tirru... a écrit :Quels sont ces moyens habiles ?
Baaah ! Je pensais aux mantras ou aux visualisations, par exemple.
tirru... a écrit :Je comprends ton point de vue, il est tout fait juste mais dans mon cas et plus spécialement lors d'une retraite je rencontre toujours un mur et ce mur m'interroge et me demande si je suis prêt à jeter du leste, celui des liens à la vie familiale et sociale. J'en suis incapable car ce sont des choses qui se sont révélées bien tard, mes engagements étaient déjà profonds.
Est-ce que c'est un mur que tu n'oses pas franchir en te disant que, une fois franchi, tu ne seras plus le même. Que tu auras changé ? Et que donc, tu seras en quelque sorte "contraint" par ta nouvelle prise de conscience, de renoncer encore plus ? Donc, tu ne franchiras pas ce mur pour ne pas, en quelque sorte, "perdre" ta "personnalité" actuelle qui te semble nécessaire dans ta vie mondaine. Si c'est de ça qu'il s'agit, c'est une crainte infondée, à mon avis. Les choses vont se mettre en place d'elles mêmes. Il devrait y avoir une série de coïncidences qui viendront ajuster ta vie avec tes nouvelles perceptions. Je sais que c'est étrange de dire ça, mais je crois que ça se vérifie.
tirru... a écrit : Le renoncement au monde c'est déposer le fardeau et les petits renoncements des laïcs ne sont rien comparés au renoncement complet. C'est bien de cette frontière (floue) entre les différents degré de renoncement que j'ai évoqué, celle du laïc et celle du moine, ascète, renonçant.
A mon avis, le renoncement "complet" de type monastique n'est pas "LE" "renoncement complet", mais juste un moyen habile comme un autre pour ceux qui ne peuvent pas s'empêcher de se laisser entrainer par leurs facteurs mentaux.
S'asseoir pour méditer en ne sachant pas comment on va payer son loyer à la fin du mois, en ne sachant pas si on a une maladie grave ou pas, en ne sachant pas si votre enfant a été kidnappé ou s'il a fait une fugue, en ne sachant pas si tel ou tel membre de votre famille ira mieux demain, en ne sachant pas si on aura toujours son job le mois d'après, s'asseoir donc, avec toutes ces inquiétudes... et lacher tout ça, ça, c'est un renoncement complet aussi.