L'égo, l'égo, encore l'égo
Normalement, le suffixe "iste" n'est pas péjoratif et signifie simplement : "métier "ou "partisan d'une opinion" (dentiste, garagiste, royaliste, gaulliste...).
Donc, pourquoi ce mot est il devenu un vilain défaut ?
Dans une émission sur la 5, des chercheurs, pédopsychiatres, avaient découvert que les jeunes enfants ont un sens inné du partage.égoïste , nom
Personne qui ne recherche que son intérêt, son plaisir, sa satisfaction personnelle.
Exemple : Le narcissique est un égoïste trop soucieux de son apparence.
Traduction anglais : selfish
Il parait que l'être humain est la seule espèce qui partage spontanément en dehors de sa progéniture.
Si ce n'est pas le "iste" qui est vilain dans le mot "égoïste", c'est donc la racine "égo ".
Cet égo est une perception très utile pour effectuer un certain nombre de taches, mais il freine terriblement notre développement spirituel. Il semble être une source de souffrance permanente quand on s'y attache.
Moi même qui suis jeune, riche, beau et bien portant, j'ai du mal à accepter le regard jaloux des autres.
Il parait que l'être humain est la seule espèce qui partage spontanément en dehors de sa progéniture.
Faudrait savoir ce que l'on entend par là. L'expérience démontrer que des femelle félin et primates ont déjà pris soins de bébé humains. Qui sont pourtant d'espèces différentes.
L'altruisme inter-espèce a déjà été constaté.
Il y a encore une tendance nette à vouloir faire de l'être humain un individu supérieur en tout point de vue y compris moral.
Hors certains être humains prennent plaisir à tuer. Y a t-il beaucoup d'animaux dans ce cas ? Le chat peut apparaître sadique mais nous lui plaçons un critère humain, il joue avec sa proie, il n'a tout simplement pas de code moral. Il agit en animal.
PS : hier j'ai lu et découvert des choses étonnante sur Peter Pan et le Pays de Nulle part. Je vous recommande de visionner l'article de wikipédia dessus. Disney a rendu le personnage sympathique mais... les choses sont très différentes. Et c'est un enfant justement Peter Pan. Lisez l'article et vous ne verrez plus jamais Peter Pan de la même façon.
D'ailleurs je trouve que le Pays de Nulle part au final ressemble fichtrement au Samsara ! Un véritable enfer. Ou Peter est à la fois le roi et la première victime.
Moi même qui suis jeune, riche, beau et bien portant, j'ai du mal à accepter le regard jaloux des autres.
"La laideur a ceci de supérieure à la beauté c'est qu'elle dure".
Serge Gainsbourg (il savait de quoi il parlait)
Faudrait savoir ce que l'on entend par là. L'expérience démontrer que des femelle félin et primates ont déjà pris soins de bébé humains. Qui sont pourtant d'espèces différentes.
L'altruisme inter-espèce a déjà été constaté.
Il y a encore une tendance nette à vouloir faire de l'être humain un individu supérieur en tout point de vue y compris moral.
Hors certains être humains prennent plaisir à tuer. Y a t-il beaucoup d'animaux dans ce cas ? Le chat peut apparaître sadique mais nous lui plaçons un critère humain, il joue avec sa proie, il n'a tout simplement pas de code moral. Il agit en animal.
PS : hier j'ai lu et découvert des choses étonnante sur Peter Pan et le Pays de Nulle part. Je vous recommande de visionner l'article de wikipédia dessus. Disney a rendu le personnage sympathique mais... les choses sont très différentes. Et c'est un enfant justement Peter Pan. Lisez l'article et vous ne verrez plus jamais Peter Pan de la même façon.
D'ailleurs je trouve que le Pays de Nulle part au final ressemble fichtrement au Samsara ! Un véritable enfer. Ou Peter est à la fois le roi et la première victime.
Moi même qui suis jeune, riche, beau et bien portant, j'ai du mal à accepter le regard jaloux des autres.
"La laideur a ceci de supérieure à la beauté c'est qu'elle dure".
Serge Gainsbourg (il savait de quoi il parlait)
Et là est la difficulté de l’emploi des mots, où lorsqu’on parle d’attachement on est obligé de faire implicitement référence à un sujet origine de cet attachement. Or, ce sujet me semble t'il, est propre à la langue que nous employons, langue répondant à une tache spécifique et nécessaire qui est celle de nous permettre de communiquer. Ce pouvoir de communiquer a cependant ses règles et ses exigences et possède de ce fait un aspect coercitif qui, s’il n’apparaît pas à la conscience, formate et structure cette dernière, ne lui offrant plus qu’une seule possibilité, celle de faire exclusivement acte de connaissance à l’intérieur du cadre qu’il lui impose. D’où le fait que la fameuse question « qui s’attache ? » « qui pense ? » « qui agit ? » ait toujours à mon sens son mot à dire relativement à cette investigation indispensable concernant l’action du langage sur la conscience.Ted : Cet égo est une perception très utile pour effectuer un certain nombre de taches, mais il freine terriblement notre développement spirituel. Il semble être une source de souffrance permanente quand on s'y attache.
Comprenez bien que rien n'existe hors l'esprit
Et que l'esprit lui-même est dénué de réalité.
Le sage qui perçoit l'irréalité de l'esprit et de toute chose
Reste dans la dimension absolue de la non-dualité.
L'Ornement des sûtras
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
Un bon conseil que j'ai lu il y a peu, c'est qu'a chaque fois que l'on ressent une émotion, un état d'esprit qui nous perturbe, négatif en particulier, il faut être vigilant, prendre le temps de s'arrêter, prendre conscience de la présence de cet état d'esprit, l'identifier, par exemple la peur ou la colère, puis se dire : ceci est la peur ou la colère, ce n'est pas "ma peur" ou "ma colère". On prend de la distance. On ne s'identifie pas à l'émotion, on ne la fait pas "soi". Cela peut aider à la faire ... passer. Sans qu'elle ne s'installe. Et diminuer l'impression du "soi". Car nous ne "sommes" pas nos émotions. C'est dans un livre du moine Matthieu Ricard il me semble.