Je crois sincèrement que la fréquentation de Thomas Bernhard est plutôt bonne pour la santé mentale . Un court extrait ne t'en donnera pas une juste idée : tente de lire une pièce entière, ou un roman, et tu verras peut-être les choses autrement.
Le neveu de Wittgenstein est bien pour commencer, par exemple. Jules aura peut-être de meilleures suggestions.
Thomas Bernhard
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Flocon a écrit :Je crois sincèrement que la fréquentation de Thomas Bernhard est plutôt bonne pour la santé mentale . Un court extrait ne t'en donnera pas une juste idée : tente de lire une pièce entière, ou un roman, et tu verras peut-être les choses autrement.
Le neveu de Wittgenstein est bien pour commencer, par exemple. Jules aura peut-être de meilleures suggestions.
D'accord. Merci.
Mes propos concernaient surtout une posture pessimiste et non Thomas Bernard ou son oeuvre que je ne connais pas.
Je vais commencer selon tes conseils avec le "neveu de wittgenstein."
Bonne lecture (mais attention quand même, Bernhard c'est comme le whisky, tu risques de tousser aux premières gorgées car ça décape. Et pas d'usage prolongé sans avis médical non plus... ).
Yudo, ba11 .
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Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
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Super, tu me donneras ton avis.
J'adore vraiment Bernhard, de mon côté, mais c'est vrai que son fond très noir, et son goût de la provocation outrancière, qui tiennent à son histoire personnelle et à celle de son pays, peuvent rebuter même un lecteur averti : l'extrait que tu as posté est léger, il a écrit des choses bien pires.
Mais bon, en principe, un zéniste a l'estomac solide donc ça devrait aller.
J'adore vraiment Bernhard, de mon côté, mais c'est vrai que son fond très noir, et son goût de la provocation outrancière, qui tiennent à son histoire personnelle et à celle de son pays, peuvent rebuter même un lecteur averti : l'extrait que tu as posté est léger, il a écrit des choses bien pires.
Mais bon, en principe, un zéniste a l'estomac solide donc ça devrait aller.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Pour ma part, je n'ai plus tellement goût à cette ambiance noire voire nihiliste.
Il me semble que le monsieur a été quand même bien formé par la vie : école nazie, apprendre la mort de sa mère dans le journal, "incidemment", il avait quelques raisons d'être noir, et peut-être sa fragilité pulmonaire avait une teinte sur son regard de la vie.
Pour ma part, même l'estomac accroché, mais étant en contact avec la réalité de la souffrance humaine au quotidien, je dois dire que je sens plus le besoin d'être nourri par un peu de discours positif, et je ne dis pas positiviste.
Parce que si le Bouddha parlait du constat de l'existence de la souffrance, il n'en est pas resté là : il a voulu comprendre pourquoi, et aussi dire comment on sort de l'ornière.
Pour ma part, quand mon fils est né, si j'avais nourri ce genre de pensées en le regardant, je pense que cela ne m'aurait en rien aidé. Je pense aussi que justement, avoir effacé toute croyance, avoir cru dans les possibles que je ne connais pas, m'ont permis de le nourrir avec des influences qui auront peut-être un effet que maintenant ou plus tard. Sinon, ce n'est que croire en les conditionnements comme influence sur notre destin, cela me paraît profondément pessimiste, nihiliste, et en tout cas fort peu bouddhiste. Sinon on se soumettrait au karma comme seule loi, et on ne considèrerait aucune possibilité de transformation. Ce qui ne nous emmènerait pas très loin.
Il me semble que le monsieur a été quand même bien formé par la vie : école nazie, apprendre la mort de sa mère dans le journal, "incidemment", il avait quelques raisons d'être noir, et peut-être sa fragilité pulmonaire avait une teinte sur son regard de la vie.
Pour ma part, même l'estomac accroché, mais étant en contact avec la réalité de la souffrance humaine au quotidien, je dois dire que je sens plus le besoin d'être nourri par un peu de discours positif, et je ne dis pas positiviste.
Parce que si le Bouddha parlait du constat de l'existence de la souffrance, il n'en est pas resté là : il a voulu comprendre pourquoi, et aussi dire comment on sort de l'ornière.
Pour ma part, quand mon fils est né, si j'avais nourri ce genre de pensées en le regardant, je pense que cela ne m'aurait en rien aidé. Je pense aussi que justement, avoir effacé toute croyance, avoir cru dans les possibles que je ne connais pas, m'ont permis de le nourrir avec des influences qui auront peut-être un effet que maintenant ou plus tard. Sinon, ce n'est que croire en les conditionnements comme influence sur notre destin, cela me paraît profondément pessimiste, nihiliste, et en tout cas fort peu bouddhiste. Sinon on se soumettrait au karma comme seule loi, et on ne considèrerait aucune possibilité de transformation. Ce qui ne nous emmènerait pas très loin.
Flocon, je rebondis sur les réflexions de Lausm car je viens de lire sur wiki une petite biographie de l'auteur. C'est vrai qu'il connut beaucoup d'épreuves. D'abord frappé par la maladie à 19 ans, une maladie pulmonaire incurable. Il fut aussi profondément meurtri par la mort de son grand -père et celle de sa mère. Il fut tenté plusieurs fois par le suicide et déclara que ce qui le maintenait en vie était la seule curiosité. Il nourrit semble -t-il de la haine envers l'Autriche. Il est mort jeune, à 58 ans...lausm a écrit :Pour ma part, je n'ai plus tellement goût à cette ambiance noire voire nihiliste.
Il me semble que le monsieur a été quand même bien formé par la vie : école nazie, apprendre la mort de sa mère dans le journal, "incidemment", il avait quelques raisons d'être noir, et peut-être sa fragilité pulmonaire avait une teinte sur son regard de la vie.
Pour ma part, même l'estomac accroché, mais étant en contact avec la réalité de la souffrance humaine au quotidien, je dois dire que je sens plus le besoin d'être nourri par un peu de discours positif, et je ne dis pas positiviste.
Parce que si le Bouddha parlait du constat de l'existence de la souffrance, il n'en est pas resté là..
Je vais quand même le lire, par curiosité et pour me faire une opinion plus précise.
Mais je suis comme Lausm, en contact quotidien avec la réalité de la souffrance. Et cette proximité me pousse aussi à rechercher des discours positifs. C'est pour cela par exemple que je me tiens à distance de l'oeuvre de Schopenhauer (que pourtant je connais bien)et que je puise un sorte de réconfort dans certains passages de Goethe ou encore dans l'oeuvre du philosophe Robert Misrahi qui écrivit sur le bonheur, sur l'éthique de la joie et dont la mort n'occupe pas une place centrale dans son analyse.
Ah, mais il n'y a aucun problème.
J'aime l’œuvre de Thomas Bernhard, c'est tout. Le reste est affaire de goût, ou d'envie personnelle, et je comprends très bien vos points de vue.
J'aime l’œuvre de Thomas Bernhard, c'est tout. Le reste est affaire de goût, ou d'envie personnelle, et je comprends très bien vos points de vue.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu