Comment punir ?

ted

Je suis peut être vieux jeu, mais pour moi, une sanction, c'est faire subir quelque chose de désagréable à quelqu'un, en partant du principe que nous recherchons tous des expériences agréables et que nous essayons d'éviter les expériences désagréables.
Donc, la personne sanctionnée est censée ne plus reproduire le même comportement car elle ne voudra pas souffrir de nouveau.
C'est du domaine du conditionnement quand on y réfléchit.

Donc, je n'adhère pas trop à ces théories sur "la sanction bien comprise". Je pense qu'on est clairement dans un rapport de force entre une personne qui peut infliger une souffrance. Et une autre qui subit. C'est pourquoi je m'interroge sur l'aspect éthique.

Maintenant, ce qui est perçu comme une souffrance par un individu, peut être, à terme, perçu par lui comme agréable... L'élève à qui on demande de balayer les feuilles mortes le week-end peut y prendre plaisir, y trouver une satisfaction à être proche de la nature... Cette nouvelle satisfaction pourrait contrebalancer son comportement déviant précédent et apaiser son agitation... Mais elle pourrait aussi vider la sanction de son sens et lui faire perdre son caractère dissuasif... Ce qui fait que l'élève recommencerait ses bêtises sans crainte...

Donc, à mon avis, la sanction devrait être adaptée au karma de chacun. Le karma, c'est ce qui nous fait ressentir une situation comme agréable, désagréable ou neutre. Priver l'individu de l'agréable et lui imposer du désagréable. Mais sans trop savoir comment la combinaison psycho-physique de l'individu va réagir, le résultat est incertain. Un papillon peut naître. Ou un monstre. On joue avec le feu. Voilà pourquoi les juges sont si prudents avant d'envoyer les gens en taule.

Mais qu'est ce qu'une amende pour excès de vitesse a de dissuasif pour une personne riche, par exemple ?
Qu'est ce qu'une journée d'exclusion a de dissuasif pour un élève qui sèche un peu trop souvent les cours ?
Qu'est ce qu'une amende de quelques milliers d'euros a de dissuasif pour une industrie qui pollue ?

Donc, tu as raison Axiste, il faudrait une sanction bien comprise par celui qui la subit.
Il y a des sutras qui décrivent des arhats subissant sans broncher des épreuves terribles parce qu'ils ont compris qu'ils avaient un karma à épurer.
Plus près de nous, je connais des bouddhistes qui ont le sourire quand ils tombent malades et qui me disent : "C'est toujours ça de brûlé comme karma".

Je trouve dissuasif le fait de savoir que le mauvais karma va nous retomber dessus. Mais ya des gens qui s'en fichent, je suppose.
lausm

Peut-être peut-on alors plutôt poser la question : "pourquoi punir"?...et se demander si on le fait pour notre enfant, ou pour nous meme?
ted

Ma question est d'ordre général.

Parce que les discours qui essaient de culpabiliser les parents quand les enfants déconnent, j'en ai soupé... :D
Faut arrêter de croire que les ados ont besoin qu'on leur donne le mauvais exemple, pour faire des conneries ! Non. Il peuvent redécouvrir tous seuls leurs pulsions primitives égoïstes. Et se prendre pour des loups si on réagit comme des moutons.

Les discours lénifiants de la génération Dolto ont donné des générations d'enfants capricieux, insupportables en classe. Qui piétinent allègrement les valeurs de leurs parents et se laissent manipuler par un discours mondialiste et consumériste.
Et le mythe du papa qui emmène son fiston à la pêche et qui en fait quelqu'un de bien, c'est juste un fantasme. Ca marche à 8 ans, pas à 16 ans. :D

Je leur dis à ces penseurs : "fichez la paix aux parents avec vos tentatives de culpabilisation..." :D Sincèrement.

Faut mettre des barrières, des limites. Et faut sanctionner en cas de refus.
Quand les moines déconnaient, le Bouddha les excluait du sangha. Quand quelqu'un déconne sur le forum, il est exclu. C'est du simple bon sens. J'ai eu du mal à l'accepter. Mais parce que je vivais avec un fantasme chrétien de l'homme généreux qui pardonne tout en tendant la joue gauche. Ca ne m'a apporté que des emmerdes. Faire entrer le loup dans la bergerie. Faire preuve de compassion idiote au lieu de la vraie compassion.
lausm

Ma question aussi est d'ordre général.
Par contre, il n'y a pour moi que des cas particuliers. Qui se règlent au cas par cas.
C'est pour cela que je pense qu'il faut, avant de vouloir des moyens compatibles avec le dharma, se demander pourquoi punir. Si c'est la seule réponse possible, et si il n'y en a pas d'autre.
Chez moi, c'est en général ma chère et tendre qui m'interpelle sur le sens de mes crises d'autorité...car notre fils, qui a été élevé sans répression, mais pas sans limite, est en général peu transgressif, et quand je monte en flèche, c'est ma peur de perdre le controle et plein de représentations toutes faites qui viennent du fond des âges qui conditionnent mes réactions, et du coup lui ne comprend rien qu'un truc sans pertinence ni signification pour lui où je m'énerve comme un con.
Peut-etre la génération Dolto a eu des plantades...mais elle, me semble, assumait et valorisait quelque chose : une relation directe, une parole avec du sens, de l'écoute, avec l'enfant concerné. Ca crée des limites, une relation : celle entre soi et autrui. Si on se contente d'un laisser faire, on n'assume aucune relation. Donc ce n'est pas réellement appliquer ce que Dolto pratiquait.
J'en ai fait l'expérience avec des ados dit à problèmes avec qui je bossais : ils questionnaient le cadre, la règle, mais derrière cela, ils voulaient avoir surtout de la présence, de l'amour...bouddhistement on dirait qu'ils voulaient l'enseignement, la transmission!
Mais j'ai vite constaté un truc : mes collègues n'arrètaient pas de clamer qu'il leur fallait des limites...puis les laissaient jouer à des jeux super violents sur la PS, ou buvaient le café pendant deux heures pour avoir la paix des ménages. Moi, je ramais : je me payais une heure de baby foot, ou des entretiens pour faire passer des tensions, et si ça me pompait, ils avaient besoin d'une chose avant tout le reste : quelqu'un face à eux.
et ce que j'ai compris en les écoutant, c'est qu'ils entendaient très bien qu'on leur disait de ne pas aller ici, ne pas faire ça...et ils introjectaient tous les messages négatifs d'interdiction, là où tout le monde les voyait sans limites...Et souvent ils ne comprenaient pas le sens de ces règles et interdits, qui parfois étaient divergents selon les membres de l'équipe....c'était pas très cohérent, et ils le voyaient!
Donc je m'escrimais à tenter de leur montrer où était l'ouverture, la porte, au milieu de ces murs qu'ils voyaient et ressentaient, et amplifiaient leur sentiment d'enfermement (c'était un service fermé avec barreaux aux fenètres, pour dire). Ca donnait de bons résultats, après, mes collègues n'avaient pas la meme sensibilité, et donc fallait reprendre les choses.
Donc sachant que le cerveau humain intègre mieux les formulations positives, il me semble qu'en lieu et place de limites, sanctions, et interdits, l'on pourrait se poser la question de quelle demande positive l'on peut faire, exprimer, pour aider nos enfants à aller vers ce qu'on pense le mieux....tout en leur laissant la possibilité de construire leur autonomie, c'est à dire d'exercer leur liberté. Oui, je sais, c'est pas facile. Mais c'est là que se situe la compassion éclairée, à mon avis.
Montrer la porte, l'ouverture, là où il est possible d'aller, plus que le mur, l'impossibilité de circuler.

Et c'est pour ça que je poserais aussi la question qui m'est venue tout d'abord à lire cette file : "quelle pratique du Dharma est compatible avec les sanctions?"
Peut-être le Bouddha a-t-il viré des moines...mais il n'a rien traité autrement qu'au cas par cas, et avant aucune règle n'était nécessaire. On a fait des ces jurisprudences un système, le Patimokkha, puis des dizaines de règles figées en un truc appelé le Vinaya. Mais faire un système, n'est-ce pas aussi un moyen d'éluder le fait de traiter une situation au cas par cas, chaque instant étant différent?
Vouloir un système de règles, c'est parfois commode pour ne plus le remettre en cause. Il ne s'agit pas de culpabiliser ou de dire qu'il ne faut aucune règle.
Mais, comme j'en ai posé et repose la question, de savoir si l'on veut faire ces choses pour notre enfant, ou pour nous soulager nous-même d'une tension...parce que si l'on agit centré sur notre seul besoin, et que l'on ne s'en rend pas compte, on oublie de voir ce qui est le vrai besoin de notre enfant, on risque de ne pas répondre correctement à la situation. Car on n'est pas en relation.
Parce que ce que je vois, c'est que derrière un comportement déconnant, il y a toujours une demande, un besoin fondamental non satisfait...et si on arrive à comprendre les enjeux, alors on a des chances de permettre de résoudre la situation de façon positive.
Et quand une règle, une limite, est juste, en général un enfant l'accepte. Parce qu'elle le reconnait comme sujet. Et nous aussi.
C'est ce que j'en pense.
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jules
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Hello ted,

Au sujet de la culpabilisation, tu te référais peut être entre autre à ce que je disais sur le fait de montrer l'exemple.
Comme le dit Lausm, il faut voir au cas par cas et mon discours était plutôt général, il pouvait autant concerner les parents, que les profs que les hommes politiques...surtout les hommes politiques d'ailleurs, qui pour beaucoup, cultivent sans scrupule le mensonge et l'hypocrisie au travers de la langue de bois, de la manipulation des chiffres et de promesses qu'ils ne tiennent pas, pour ne parler que de leur mensonges. Après on ne s'étonnera pas que certaines personnes en viennent à voler et à utiliser tous les moyens à leur disposition, quitte à marcher sur le voisin pour arriver à leur fins. Ce sont tout de même les représentants des nations, si eux ne sont pas exemplaires, qui le sera ? Pour les parents, c'est vrai que c'est plus délicat parce qu'effectivement, faire des conneries, c'est une chose plutôt banale chez les ados. Cependant, il n'en reste pas moins qu'il faudra essayer soi même de travailler sur soi, pour essayer de donner le bon exemple, bien que cela ne suffise pas, c'est certain...ce serait une pierre à l'édifice.

De plus, à partir du moment où on a du pouvoir, on donne l'exemple de ce qu'est avoir du pouvoir au travers de ce qu'on en fait, et le jour où ce pouvoir est transmis aux enfants, c'est à dire qu'il deviennent des adultes responsables et peut-être aussi des parents, nos comportements d'éducateurs bons, moins bon, ou carrément mauvais se répercuteront sur le leur propre, d'une manière ou d'une autre. Si un enfant voit ses parents mentir, ce sera beaucoup plus difficile pour lui d'acquérir une parole sincère. Quand en plus, il reçoivent les compliments de ces derniers lorsqu'il ont réussi à voler la dame, alors là, c'est quasiment mission impossible d'exiger d'eux qu'ils puissent comprendre pourquoi il ne faut pas voler. Heureusement, il arrive que certaines personnes s'attaquent à l'impossible.

Je dirais donc qu'un comportement juste de la part de l'éducateur, ou de celui qui a les moyen de punir est la base de tout, un incontournable en quelque sorte.
Dernière modification par jules le 08 avril 2014, 00:38, modifié 1 fois.
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axiste
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Oui, il n'existe que des cas particuliers. La difficulté étant de faire comprendre les choses, la sanction n'est jamais la solution idéale. Parce qu'elle ne sera jamais correctement intégrée si la compréhension ne se fait pas. Pire même, elle peut dans ce cas renforcer le rejet et le sentiment de séparation ou de révolte ("tous des nuls, comprennent rien"!)

J'entends le message de Lausm complètement: le positif est très bien intégré et c'est aussi un conditionnement, cependant, il laisse l'ouverture.

Ce sont souvent des messages quasi subliminaux qu'on envoie en tant qu'adultes.
Alors il vaut mieux qu'ils soient positifs. Mais on en est pas toujours conscient.

Le "attention, tu vas tomber" quand l'enfant court ne rate jamais: la chute suit.
C'est souvent l'impact de nos pensées ou croyances qui ne doit pas être minimisé.
quand une règle, une limite, est juste, en général un enfant l'accepte. Parce qu'elle le reconnait comme sujet. Et nous aussi.
C'est ce que j'en pense.
Oui, il faut être assez inclusif avec son enfant, et c'est la relation qui fait tout. Enfin, tout au moins jusqu'à l'adolescence.

A l'adolescence c'est difficile parce que l'attention est totalement tournée vers l'extérieur et nous, on n'a plus tellement d'impact. Alors là, il faut s'appuyer sur des tiers il me semble...

Mais ce sont des schémas très grossiers…cependant, je maintiens cette idée première : la confiance fait la quasi totalité du chemin pour aller au delà des embûches qui elles, sauront toujours pointer leur nez ! Et tester nos limites.
En ce sens, j'avoue avoir été éduquée par mes enfants vraiment....

Edit..

Il reste l'humilité ...
Et une femme qui portait un enfant dans les bras dit,
Parlez-nous des Enfants.
Et il dit : Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles de l'appel de la Vie à elle-même,
Ils viennent à travers vous mais non de vous.
Et bien qu'ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.
Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées,
Car ils ont leurs propres pensées.
Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes,
Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter,
pas même dans vos rêves.
Vous pouvez vous efforcer d'être comme eux,
mais ne tentez pas de les faire comme vous.
Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s'attarde avec hier.

Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés.
L'Archer voit le but sur le chemin de l'infini, et Il vous tend de Sa puissance
pour que Ses flèches puissent voler vite et loin.
Que votre tension par la main de l'Archer soit pour la joie;
Car de même qu'Il aime la flèche qui vole, Il aime l'arc qui est stable.

Khalil Gibran
(extrait du recueil Le Prophète)
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
ted

Lausm, Jules, Axiste. Je vous ai lu et relu attentivement. Et vous avez sans doute raison tous les trois. J'ai du mal à trouver des arguments contre ce que vous dites. :roll: loveeeee

Enfin, bon... j'ai des arguments contre, mais ils ne sont pas très beau à voir, pas très sages, pas très bouddhistes. Ils sont très égotiques quand on y réfléchit. Donc merci Lausm... Merci Jules... Merci Axiste... pour ce rappel... jap_8

Mas j'ai peur que si on remplace la question "comment punir" par "pourquoi punir", on ne tombe dans l'utopie.
Un monde idéal qui n'existerait pas, avec des relations idéales qu'on ne rencontre jamais. :-(
Robi

ted a écrit : Mais parce que je vivais avec un fantasme chrétien de l'homme généreux qui pardonne tout en tendant la joue gauche. Ca ne m'a apporté que des emmerdes. Faire entrer le loup dans la bergerie. Faire preuve de compassion idiote au lieu de la vraie compassion.
Ce verset n'a rien à voir avec l'éducation des enfants ou le laisser aller (de ce qui n'est pas juste ou pas bon), ça a à voir avec la non violence (celle pratiquée par Gandhi ou Martin Luther King).
Discernement... Discernement... :cool:
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jules
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Ted : Enfin, bon... j'ai des arguments contre, mais ils ne sont pas très beau à voir, pas très sages, pas très bouddhistes. Ils sont très égotiques quand on y réfléchit. Donc merci Lausm... Merci Jules... Merci Axiste... pour ce rappel... jap_8

jap_8 Ce que tu dis ne pas vouloir révéler n'est-il pas justement une raison de faire baisser la pression de la culpabilisation, c'est le "on essaie de faire au mieux", le "chacun fait du mieux qu'il peut sachant que nous ne sommes pas des supers héros". C'est vraiment à prendre en considération n'est-ce pas?
C'est aussi à partir de là qu'on peut être capable de dire à son enfant, "là pardon, je sais que j'ai déconné". Personnellement, je suis heureux d'avoir eu des parents capables de reconnaître parfois leurs erreurs, c'est avoir eu la chance de rencontrer au travers eux un exemple de sincérité, c'est quelque chose qui touche vraiment la reconnaissance de ses erreurs et au niveau éducatif cela peut avoir il me semble une grande portée.
ted

Robi a écrit :
ted a écrit : Mais parce que je vivais avec un fantasme chrétien de l'homme généreux qui pardonne tout en tendant la joue gauche. Ca ne m'a apporté que des emmerdes. Faire entrer le loup dans la bergerie. Faire preuve de compassion idiote au lieu de la vraie compassion.
Ce verset n'a rien à voir avec l'éducation des enfants ou le laisser aller (de ce qui n'est pas juste ou pas bon), ça a à voir avec la non violence (celle pratiquée par Gandhi ou Martin Luther King).
Discernement... Discernement... :cool:
Tu veux dire que la non-violence ne s'appliquerait pas à "l'éducation des enfants" ? Yudo doit avoir sa petite idée à ce sujet. Il était dans un collège tenu par des jésuites. Parait que ça l'a traumatisé. :D


Jules,

La relation parents/enfants me semble être un cas particulier, parce que, qu'on le veuille ou non, une partie de la personnalité de nos enfants est notre création (Lausm parlait de transmission dans un autre fil). On formate leur conscience, on leur donne une langue "maternelle", on les construit, on forge leurs réflexes, on développe leur intelligence par toutes sortes d'activités extra-scolaires. Et ensuite, fort de ce bagage, ils prennent leur envol. Les traditions, la culture, la langue, la religion, l'histoire, la civilisation, tout ça se transmet en famille... Voilà pourquoi les c***s se reproduisent de génération en génération... :) Mais quelquefois, les enfants découvrent la connerie de leurs parents... :D Et ya qu'à s'excuser et les remercier de nous ouvrir les yeux, c'est vrai. :D

Mais ce qui m'intéresse, c'est d'utiliser mes problèmes parents/ados (on l'aura compris) pour élargir le champ de la réflexion à la problématique de la sanction compatible avec la pratique du Dharma : Comment punir ? ... Pourquoi punir ? disait Lausm... Faut-il laisser faire le karma comme le suggère Longchen ? ... L'absence de sanction est-elle une utopie ?

Bref ! Comment ne pas se faire trop de mauvais karma en appliquant des règles couramment répandues... Qu'on soit parents, éducateur, professeur, policier, juge... J'ai quand même démissionné de l'administration de Nangpa à une époque parce que je ne partageais pas l'idée d'exclure un membre controversé. Et pendant cette période, Lausm m'avait reproché d'avoir clôturé une file. :D Je crois qu'il faut un minimum de fermeté quand même.
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