pour Dieu). C'est décider de ce qui est bien ou mal en n'écoutant plus la voix de sa conscience profonde (là où s'exprime Dieu). Ce n'est pas le savoir en général mais le savoir moral et en l'occurrence s'en détourner est le péché originel.
Et l'arbre de la connaissance c'est en effet le symbole de passage de l'animal non libre (régi pas des instincts) à l'homme libre (non plus uniquement régi par des instincts mais devant librement faire des choix entre ce qui est bien ou mal; alors que l'animal ne fait pas ce choix).
Ainsi l'arbre de la connaissance du bien et du mal symbolise que l'homme est (ou est devenu) libre par rapport à l'animal, mais en manger le fruit c'est décider d'entrer dans le domaine de Dieu, prétendre connaître le bien et le mal. Alors que seul Dieu (notre conscience morale profonde) a cette connaissance et non pas nous en refoulant notre conscience morale (c'est-à dire s'éloigner de Dieu).
yudo a écrit :Alors que pour nous, bouddhistes, l'ignorance fondamentale s'applique non pas à la connaissance du bien et du mal, mais à l'insatisfaction, à l'interdépendance, et à la transitivité de toutes choses.
L'insatisfaction n'est-elle pas la conséquence d'acte (karma) bon ou mauvais? Donc pour une satisfaction il faut connaître ce qui est bien ou mal (-----> Dhammapada). La non reconnaissance -l'ignorance- de l'interdépendance (se croire autonome), la non reconnaissance -l'ignorance- de l'impermanence (se croire durable) n'est-ce pas ce qui s'oppose à la libération de la souffrance et la libération n'est-ce pas un bien?...
yudo a écrit :Il y a une grande différence entre les catégorisations absolues du bien et du mal, et l'appréciation au jour le jour, instant par instant, de ce qui est bien ou mal.
Est-ce que dans le bouddhisme on apprécie qu'un jour voler (ou tuer etc) ) c'est mal et le lendemain que c'est bien? Non, je ne le pense pas. Donc il y a aussi une catégorisation absolue du bien et du mal en ce bas monde dans le bouddhisme.
Les trois poisons dans le bouddhisme n'est-ce pas une catégorisation?
Les cinq ou dix ou x préceptes n'est-ce pas une catégorisation?
L' octuple sentier n'est-ce pas une catégorisation?
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jules
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Yudo : Non: le péché originel est (contrairement à ce que beaucoup de chrétiens croient) la volonté de savoir. Il s'agit très probablement d'une mythologisation d'un phénomène réel, c'est-à-dire le moment où l'animal humain, doté de parole, fabriquant des outils, a commencé à percevoir le temps: la causalité, l'origine, le résultat: le fruit dérobé, c'est celui de l'arbre de la connaissance du bien et du mal.

On aurait tort de négliger cet aspect. Tant qu'il ne voit pas, tant qu'il ne fait pas le rapport, il reste dans l'innocence, il ne voit pas le mal, mais il ne voit pas le bien non plus...
Quand l'individu ne voyait ni le bien ni le mal et agissait naturellement, il n'y avait pas non plus quelqu'un, un juge, pour lui dire que ce qu'il faisait était bien ou mal, et personne non plus pour penser du bien ou du mal de l'évaluation du juge.
Il n'y avait pas à l'époque d'immeuble dépassant les 16 étages.
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