Theravāda et Mahāyāna

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yudo
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Compagnon a écrit :@Ted : jap_8

En ce moment j'étudie le Kalamas Sutta, qui traite de ce qu'il faut croire ou non. Cela tombe bien, cela permet de conserver son esprit critique même vis à vis de personne qui la plupart du temps nous inspirent beaucoup :)

J'ai dis "la" Sangha car il est dit que le terme français le plus proche est "communauté" qui est un mot féminin. J'ai d'ailleurs entendu employé le terme au féminin par le responsable de l'association Triratna de Paris qui est un laïc ordonné, mais bon c'est vraiment un détail.
On dit aussi UN ensemble (c'est le mot le plus proche phonétiquement de sangha. Euh! Pas seulement phonétiquement: le "sen" de "ensemble" est le même que le "san" de sangha.), UN groupe, UN rassemblement (encore le "san")...
Compagnon a écrit :J'ai cru comprendre, mais je peux avoir mal compris, que dans le Hridaya Sûtra ou Sûtra du Cœur, Avalokita cherche à faire comprendre à Sariputra que pour atteindre le Nirvana il faut se défaire de toutes ces sortes de subdivisions qui sèment le trouble, la confusion, car tout est vacuité. C'est subdivision n'ayant pas lieu d'exister véritablement.

Est-il sage de vouloir créer des degrés, des niveaux, des subjectivisations, sujettes à des rapports de valeurs les unes aux autres et donc au jeux du désir et de la répulsion ?
:?:
Dans la vie de tous les jours, nous avons besoin de ces degrés, niveaux, subjectivisations, etc. Sinon, pas de communication. Ce qu'il faut comprendre, c'est qu'il y a un autre niveau où ils n'ont plus de sens. Dans l'action au moment présent, plus précisément. C'est ce que fait observer Avalokiteshvara: "Dans la vacuité, il n'y a pas d'oeil, pas d'oreille, pas de nez, pas de langue, pas de corps ni de mental". Dans la vacuité.
ted a écrit : - Mais ils sont graves à l'AZI. C'est la fin des temps et ils font toujours les malins ! Appelle Yudo ! Il va leur parler.
Inutile, ils resteraient juste pour (croiraient-ils) me faire caguer...
La responsabilité des élèves est d'empêcher le maître de se "prendre pour un maître".
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yudo
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Florent a écrit :je voudrais reprendre ce sujet, par rapport au sujet sur sylvain durif dans le salon de thé ou nous avons eu des discussions sur la nature de bouddha (décidément ce durif nous fait cogiter) mais de manière plus général, les principales différences doctrinale entre théravada et mahayana me semble être que le théravada ne reconnaît pas de nature de bouddha, il est dualiste le nirvana n'est pas le samsara, et il n'envisage pas la voie du bodhisattva sous le même angle.
Je ne dirais pas cela. C'est, encore là, une différence d'approche, pas de fond.

Le holisme mahayanique, c'est de faire observer que, dans une pièce de monnaie, il y a pile et il y a face et que ce sont les deux faces d'une même pièce.
Le Théravada insiste sur le fait que face, c'est pas pile et vice-versa. Cela ne change rien au fond.
La responsabilité des élèves est d'empêcher le maître de se "prendre pour un maître".
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