bien sûr, il n'y en a pas, c'était une allusion. Tu as posé la question, j'ai répondu, fait-en ce que tu veux.ted a écrit :Ya pas d'écran. Si l'absence de support te déstabilise, c'est bon signe. C'est qu'on a touché un attachement.
La conscience dans le bouddhisme
la présence de support ou l'absence de support, dis-moi, elles apparaissent "où"?
si tu vois "où" elles apparaissent, tu verras ce que j'ai appelé 'l'écran'
si tu vois "où" elles apparaissent, tu verras ce que j'ai appelé 'l'écran'
T'appelle ça un écran.hemi a écrit :la présence de support ou l'absence de support, dis-moi, elles apparaissent "où"?
si tu vois "où" elles apparaissent, tu verras ce que j'ai appelé 'l'écran'
Le bouddhisme appelle ça "saisie du soi".
en l'occurence, c'est pas le bouddisme qui l'appelle mais c'est toi qui l'appelle ainsi
alors puis je avoir une preuve?
alors puis je avoir une preuve?
Non, je t'assure...hemi a écrit :en l'occurence, c'est pas le bouddisme qui l'appelle mais c'est toi qui l'appelle ainsi
Dans le Dharma du Bouddha, il y a 5 agrégats, et rien parmi eux qui ressemble à un quelconque écran en toile de fond. Ces cinq agrégats sont impermanents et vides d'existence propre.
Il n'y a pas de conscience océane en toile de fond.
Rien en dehors des cinq agrégats.
C'est l'enseignement, c'est comme ça.
Maintenant, on peut faire le choix d'essayer de le vérifier expérimentalement.
Ceux qui veulent le faire peuvent trouver quelques indications ici, sur ce forum bouddhiste.
oublie l'écran stp, puisque tu l'a pris pour métaphore alors que c'était une allusion. D'ailleurs pourquoi je l'ai fait ?:
Mais je veux pas insisiter, j'ai vu une question intéressante et j'ai voulu partager une façon de la résoudre. Sans doute il y a d'autres façons de le faire, bon courage!
ps
ted a écrit :Baaaah... le problème, c'est qu'il change... :)
Au début, on a l'impression qu'il ne change pas... :)
Pourquoi j'ai dit ça? Parce que si tu cherches une "conscience/esprit/espace/machinbidule" qui ne change pas c'est un des moyens de le repérer. Quand du constates un changement, un mouvement, c'est que c'est encore la forme, alors "demande-toi", pour qui ce changement a eu lieu? Où ça s'est produit? Le seul fait que toi, en tant qu'humain sois capable de constater un changement quelconque c'est parce que ça se fait depuis un 'espace' qui ne change pas.hemi a écrit :et le fait d'avoir remarqué le changement, il s'est produit où?
Mais je veux pas insisiter, j'ai vu une question intéressante et j'ai voulu partager une façon de la résoudre. Sans doute il y a d'autres façons de le faire, bon courage!
ps
et surtout je ne veux pas faire un concours de la doctrine bouddhique, puisque si je sors de mes vieux tirroirs le 'fichier' Tathāgata ou Dharmakāya, tes références elles vont partir dans la fumée aussi vite que mon 'écran' ;)Dans le Dharma du Bouddha, il y a 5 agrégats, et rien parmi eux qui
Mai je ne suis pas du tout à la recherche d'une conscience/esprit qui ne changerait pas.hemi a écrit : Pourquoi j'ai dit ça? Parce que si tu cherches une "conscience/esprit/espace/machinbidule" qui ne change pas c'est un des moyens de le repérer.
Pourquoi tu supposes ça ? Il y a un malentendu...
je pensais que toi aussi tu es à la recherche de cet 'espace' qui ne connait aucune modification ni changement, qui ne nécessite aucune amélioration et de ce fait ne produit pas la souffrance. On l'appelle diféremment selons différentes tradtions, mais effectivement c'est peut être un malentendu, c'est le mot 'problème' dans ta phrase qui m'a fait pensé à ça.ted a écrit :Baaaah... le problème, c'est qu'il change... :)
On doit s'ennuyer non ?hemi a écrit : cet 'espace' qui ne connait aucune modification ni changement, qui ne nécessite aucune amélioration
D'ailleurs, ce n'est pas le changement qui produit la souffrance, mais l'attachement...
de l'encre qui fait le tableau, s'ennuit-elle ?ted a écrit :On doit s'ennuyer non ? :)
l'attachement ne produit la souffrance que parce que ce à quoi on est attaché change.ted a écrit :D'ailleurs, ce n'est pas le changement qui produit la souffrance, mais l'attachement...