Oui, c'est impressionnant.
QUE VOYEZ-VOUS DANS LA DIRECTION DU DOIGT ?
Au-delà du mur
- "“Quand je dis que le moi est insauvable, je veux dire par là qu’il réside dans la perception par l’homme de toutes les choses, de toutes les manifestations, que ce moi se dissout dans tout ce qu’on peut ressentir, entendre, voir, toucher. Tout est éphémère, un monde sans substance qui n’est constitué que de couleurs, contours et sons. La réalité est en mouvement perpétuel, en reflets changeants à la manière d’un caméléon. C’est dans ce jeu des phénomènes que se cristallise ce que nous appelons notre “moi”. De l’instant de notre naissance jusqu’à notre mort il se transforme sans cesse”."
Ernst Mach
Le Tathāgatagarbha Sūtra est le seul à représenter l'embryon sous la forme concrète d'un homoncule.
http://fr.wikipedia.org/wiki/TathagatagarbhaEn alchimie, l'homoncule est une réplique d'un être humain.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Homoncule
Cela a à voir avec la vision sans tête.
http://www.visionsanstete.com
http://www.visionsanstete.com
« Le plus beau jour de ma vie – ma nouvelle naissance en quelque sorte – fut le jour où je découvris que je n’avais pas de tête. Ceci n’est pas un jeu de mots, une boutade pour susciter l’intérêt coûte que coûte Je l’entends tout à fait sérieusement : je n’ai pas de tête. Je découvris instantanément que ce rien où aurait dû se trouver une tête, n’était pas une vacuité ordinaire, un simple néant. Au contraire, ce vide était très habité. C’était un vide énorme, rempli à profusion, un vide qui faisait place à tout – au gazon, aux arbres, aux lointaines collines ombragées et, bien au-delà d’elles, aux cimes enneigées semblables à une rangées de nuages anguleux parcourant le bleu du ciel. J’avais perdu une tête et gagné un monde.
Tout cela me coupait littéralement le souffle. Il me semblait d’ailleurs que j’avais cessé de respirer, absorbé par Ce-qui-m’était-donné : ce paysage superbe, intensément rayonnant dans la clarté de l’air, solitaire sans soutien, mystérieusement suspendu dans le vide, et (en cela résidait le vrai miracle, la merveille et le ravissement) totalement exempt de « moi », indépendant de tout observateur. Sa présence totale était mon absence totale de corps et d’esprit. »
Bé... je vois toujours pas le rapport avec un embryon en forme d'homoncule...
Mais, tant pis, laisse tomber... Je suis pas inspiré...
Mais, tant pis, laisse tomber... Je suis pas inspiré...
Dans un certain sens, oui...jules a écrit :Ernst Mach est lié à la vision sans tête non ?
C'est là que ça coince...jules a écrit :Peut-être que le terme avatar serait plus approprié ou plus parlant que celui d'homoncule ?
Pour moi :
- Ernst mach=insauvabilité du moi=vision sans tête=oubli de soi=oubli du soi=ouverture au monde
- avatar=image de soi=saisie du soi=identification=embryon=homoncule ?= etc...
Je fais des raccourcis en vrac...
Tu sais, le Tathāgatagarbha Sūtra a été très critiqué. On a reproché aux mahayanistes de faire revenir le soi par la fenêtre.
Il y a eu des échanges passionnants ici à ce propos. Notamment avec Schopenhauer, qu'on ne voit plus trop.
C'était le webmaster du site http://www.cedh.info je crois.
Je ne savais pas qu'il y avait ce débat.
L'avatar me fait penser à ce que disait zendo lorsqu'il parlait, je ne me rappelle plus des termes exacts, d'une présence ou d'une conscience sur-numéraire je crois.
J'entends cela comme une sorte d'ombre ou de reflet se couchant sur la réalité expérientielle humaine, un lieu illusoire d'habitation de la pensée, créant l'illusion de l'interne et de l'externe. love3
L'avatar me fait penser à ce que disait zendo lorsqu'il parlait, je ne me rappelle plus des termes exacts, d'une présence ou d'une conscience sur-numéraire je crois.
J'entends cela comme une sorte d'ombre ou de reflet se couchant sur la réalité expérientielle humaine, un lieu illusoire d'habitation de la pensée, créant l'illusion de l'interne et de l'externe. love3
Ah oui... Le truc qu'on appelle "esprit"...jules a écrit :L'avatar me fait penser à ce que disait zendo lorsqu'il parlait, je ne me rappelle plus des termes exacts, d'une présence ou d'une conscience sur-numéraire je crois.
J'entends cela comme une sorte d'ombre ou de reflet se couchant sur la réalité expérientielle humaine, un lieu illusoire d'habitation de la pensée, créant l'illusion de l'interne et de l'externe. love3