Le vénérable Bun Saluth et la forêt
Publié : 27 janvier 2018, 11:36
ci dessous Le vénérable Bun Saluth et la forêt un très beau reportage en deux épisodes proposé par l’émission Sagesse Bouddhiste.
Le vénérable Bun Saluth est un moine bouddhiste therevada de la communauté des moines de la forêt.
Il réside au nord ouest du Cambodge à la frontière de la Thaïlande dans la forêt d'Oddar Meanchey.
Le vénérable est engagé dans une lutte sans relâche contre les industriels et les pouvoirs publics laxistes qui exploitent intensivement les forêts primaires.
Au court de ses études le vénérable Bun Saluth a pris conscience que la vie du Bouddha était étroitement liée à celle de la forêt .
Sa naissance à Lumbini sous les feuilles d'un arbre ashoka qui signifie « sans douleur », en référence à l’écorce de l’arbre qui a réputation de maintenir les femmes jeunes et en bonne santé.
L’arbre adoré par tous les bouddhistes est souvent planté autour des temples et les fleurs sont utilisées pour les offrandes religieuses.
Son illumination sous un pipal à Bodh Gaya.
Cet arbre, appelé Bodhimanda ou Bo, occupe une place particulièrement importante dans le bouddhisme.
Ses feuilles sont devenues un motif iconographique ainsi qu’un porte-bonheur.
Sa mort dans un bois de sals près de Kusinâgar au moment de son parinirvana, ou son corps aurait été recouvert de leurs fleurs. Le sal est un des bois de charpente ou de construction les plus utilisés en Inde, avec un grain grossier et une certaine dureté, une couleur claire fonçant lorsqu'elle est exposée.
Quelques paroles du vénérable Bun Saluth qui nous invitent à réfléchir:
Le vénérable Bun Saluth est un moine bouddhiste therevada de la communauté des moines de la forêt.
Il réside au nord ouest du Cambodge à la frontière de la Thaïlande dans la forêt d'Oddar Meanchey.
Le vénérable est engagé dans une lutte sans relâche contre les industriels et les pouvoirs publics laxistes qui exploitent intensivement les forêts primaires.
Au court de ses études le vénérable Bun Saluth a pris conscience que la vie du Bouddha était étroitement liée à celle de la forêt .
Sa naissance à Lumbini sous les feuilles d'un arbre ashoka qui signifie « sans douleur », en référence à l’écorce de l’arbre qui a réputation de maintenir les femmes jeunes et en bonne santé.
L’arbre adoré par tous les bouddhistes est souvent planté autour des temples et les fleurs sont utilisées pour les offrandes religieuses.
Son illumination sous un pipal à Bodh Gaya.
Cet arbre, appelé Bodhimanda ou Bo, occupe une place particulièrement importante dans le bouddhisme.
Ses feuilles sont devenues un motif iconographique ainsi qu’un porte-bonheur.
Sa mort dans un bois de sals près de Kusinâgar au moment de son parinirvana, ou son corps aurait été recouvert de leurs fleurs. Le sal est un des bois de charpente ou de construction les plus utilisés en Inde, avec un grain grossier et une certaine dureté, une couleur claire fonçant lorsqu'elle est exposée.
Quelques paroles du vénérable Bun Saluth qui nous invitent à réfléchir:
Le Bouddha a compris que la faune, la flore, et nous les humains devions vivre en harmonie (…)
Il y a trois étapes dans la vie du Bouddha qui se sont passées au pied d'un arbre, sa naissance, son illumination et sa mort.
De nos jour, au Cambodge, comme partout ailleurs dans le monde, les forêts disparaissent.
Au Cambodge et au Dâmbâng Chey en particulier il en reste beaucoup, il est donc nécessaire de les protéger en suivant l'exemple de Bouddha.
Il faut que les villageois prennent conscience que je ne fais pas çà pour mon propre intérêt, ni même pour celui des Cambodgiens mais pour toute l'humanité en général.
Je sais que je suis né pour mourir je ne suis pas immortel, c'est pourquoi je n'ai pas peur, tout ce que je fais de juste je le fais sans crainte...
