yves a écrit :quand on a connu de grandes souffrances (pas sukkha du tout), il est possible de mieux apprécier les choses simples de la vie love3
souvent les gens ayant frôlé la mort on leur rapport à l'essentiel remis à l'endroit
souvent les gens qui ont "tout" s'enferme dans de "petits" détails juggle-2cf7
tout ça pour dire que tout est possible, il y a chacun son chemin et on ne peut faire de généralité
Bonjour Yves
Tu as raison.
Mon propos n'était pas d'opposer deux chemins de vie.
Mais de faire remarquer qu'à chaque fois, il y a un passage obligé par
sukkha.
- Que ce soit
sukkha obtenu par le renoncement, l'éthique, la sagesse, après avoir éventuellement vécu des drames (cas, par exemple, des personnes dont la vie est bouleversée par trop de souffrance et qui deviennent bouddhistes).
- Ou que ce soit (et je vais peut être choquer)
sukkha obtenu par des satisfactions matérielles répétées.
D'après les enseignements,
le cas n°2 serait un piège qui détournerait de l'éveil ! C'est sans doute vrai dans le monde des dévis. Mais dans le monde humain, ce
sukkha là finit par mener à l'ennui et à la lassitude du samsara. Tu ne crois pas ?
Tout ça pour dire que dans les deux cas,
sukkha semble une étape obligatoire avant la libération. Ce qui est logique puisque, sur les voies lentes, on accumule des mérites, et on finit par vivre des renaissances matérielles heureuses.