Jātakas

Compagnon

Les Jātakas (जातक) vies antérieures sont des contes et histoires sur de nombreuses vies antérieures, spécialement celles du bouddha historique Shakyamuni. Composés de 547 textes (dernière version en pâli) de longueur inégale qu'on peut regrouper en vingt-deux catégories, ils se présentent dans un ordre différent dans les versions vernaculaires thaï, lao ou birmane.

Composés essentiellement entre le IIIe siècle av. J.-C. et le IIIe siècle apr. J.-C., dernière période où ils sont finalement mis par écrit en pâli, ils sont tirés essentiellement du Khuddaka Nikaya, un recueil de textes bouddhistes lui aussi en pâli, mais issus probablement aussi de la Jâtakamâlâ - Guirlande des vies antérieures - d'Âryashûra (vers 200) et du Chariyâpitaka (vers le ve siècle).

On trouve aussi de nombreux Jâtakas apocryphes écrits plus tardifs -- au XIXe siècle pour certains -- mais ceux-ci sont traités comme une catégorie séparée des histoires Jâtakas « officielles » qui font partie de la littérature canonique depuis le Ve siècle au moins, comme cela est attesté par de nombreuses preuves archéologiques, et notamment des représentations en bas-relief sur les murs d'anciens temples. Certains des Jâtakas apocryphes, bien qu'écrits en pâli, montrent une appropriation directe de sources hindoues, avec des modifications leur permettant de mieux refléter la morale bouddhique.

Les Jâtakas ne sont pas considérés comme étant la parole du Bouddha (buddhavacana), c'est-à-dire que d'une façon générale, les bouddhistes théravadins ne leur accordent pas l'autorité des paroles du Bouddha (comme c'est le cas pour les suttas), et au Sri Lanka, l'orthodoxie maintient que ce ne sont pas des écrits canoniques. En Birmanie et ailleurs, cependant, ils sont inclus dans le canon pâli, et font partie du Khuddaka Nikaya.

Quoi que l'on pense de leur orthodoxie, ces contes sont parmi les textes les plus populaires de la littérature bouddhique. Ils ont par ailleurs eu une influence certaine sur les récits et contes populaires ultérieurs.

Wikipédia.

Même si ce ne sont pas des textes unanimement reconnus comme canoniques au sein du bouddhisme, on peut je pense en tirer quelque chose, notamment dans le domaine de l'éthique.
On en trouve plus facilement sur la net en anglais qu'en français. Est ce que vous êtes d'accord pour que je poste de temps à autre des traductions de ce que je trouve ?

Merci

jap_8
ted

Je les ai tous achetés pour mes enfants.
Ce sont des contes merveilleux.
Compagnon

Peut être pas seulement pour les enfants :)

Thích Nhất Hạnh fait dire au Bouddha qu'il préférait enseigner aux enfants car ceux-ci avaient encore l'esprit ouvert, n'étaient pas encore enfermés dans des certitudes. Je suppose que c'était reposant pour le Bouddha de ne pas avoir à combattre tout un tas de préjugés et de dogmes. Il pouvait transmettre avec simplicité.

Sinon je fais quoi au final ?
ted

Bé. Vas y ! :)
Les traductions des jatakas me semblent rares.
Les seules qui existent sur le marché actuellement sont payantes.
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