Bonjour,
Je me faisais cette réflexion tout à l'heure. Je me disais qu'énoncer un fait sert d'une certaine façon à accompagner le processus vital d'équilibrage individuel qui a chaque instant s'actualise. Ainsi, ce qui apparait comme vrai, peut simplement être une vérité semblable à un pas bien assuré sur le chemin de la vie.
La vérité ne serait donc pas une description d'un fait qui se trouverait là au delà de cette description, mais une affirmation qui de manière descriptive participerait de ce processus d'équilibrage de l'individu, une subjectivité trouvant son objectivité dans le pragmatisme consistant à nous permettre d'assurer nos pas.
En d'autres termes, dire quelque chose, ce peut être comme faire un pas sur une corde à la manière d'un funambule, c'est le pas à chaque fois décisif pour notre équilibre personnel, et sortie de cette nécessité, cette vérité se viderait de son contenu pragmatique et vital lié à l'instant même durant lequel elle a été exprimée.
Des vérités qui font du bien ici et maintenant
On peut comprendre ce que tu dis comme ce que tu dois dire pour ton équilibre suite au déséquilibre que j'ai peut-être créé pour mon équilibre, le fin mot étant une marche et non un aboutissement...et on pourrait dire : "suite au prochain épisode" ou "voici dans ce que je dis à présent le troisième pas en attendant le prochain dans un ajustement par lequel on constaterait la complémentarité de l'équilibre et du déséquilibre de la marche. <<metta>>
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ted
J'avais lu, je ne sais plus trop où, une réponse à la question : "Quelle est la différence entre un schizophrène et un psychopathe ".jules a écrit :On peut comprendre ce que tu dis comme ce que tu dois dire pour ton équilibre suite au déséquilibre que j'ai peut-être créé pour mon équilibre, le fin mot étant une marche et non un aboutissement...
Et la réponse disait :
Le schizophrène pense que 2+2 font 5.
Le psychopathe sait que 2+2 font 4, mais il ne peut le supporter.
J'en avais conclu que les schizophrènes sont plus heureux que les psychopathes.
Je crois qu'il y a des terres de Bouddha, mais qu'il n'y a pas besoin d'être un Bouddha reconnu pour vivre dans nos terres.
Nous pouvons créer une amorce de terre pure, avec des vérités que nous avons choisies. love2
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ted
Oui, mais sans aveugler les autres. 
Même si notre lumière nous éclaire, elle ne devrait pas devenir une vue fausse pour les autres.
Le problème reste celui de la relation aux autres.
Même si nous sommes équilibrés dans notre vision du monde, y a t'il équilibre dans notre relation à autrui ?
Risques associés : autisme, mégalomanie, rigidité, fondamentalisme, dictature, etc...
terre, eau, feu, air, espace... si on reste au niveau terre, on se fige dans une grotte bien éclairée, aux murs bien épais.
Même si notre lumière nous éclaire, elle ne devrait pas devenir une vue fausse pour les autres.
Le problème reste celui de la relation aux autres.
Même si nous sommes équilibrés dans notre vision du monde, y a t'il équilibre dans notre relation à autrui ?
Risques associés : autisme, mégalomanie, rigidité, fondamentalisme, dictature, etc...
terre, eau, feu, air, espace... si on reste au niveau terre, on se fige dans une grotte bien éclairée, aux murs bien épais.
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ted
Tu sais, on m'a dit par le passé que j'étais arrogant, élitiste et prétentieux. Je ne m'en rendais pas compte... Si ça se trouve, je suis toujours comme ça et je m'en rend toujours pas compte... On a besoin des autres pour savoir si on a changé...
En même temps, les gens qui m'ont dit ça ont peut être simplement voulu me blesser ? Mais quand plusieurs personnes différentes disent la même chose, on se dit que ya peut être un fond de vérité...
C'est pourquoi j'ai de la sympathie pour Zendo.
Je ne sais pas si j'ai changé... Apparemment, ça remonte à la surface de temps en temps...
Mais bon, je fais gaffe...
En tout cas, j'essaie...
Et puis, si je ne change pas... baaaahh ! c'est que c'était un karma à endurer...
En même temps, les gens qui m'ont dit ça ont peut être simplement voulu me blesser ? Mais quand plusieurs personnes différentes disent la même chose, on se dit que ya peut être un fond de vérité...
C'est pourquoi j'ai de la sympathie pour Zendo.
Je ne sais pas si j'ai changé... Apparemment, ça remonte à la surface de temps en temps...
Mais bon, je fais gaffe...En tout cas, j'essaie...
Et puis, si je ne change pas... baaaahh ! c'est que c'était un karma à endurer...
je ne sais pas si cela a vraiment un rapport avec ce que tu dis, mais je cherchais pour te répondre, l'image d'une main ouverte dans laquelle se tiendrait un homme debout.Ted : Et puis, si je ne change pas... baaaahh ! c'est que c'était un karma à endurer...
On ne saurais pas à qui appartiendrait la main mais on pourrait voir l'homme à l'intérieur de celle-ci avec par exemple un air grincheux ou bien enjoué, une cravate ou un jogging...bref un homme particulier dans une main semblable à toutes les mains, une main sans rien de particulier, anonyme.
Finalement j'ai quand même réussi à trouver ça comme image approchante de ce que m'a évoqué ton message :
<<metta>>
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ted
Avant hier, je cherchais un symbole pour illustrer ces moments où notre décision va conditionner un futur ou un autre. Juste avant de prendre la décision, plusieurs voies s'offrent à nous. Je ne parle pas de ce qu'on souhaite faire, je parle de la vision clairvoyante qu'on peut avoir quelquefois, des futurs possibles et immédiats qui vont découler de nos actes. J'ai pensé à une main ouverte, les doigts tendus et écartés. Et j'ai décidé de m'en servir comme une sorte de rappel personnel.
De plus, j'y situais un homme à la base du poignet. Celui qui a cette vision des possibles qui risquent de s'actualiser.
C'est marrant que 2 jours après, tu me postes une main ouverte, les doigts tendus et écartés.
De plus, j'y situais un homme à la base du poignet. Celui qui a cette vision des possibles qui risquent de s'actualiser.
C'est marrant que 2 jours après, tu me postes une main ouverte, les doigts tendus et écartés.