Re: Importance de la transmission
Publié : 09 janvier 2018, 22:10
Bouddha se prosternerait sans doute devant Ananda s'il le pouvait je pense.
C'est peut-être ce qui s'est passé finalement ?tirru... a écrit : ↑09 janvier 2018, 21:59Ce n’est pas faux Ted du coup on va rejoindre l’idee du kali yuga puisqu’au fur et à mesure du temps et des siècles les arahats ce sont raréfiés et que la transmission a du se faire via des vecteurs non libérés et donc en proie aux souillures, ce qui suppose dégénérescence, etc etc ! Mais perso, l’idée ne me plait pas...
d’ailleurs Bouddha avait prédit à Ananda qui l’avait quasiment forcé à créer un ordre de Bhikkhuni (nonnes), qu’à cause de cela le Dhamma allait disparaître au bout de 1000 ans... raté ::mr yellow::
ted a écrit : ↑09 janvier 2018, 21:46J'y vois la première transmission : l'éveil du dépositaire des enseignements est constaté et certifié avant de lui confier cette tâche. C'est exactement ce qui se passe dans le Zen.
Sur le papier en tout cas.
Le fait de dire que ce Dhamma est une pâle copie c’est avouer qu’il n’apporte aucun fruit, ce qui n’est pas juste !Ce que nous étudions maintenant n'en étant plus qu'un pâle reflet.
Peut être s’agit-il d’une énième tentative de diviniser le Bouddha par les compilateurs, lui, l’humain ?!Puis le Dharma a disparu au bout de 1000 ans. Le vrai Dharma.
Les fruits sont samsariques à mon avis. On nous vend principalement de la quiétude et de la sérénité sur terre. Pardon si je choque en disant ça, mais le peu qu'il reste du Dharma est émasculé par des personnes sceptiques qui n'y voient que des légendes et n'en retiennent que les propositions éthiques et apaisantes. Et parfois, ces personnes sont des maîtres zen reconnus.
Là où il y a Dhamma, il n'y a pas de pensées.
Siddharta était un humain.
"Qu'est-ce que le Dhamma ? Rien n'est en dehors du Dhamma" disait Ajahn Chah. Il disait aussi "Le Dhamma n’est pas loin ; il est là, en nous. Le Dhamma n’a n'en à voir avec le surnaturel, les anges ou les cieux. Le Dhamma concerne qui nous sommes et ce que nous faisons à cet instant même. Observez-vous : parfois il y a de la joie, parfois de la tristesse, parfois du bien-être, parfois de la douleur... C’est cela le Dhamma. Le voyez- vous ? Pour connaître ce Dhamma, il faut apprendre à déchiffrer ce que vous vivez. Le Bouddha voulait que nous soyons en contact avec le Dhamma mais les gens ne sont en contact qu’avec les mots, les livres, les écrits. Cela, c’est être en contact avec ce qui parle du Dhamma, pas avec le véritable Dhamma tel qu’il a été enseigné par notre grand Maitre. Comment les gens peuvent-ils prétendre pratiquer bien et correctement s’ils ne font que cela ? Ils sont bien loin du compte !"
Être humain n'est pas incompatible avec l’Éveil parfait, la réalisation parfaite et la fin des purulences, à mon sens !ted a écrit :Siddharta était un humain.
Le Bouddha n'était plus un humain.
Un humain a des qualités et des défauts.
Le Bouddha n'avait plus de purulences donc plus de défauts.
D'un point de vue bouddhique, un humain est un des habitants des 6 mondes : le monde humain. Et le monde humain est connu comme étant un tremplin vers l'éveil. Ca s'arrête là. Aucun être humain ne s'éveille. On dit qu'ils s'éveillent.tirru... a écrit : ↑09 janvier 2018, 23:05Être humain n'est pas incompatible avec l’Éveil parfait, la réalisation parfaite et la fin des purulences, à mon sens !ted a écrit :Siddharta était un humain.
Le Bouddha n'était plus un humain.
Un humain a des qualités et des défauts.
Le Bouddha n'avait plus de purulences donc plus de défauts.