Il n'y aurait donc que lui ! Après toutes les années qu'il a passé à ajuster la jauge sur ce forum !!!
Bien le bonjour à Dharmadhatou si tu nous lis:)
Personnellement, la stabilité est arrivée...quand j'ai tout abandonné. Donc après un long travail, où, pour dépasser mes souffrances et comprendre la vacuité de celle-ci, il m'a fallu tout briser, donc tout voir directement.
Merci pour le partage du fruit de ton expérience.AncestraL a écrit : ↑31 janvier 2018, 19:30Personnellement, la stabilité est arrivée...quand j'ai tout abandonné. Donc après un long travail, où, pour dépasser mes souffrances et comprendre la vacuité de celle-ci, il m'a fallu tout briser, donc tout voir directement.
Lire mon expérience là : http://zen-et-nous.1fr1.net/t2125-parta ... experience
D'une manière générale il est possible de méditer sur n'importe quel objet, parce que réaliser la vacuité d'un seul objet permet de réaliser la vacuité de tous les objets. Cependant certains objets auront plus de profondeur et de résultats immédiats (avant d'arriver à une réalisation totale de la vacuité) parce que ces objets sont des attachements forts et donc des cause profondes de développement d'émotions conflictuelles et d'actions nuisibles source de souffrances. C'est pourquoi Guéshé Kelsang Gyatso propose par la suite deux objets sur lesquels porter notre méditation sur la vacuité: la méditation sur la vacuité du je et la méditation sur la vacuité du corps. Mais si méditer sur le je ou notre corps peut s'avérer difficile pour commencer nous pouvons commencer avec des objets plus simples avec lesquels nous pourrions avoir plus de facilité : un objet composé inanimé par exemple sa voiture, sa maison, un arc-en-ciel, etc, selon ses connaissances et ses affinités, et dans lesquels il est plus facile de voir qu' "aucune entité ne les habite".[Méditation sur]La Vue Supérieure
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La vacuité n'est pas le néant, mais l'absence d'existence inhérente. Notre esprit de saisie du soi projette fallacieusement l'existence inhérente sur les phénomènes. Tous les phénomènes apparaissent naturellement à notre esprit comme existant de façon inhérente et, ne réalisant pas que cette apparence est fallacieuse, nous y croyons instinctivement et considérons que les phénomènes existent de façon inhérente, ou vraiment. C'est la raison fondamentale pour laquelle nous sommes dans le samsara.
On distingue deux étapes pour réaliser la vacuité. La première consiste à reconnaître avec clarté la façon dont notre esprit perçoit l'existence inhérente des phénomènes et à voir comment nous croyons fermement à la vérité de cette apparence. Cette étape est appelée "identifier l'objet de négation". Pour que notre méditation sur la vacuité soit efficace, il est essentiel de commencer par une image très claire de ce qui va être nié. La deuxième étape consiste à réfuter l'existence de l'objet de négation, c'est-à-dire à démontrer, en utilisant divers raisonnements, que l'objet de négation en fait n'existe pas. Grâce à cela nous réaliserons l'absence, ou la non-existence, de l'objet de négation, et ceci est la vacuité.
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Le manuel de méditation, Guéshé Kelsang Gyatso
http://tharpa.com/fr/produits-tharpa/li ... ion-1.html
Merci à toi love_3ShraWaKa a écrit : ↑31 janvier 2018, 20:00
Nous t'avons proposé des solutions, mais ce qui semble seulement t'intéresser c'est en découdre afin d’asseoir une supposée supériorité intellectuelle.
C'est vraiment très mal comprendre l'enseignement du Bouddha...
Très prochainement, sortis de la vacuité, il y aura des Chat Bot dotés d'une intelligence froide ayant accès à toute l’étendue des connaissances bouddhiques et des postions logiques, tu aura donc tout loisir de discourir avec eux à l'infini mais il y aura toujours une différence entre connaître et arpenter le chemin...
Bonne route anjali
Bonjour Davi,davi a écrit : ↑31 janvier 2018, 19:57La méditation ci-après est issue de la série de méditations que l'on retrouve dans les pratiques essentielles du lamrim (Etapes de la voie de l'illumination compilées par Atisha) :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lamrim
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atisha
Tu devrais relire ce que je partage dans le lien donné. Ca y est.
Alors personnellement quand je médite sur la vacuité j'essaie de me remémorer ma réalisation précédente, c'est-à-dire de faire revenir à l'esprit ce que je pourrais appeler un sentiment de vacuité (je ne sais pas comment l'exprimer autrement). Bien sûr ce sentiment n'est pas venu tout seul au départ, et j'ai eu besoin de méditer de nombreuses fois par la méthode analytique/contemplation classique. Mais si le sentiment de vacuité vient plus facilement aujourd'hui ça ne veut pas dire que je ne reviens pas à la méthode classique de temps en temps, ceci pour être sûr de ne pas méditer à côté. Par exemple je peux repartir depuis la relativité de l'espace et du temps en constatant leur existence toute relative; ainsi l'esprit se libère dans son propre espace, c'est-à-dire un espace qui s'apparente à celui du rêve lequel en est dénué... Voilà je ne continue pas plus avant ne sachant pas si c'est ce genre de réponses que tu attends...JULIEN44 a écrit : ↑31 janvier 2018, 20:28Bonjour Davi,
Merci beaucoup pour l'effort. Ces informations sont ce que j'ai appelé arbitrairement le stade initial (connaissance intellectuel) qui permet de créer la carte sur laquelle on va débuter le chemin méditatif qui se terminera en dehors de cette dernière bien entendu
Mais ce que je recherche c'est une expérience personnelle d'un membre de ce forum.
Car même si on s'inspire de ces informations, avec un peu de créativité on développe une certaine autonomie par rapport aux méthodes classiques pour arriver à expérimenter une image mentale de la vacuité de son "je" (pour sortir les grands maux... )
Merci à toi love_3AncestraL a écrit : ↑31 janvier 2018, 20:28C'est un cheminement et il m'est propre.
En gros, j'ai cherché la nature de la réalité : la vérité donc, selon le bouddhisme. C'est là-dedans que j'ai exploré et je voulais à tous prix saisir cela. Ca nécessite de souffrir pour ensuite ne plus souffrir. Cela veut dire : embrasser une autre vision du monde, ne faire aucune concession à personne et surtout pas à son ego, et laisser tomber toutes les idées passées et les conditionnements.