Déterminisme

tongra

ted a écrit :Avons-nous toujours le choix ?
Non, quasiment jamais.

Clairement presque jamais tant que nous fonctionnons en tant qu'ego, une individualité qui se croit autonome. Nous sommes entièrement conditionnés par tout notre vécu inhérent au fait d'exister - Les seuls moments où les choses se dessinent clairement dans notre vie sont ceux où nous résidons dans notre véritable nature et là ... il n'y a plus personne (cette sensation d'être quelqu'un de particulier qui croit agir "librement") pour avoir un choix.
Mais le mot choix ...
tongra

axiste a écrit : Abandonnez de telles pensées et la haine s'apaisera.
En vérité, en ce monde, jamais la haine n'apaisa la haine,
Seul l'amour le peut. Telle est la loi éternelle.
Nous avons donc le choix au sein d'un déterminisme[/quote]

Précision : on ne peut volontairement abandonner une pensée, elle meurt où elle passe d'elle même. Seul le fait de la voir ou la noter sans y "penser" lui laisse l'espace de se résorber mais il n'y a rien d'actif dans ce processus. Par contre si l'on veut abandonner quelque chose on ne fait que penser. On devrait se sentir dépossédé de tout "pouvoir"(le verbe).
Jean

Les animaux, les Êtres Humains peu évolués ont peu de choix, trop programmés. Plus on avance sur le chemin, plus on devient "Jean Claude Van Dam aware", plus on peut choisir.

Il y a l'histoire du karma.

Pratiquement,quand quelle que chose de positif m'arrive, je pense "Quelle chance!" et je me réjouis et je pense aux gens qui n'ont pas cette chance. Je pense '"La vie est une loterie".

Quand quelle que chose de négatif m'arrive, je pense "C'est mon karma", ou "c'est le Karma de tout être humain, c'est ma condition, ça fait partie du pack "Etre Humain" mais en même temps je fais la liste de toutes les choses positives de ma vie et je retombe sur "J'ai de la chance" et "Faire avec" et je continue à pratiquer...

Oui, c'est un peu hors fil sur les bords. :arrow:
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axiste
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Ce matin je le suis réveillée avec ces mots: nous avons le choix d'une liberté relative (enfin, c'est peut-être ces mots qui m'ont réveillés, je ne sais plus)...ce qui rejoint ce que vous dites aussi...nous avons le choix d'être plus conscients peut-être, de nous libérer de nos conditionnements et de regarder nos intentions...
Mais en fait, je crois que la phrase exacte était: nous avons l'illusion d'une liberté relative. Je m'en souviens maintenant.
Dans le fond ce que dit Tongra me semble assez clair... <<metta>>
Oui, c'est un peu hors fil sur les bords. :arrow:
Je ne suis pas sûre...

Envie de rajouter que les choses sont doubles
la liberté est peut-être dans le regard que l'on porte sur ces choses, le lien qu'on décide d'y mettre...
la liberté c'est peut-être s'accorder aux limites apparentes du monde (les formes, les contours, les couleurs, bref, tout ce qui existe...)
Ce qui m'entrave en apparence me libère quelque part:
par exemple, le mur de mon bureau là m'empêche d'aller dehors mais me libère puisque qu'à l'intérieur de mon bureau je peux agir dans un cadre, disons que le mur c'est comme une règle un peu ou une loi…peut-être
en fait les murs contiennent des possibles, ils canalisent les choses, orientent les possibles
ils me permettent de vous parler là sur mon ordi (enfin pas que les murs mais le cadre dans lequel je suis)
les limites ne sont peut-être pas des limites mais des chemins vers le possible
les choses sont toujours doubles

tout dépend où l'on pose son regard …comment on le pose peut-être ?

Quant aux mots, c'est pareil...les mots sont des prisons ou des oiseaux celestes

La question est : qu'est-ce qui nous meut là dedans ? qu'est-ce qui nous fait aller de l'avant ? C'est la question du sens de tout ça...mais je n'ai pas de réponse... crysmiley

Enfin si peut-être...le kamma...
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
hoshin

Nous avons donc le choix au sein d'un déterminisme
Oui... Nous avons un éventail de possibilités qui sont préalablement restreintes par notre khamma.

Ainsi, on peut, de manière imagée, choisir de regarder tel ou tel film, de désobéir ou non à son patron, mais pas choisir de traquer le lion ou le rhinocéros dans la savane, ou d'alunir dans telle mer lunaire plutôt qu'une autre. Nos actions et volitions précédentes nous ont amené à restreindre (ou préciser) notre champ de choix.
ted

hoshin a écrit :
axiste a écrit :Nous avons donc le choix au sein d'un déterminisme
Oui... Nous avons un éventail de possibilités qui sont préalablement restreintes par notre khamma.

Ainsi, on peut, de manière imagée, choisir de regarder tel ou tel film, de désobéir ou non à son patron, mais pas choisir de traquer le lion ou le rhinocéros dans la savane, ou d'alunir dans telle mer lunaire plutôt qu'une autre. Nos actions et volitions précédentes nous ont amené à restreindre (ou préciser) notre champ de choix.
Pourtant, c'est nous qui sommes à l'origine des possibilités qu'il y a sur la liste : par nos actions passées.
Donc, en quelque part, c'est nous qui avons choisi la liste ?
hoshin

Donc, en quelque part, c'est nous qui avons choisi la liste ?
J'hésite entre 4 réponses:
1) Conventionnellement parlant, oui.
2) Non: il n'y a personne pour choisir...
3) La question trouve sa réponse par la méditation.
4) Joker...

:mrgreen:
tongra

Ainsi, on peut, de manière imagée, choisir de regarder tel ou tel film, de désobéir ou non à son patron, mais pas choisir de traquer le lion ou le rhinocéros dans la savane, ou d'alunir dans telle mer lunaire plutôt qu'une autre. Nos actions et volitions précédentes nous ont amené à restreindre (ou préciser) notre champ de choix.



Même pas de regarder tel film plutôt qu'un autre car selon par quoi on est intéressé ou attiré ce ne sera pas un choix mais notre intérêt ou une envie qui nous guidera. Désobéir à son patron non plus, car selon qu'on est couard ou va-t-en-guerre l'action sera différente... donc étant toujours conditionné, il n'y a aucun choix.
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axiste
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Au fond de moi, il n'y a pas de choix
Mais lorsque les mots s'en mêlent, tout s'emmêle..
Sur le plan relatif, il y a l'illusion d'un choix
Mais en fait, puisqu'il n'y a personne, qui choisit ?
J'hésite entre 4 réponses:
1) Conventionnellement parlant, oui.
2) Non: il n'y a personne pour choisir...
3) La question trouve sa réponse par la méditation.
4) Joker...
Cela semble assez clair, oui...
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
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